Le week-end dernier, j’ai découvert la ville de Turin, au pied des Alpes, au bord du Pô, au cœur du Piémont et j’ai été séduite par cette ville italienne dont je ne soupçonnais pas la beauté. De Turin, j’ai toujours entendu dire que c’était une ville industrielle, un peu grise, tournée vers l’automobile (c’est la ville de FIAT), du coup j’imaginais une cité très bétonnée et sans charme, tout l’inverse de la réalité turinoise. En effet, Turin est belle, très belle même, avec des édifices riches en histoire, au style baroque, Art déco ou encore Liberty.
Toute la richesse de Turin est notamment l’héritage des trois siècles pendant lesquels la ville était Capitale entre le XVIiè et le XIXiè s. Une superbe homogénéité architecturale dans les rues au quadrillage parfait, un espace très arboré, un fleuve on ne peut plus romantique, 18km d’arcades ainsi que d’élégants palais et des résidences royales inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO : j’ai été totalement conquise et j’aimerais déjà y retourner avec ma petite famille ! Dans la brochure du TGV qui nous a conduits là-bas, il était écrit « Turin, l’insoupçonnée ». Je confirme que ce nom est très bien choisi, d’où mon titre 😉
Maintenant, je souhaite vous montrer cette belle italienne du nord où j’ai pu apprécier une fois encore la Dolce Vita du pays de mes origines…
Commençons par une vue sur le Palazzo Reale où ont résidé les souverains piémontais. J’aime aussi les toits de la ville et la couleur rouge brique omniprésente dans Turin.
Au détour d’une rue, des arcades et de merveilles bâtiments…
On arrive devant le Palazzo Madama (son nom met à l’honneur Christine de Savoie, « Madame Royale »). Vous pouvez apercevoir l’architecture hétéroclite entre notamment la façade baroque et la partie arrière qui date du Moyen-Age. A l’intérieur, on trouve même des vestiges de l’époque Romaine.
Le paysage très arboré de la ville avec ses nombreux parcs et ses montagnes en toile de fond…
L’église San Lorenzo, la Mole Antonelliana, le taureau porte-bonheur (si on marche sur ses parties intimes !) et encore le Palazzo Madama : autant de symboles de la ville.
Vue sur la Mole Antonelliana lors d’une petite marche matinale qui permettait de vérifier la forme de notre petite équipe de blogueurs.
Un exemple d’arcades parmi les 18km que possède la ville…
La Piazza San Carlo, toute carrée et bordée de nombreux cafés très typiques, de Palais et d’églises…
A gauche, toujours la Mole qui abrite aujourd’hui le musée du cinéma (je vous en reparlerai) et qui à l’origine aurait dû devenir une synagogue ! A droite, un de mes bâtiments coup de cœur pour sa façade bien color-block !
La place de l’Hôtel de ville a été investie par l’artiste Buren dont j’avais déjà aimé les installations au Grand Palais à Paris, ainsi qu’ à Nantes.
Toujours sur cette place, se trouvait un marché avec de délicieux produits locaux. J’ai craqué pour la charcuterie. Mais j’aurais également eu envie d’acheter ces jolies courges…
On continue la balade, parce qu’il faut bien éliminer toutes les bonnes choses goûtées à Turin – d’ailleurs, j’ai quand même réussi à prendre 1kg durant le week-end. Voyager en Italie est vraiment trop dangereux ! Bref, continuons la marche à travers les rues et les arcades…
La superbe galerie de l’Industrie Subalpine, de style Art Nouveau…
On devine le Palais Carignano qui abrite le musée du Risorgimiento Italien.
La douceur du Pô. Je rappelle que nous sommes en pleine ville : étonnant non ?
L’immense place Vittorio Veneto qui donne sur le fleuve et où l’on peut se retrouver le soir pour boire un verre en terrasse. J’ai pris une « Caipiriniassima » : ben c’était trop fort pour moi 😉
La traversée du Pô pour rejoindre mon hôtel… N’est-ce pas super romantique ?
Merci à l’Office du Tourisme de Turin, à la SNCF et à Incoming experience pour ce chouette week-end dans la bonne humeur !
La prochaine fois, je vous parlerai plus particulièrement de Turin pour les enfants car c’est une belle destination pour toute la famille !