Kusmi Tea – une petite boutique d’un autre temps
Quelle grisaille hier à Paris ! Un de ces jours où on n’a pas du tout envie de sortir ; un de ces jours à se poser sur le canapé, observer son Ticoeur jouer aux voitures, sortir le plaid et boire tasse de thé sur tasse de thé en dévorant un livre léger. Bref, un temps à déprimer pour quiconque est météo-sensible… mais qui ne l’est pas ? Donc tout d’abord un big hug à tous ceux qui ont broyé du noir hier : y avait de quoi ! Ici on a essayé de se bouger un peu histoire de mettre au moins une chose sur l’agenda. Rien de plus triste qu’un agenda vide (un peu comme un post sans commentaires, vous voyez ? ;-)).
Bref, nous voilà partis en balade sous un crachin bien désagréable en direction de la boutique Kusmi Tea dans le 17iè (75, avenue Niel), petite boutique d’un autre temps, avec une bien vieille tapisserie sur les mûrs et une belle collection d’anciennes boîtes à thé sur les étagères.
« il faut qu’on rentre pour goûter nos nouveaux thés ! »
En sortant de la boutique, Matias a voulu me motiver pour prolonger la balade via le parc Monceau ou vers les Batignolles mais franchement l’envie n’était pas là de mon côté alors j’ai utilisé le meilleur argument que je pouvais : « il faut qu’on rentre pour goûter nos nouveaux thés ! »Autant dire que je n’ai pas mis beaucoup de temps à motiver les troupes pour me suivre sur le chemin du retour et nous avons fini la journée en enchaînant les pauses thé avec mini cakes à la poire confite (pas mal ça aussi !) et lecture… C’est ainsi que j’ai terminé un livre que ma sœur m’avait offert la semaine dernière : « La délicatesse » de David Foenkinos.
« Oui. Il était marié. Il nageait dans ce qu’il appelait : la vie conjulcalme. »
« A cause de la moquette, on n’entendait pas le bruit de ses talons aiguilles. La moquette, c’est le meurtre de la sensualité. »
« Il ouvrit enfin la porte de son appartement, et trouva son salon bien trop petit par rapport à son envie de vivre »
« Il voulait se mettre sur son 31. Ce nombre même était trop petit pour elle. »
Et voilà comment s’est finalement passé ce samedi plutôt gris, tout en douceur, avec le parfum délicat d’un bon thé russe.