Soirées Sans Bébé du mois de juin (SSBB #5)

Avec un peu de retard, voici nos soirées en amoureux du mois de juin. Pour l’été, ce sera plus difficile car notre babysitteur est en vacances mais nous avons une piste pour une douce et gentille remplaçante…

Côté restaurant, nous avons testé l’école hôtelière Vatel avec des amis.
Le concept ? Des étudiants vous préparent le dîner et vous servent en salle sous l’œil de superviseurs. Certains ont assuré, d’autres étaient plus maladroits. Nous avons très bien mangé. Nous avons surtout aimé les entrées et les plats. Ensuite vous avez le plateau de fromages et le chariot des desserts. Donc au final c’est très très copieux ! Il paraît que la plupart des clients demandent à goûter 5 gâteaux ! Pour nous c’était impossible et en plus on a pas trouvé que les desserts présentaient la même finesse que le reste du repas. Au choix, menus entre 35 et 45 euros. Le cadre est agrébale : lumière tamisée et verrière au plafond.

Vatel : 122 rue Nollet 75017 PARIS Tél : +33 (0)1 4226 2660

Et côté sorties ciné et théâtre…

Une très belle pièce de théâtre au théâtre Michel : Le repas des fauves de Vahé Katcha, mis en scène par Julien Sibre.
Sous la France occupée, lors d’une petite soirée d’anniversaire, sept amis trouvent leur petite fête interrompue par la Gestapo. Deux officiers allemands ont été abattus en bas de leur immeuble. En échange, la Gestapo souhaite récupérer deux otages par appartement. Le groupe d’amis dispose de deux heures pour choisir qui parmi eux… j’ai trouvé la pièce superbe car toutes les réactions possibles sont abordées avec justesse et réalisme par l’excellente troupe de comédiens. J’avais peur de passer un moment trop sombre mais l’humour est présent tout au long du spectacle et on rit (si, si…) même si on réfléchit beaucoup aussi : qu’aurions-nous fait à leur place ? A voir absolument !

Pièce récompensée aux Molières 2011 (meilleure spectacle du théâtre privé, meilleure mise en scène, meilleure adaptation).

« Omar m’a tuer » de Roschdy Zem : on ne peut qu’être outré par la manière dont le procès s’est déroulé. Moi qui pensais naïvement qu’on ne pouvait pas être déclaré coupable d’un meurtre quand il n’y a aucune preuve et bien, ce pauvre Omar s’est retrouvé dernière les barreaux à cause de cette phrase accusatrice trouvée près de la victime. Je n’avais pas suivi cette affaire donc j’ai été très intéressée par cette histoire vraie d’autant plus que Sami Bouajila joue vraiment très bien.

Et vous, des sorties sans bébé ce mois-ci ?