La semaine dernière je n’étais pas très présente ici. Et pour cause, j’étais à Cannes pour quelques jours. Cela m’a fait un bien fou de voir la mer et surtout le soleil. De la lumière, enfin. Je me suis alors souvenue, qu’à la fin du XIX iè siècle, Cannes était une destination phare pour le tourisme d’hiver. Les Britanniques recherchaient un peu de chaleur et les médecins vantaient les vertus du soleil hivernal de la ville. Prosper Mérimée a été une des premières célébrités françaises à passer ses hivers à Cannes. À Tourgueniev, il écrit:
« Lorsqu’on a passé quarante ans, il faut se tenir au soleil le plus qu’on peut. Il n’y a pas de médecin qui le vaille. Je serais déjà mort, enterré et remplacé à l’Académie, si je n’avais compris la sagesse des hirondelles qui changent de pays suivant les saisons. »
Je suis bien d’accord avec ce sage homme et je n’ai pas attendu d’avoir quarante ans pour suivre les hirondelles 😉
Soleil et iode, un cocktail revitalisant ! Je confirme. D’ailleurs, même si à la base j’y étais pour le travail et que j’enchaînais les rendez-vous, j’ai tout de même réussi à m’accorder du temps pour profiter de la croisette : j’ai longé le bord de mer en faisant un agréable footing d’une heure, sans me lasser de la vue, du soleil, et de la douce impression (illusoire certes) d’être en vacances.
Voyez plutôt :
Seul point noir au tableau ? Mes enfants m’ont manqué : 3 jours sans eux c’est vraiment trop ! Et puis, j’aurais tant aimé qu’ils profitent du beau temps, eux aussi ! Une prochaine fois !
Dans un prochain billet je continuerai la visite de Cannes et je vous parlerai de ma rencontre avec une blogueuse…
Et vous, vous aimez Cannes ? Version hiver ou été ?