La Chine me manque. Je vous en avais déjà parlé : je suis passionnée par ce pays depuis que je suis toute petite. Mon père nous emmenait au restaurant chinois tous les dimanches depuis mes 3 ans. Je ne sais pas si ça vient de là. Pas seulement. Il y a eu les livres de Pearl Buck et puis mon goût pour le dessin à l’encre de Chine. J’ai lu de plus en plus d’ouvrages sur la Chine ou de romans qui se passaient là-bas. Je me suis mise au mandarin à l’université. J’ai appris 1500 caractères. J’ai peur de tout avoir oublié. C’est si difficile. J’ai voyagé plusieurs fois en Chine : j’ai visité le Yunnan, Shanghai, Xi’An, les pains de sucre de Yangshuo, et puis le Xinjiang à l’extrémité ouest. J’ai suivi la route de la soie, je suis montée au somment de montagnes sacrées, j’ai traversé des rizières, visité des temples et toujours j’ai été fascinée, dépaysée comme jamais. Parfois agacée, parfois fatiguée car au fin fond de la Chine pas toujours facile de se faire comprendre ! Déjà que le mandarin n’est pas simple, mais en plus dans certaines ethnies personne ne le parle et quand on sait que la prononciation est déjà compliquée à la base, les accents des différentes régions ne facilitent pas les échanges. J’étais choquée par les gens qui crachent dans la rue, par le manque d’hygiène des toilettes dans des zones reculées mais combien de fois ai-je été sous le charme de l’accueil que nous avons eu dans les provinces, des sourires édentés des mamis. Tant de gens nous ont invité chez eux ou au restaurant à dîner. Tant de gens ont voulu partager avec nous. J’ai souvenir de longues heures en train pendant lesquelles j’expliquais WikiPédia et globalement internet à un jeune chinois, j’ai souvenir d’avoir suivi les JO dans une ambiance festive, d’avoir été chaleureusement recueillie au Jour de l’An. Et puis, pendant un mois, avec mon chéri, nous nous sommes posés à Beijing. Je voulais prendre des cours de mandarin pour me perfectionner et profiter de cette ville au patrimoine historique si riche.
Aujourd’hui, je vous montre la Cité Interdite (« Cité Pourpre Interdite » de son vrai nom…) que je me suis empressée de visiter dès notre premier jour à Pékin. Cette Cité construite au XViè siècle était la résidence de l’Empereur (24 empereurs se sont succédés jusqu’en 1911). La Cité occupe 72 hectares. Une visite passionnante !
La prochaine fois, j’ai très envie de vous parler de notre vie pendant un mois dans les hutongs. Et puis, il y a tous les sites incontournables de Beijing : la place Tian’anmen, le temple du ciel, le palais d’été, les parcs…etc. , et à quelques kilomètres : la Grande Muraille bien sûr !
Bref, la Chine me manque. Nous y retournerons certainement avec les enfants. Reste à savoir quand. En attendant, de temps en temps, je vous parlerai de mes souvenirs de Chine…
Et vous ? Attirés par la Chine ?
10 réponses à “Souvenirs de Chine : la Cité interdite à Pékin”
Comme toi, la Cité interdite a constitué la première visite lorsque j’ai posé le pied sur le sol pékinois… Mais perso, j’ai été un peu déçue par les commentaires du guide et ai fini par m’y ennuyer… 🙁
Aaaah la Chine et moi… c’est une longue histoire d’amour!
J’ai découvert le chinois en 2001 en première année de fac. J’ai visité Pékin, la première fois, en 2004. J’ai vécu un an à Chengdu de 2004 à 2005. Et puis, il y a eu Taiwan! Pendant 7 ans. Taiwan a pris mon coeur, Formose a volé mon coeur. J’aime la Chine, j’y suis retournée régulièrement: Shanghai, Xi an, Kun ming, Chengdu, Lijiang… et bien d’autres (Canton, Xuzhou…) mais Taiwan c’est un lieu qui est à mi-chemin entre la Chine et le Japon. Beaucoup plus reposant. Même si pour la beauté du pays, on ne peut comparer avec la Chine qui est grandiose.
Mon amour, c’est avant tout la langue, je n’ai jamais arrêté d’aimer cette langue. Le chinois, c’est pour la vie.
Je parle couramment depuis quelques années, ça me manque terriblement de ne pas pouvoir le parler ici en France. Tu perds oui… mais ça revient vite aussi!
J’ai appris les complexe en 4 mois et maintenant, je ne peux plus lire les simplifiés.
Hong Kong m’a tapé dans l’oeil à plusieurs reprises et Singapour, une vraie révélation!
J’ai étudié régulièrement même quand je travaillais, en 2011/2012 j’ai repris un an de cours (2 heures par jour) ça m’a fait prendre un gros niveau sur les bases acquises au quotidien.
Merci pour ce petit rappel de la cité interdite que j’ai vue il y a bien longtemps!
Ca m’a donné envie de refaire un article sur mon endroit préféré à Taiwan: Penghu.
Oui… c’est cet endroit qui a été touché par un crash il y a quelques jours. très dur.
La Chine ne m’attirait pas plus que cela jusqu’à tes billets sur ton tour du monde. Depuis, j’avoue que certains paysages donnent envie d’aller les découvrir!
Ah je ne savais pas que tu avais étudié le chinois… ça a du beaucoup t’aider car comme tu le dis ce n’est pas toujours facile de communiquer… je dois dire que je suis souvent contente d’avoir appris certains caractères japonais, d’origine chinoises, pour pouvoir au moins savoir si je commande du poulet, du poisson ou autre…
Pour répondre à ta question OUI, attirée par la Chine mais plus par la Chine côté nature que par ses grande villes… comme tu l’as déjà vu sur mon blog je préfère de loin le Yunnan à Shanghai
En tout cas j’encourage tes lecteurs-trices de venir y faire un tour, c’est un beau pays qui change TRES TRES vite
Je suis toujours très partagée concernant la Chine.
J’ai souvent entendu des témoignages tels que le tien et en même temps, au même titre que l’Inde, ce pays a l’air d’être assez redoutable. Je pense qu’il faut y aller assez préparé, non ?
Oh là, je suis preneuse si tu parles régulièrement de la Chine, car c’est un objectif pour le prochain grand voyage pour Mini Voyageuse qui en rêve!
J’avais également adoré la cité interdite et récemment ma loupiotte me disait qu’elle voulait voir la grande muraille en vrai. Mais je ne me sens pas prête à retourner à Chine.
Qu’est-ce qui te freine ?
Merci pour ces belles photos ! Elles m’ont rappelé un voyage de deux semaines en Chine, pour le boulot. J’attendais beaucoup de la cité interdite. Nous l’avons visitée au pas de course, et avons sagement suivi notre guide dans les parties les plus connues. J’aurais tellement préféré m’éloigner de la foule et me perdre dans tous ses recoins. Néanmoins, ça reste une visite inoubliable.