Cet été, nous avons passé une semaine dans le sud de la Sardaigne avec les enfants. Nous avions très envie de retourner sur cette île après nos deux semaines dans le nord de la Sardaigne il y a quelques années déjà. Les plages et la gastronomie sardes étaient ce que nous recherchions avant d’attaquer la rentrée des enfants ! Cette fois-ci, nous avons choisi d’effectuer une boucle à partir de Cagliari, à la découverte de toute la moitié sud. Nous avons tourné dans le sens inverse des aiguilles d’une montre mais peu importe. C’était le hasard de nos hébergements. Si vous aussi, vous envisagez de découvrir le sud de la Sardaigne lors d’un roadtrip en famille, alors voici toutes les infos !
Age des enfants lors de ce voyage : 13 ans pour Ticoeur et 11 ans pour Titpuce.
Période du voyage : nous sommes partis la toute dernière semaine d’août afin d’avoir moins de monde car la Sardaigne est très fréquentée pendant les trois premières semaines d’août. Début juillet serait également une bonne période (voir notre voyage précédent dans le nord de la Sardaigne).
Météo : Nous sommes arrivés juste après de forts orages en Méditerranée. Résultat ? Les températures étaient à peine au-dessus de 20 degrés et la mer s’était bien refroidie. Nous avons eu énormément de vent également. Au final, alors que nous pensions surtout profiter des plages, nous avons changé nos plans et nous avons pas mal marché et profité des sentiers de randonnées. Nous nous sommes adaptés et nous avons passé une belle semaine ! De toute façon, la météo c’est toujours aléatoire et au moins, nous avons évité la canicule !
Notre itinéraire d’une semaine dans le sud de la Sardaigne :
Très exactement, nous avons passé 8 jours dans le sud de la Sardaigne. Pour effectuer notre roadtrip, nous avons loué une voiture à l’aéroport de Cagliari.
Jour 1 : arrivée très tardive à Cagliari.
Nous récupérons la voiture de location et nous rejoignons notre chambre d’hôte située à quelques kilomètres à l’ouest de Cagliari, à Capitana : Casa Is Meris. Nous avions deux chambres très simples, situées à l’étage de la maison des hôtes. Une adresse économique sans prétention mais nous avons apprécié la grande gentillesse des propriétaires qui nous ont accueillis. Nous avons eu un bon petit déjeuner maison le matin dans le jardin. J’ai pu papoter en italien avec nos hôtes. Que j’aime cette langue !
Jour 2 : Cagliari et Nora
il y a trop de vent pour aller à la plage. Nous décidons d’aller à Cagliari. Là-bas, nous faisons une petite randonnée en bord de mer vers le point de vue de la Selle del Diavolo (ça grimpe !). De là haut, on voit toute la célèbre grande plage du Poetto.
Après cette grimpette, on rejoint le vieux centre de Cagliari, plutôt agréable. On fait le tour de la zone commerçante, on passe devant le bastion de Saint Remy puis on se pose pour un Spritz & aperitivo (formule à seulement 5€) à la terrasse du café Tiffany. Une très bonne adresse fréquentée par les locaux !
Nous nous arrêtons ensuite à un coin de rue pour déguster une glace et nous partons en direction du site archéologique de Nora, une heure à l’est de Cagliari. Nous rejoignons la visite en anglais car il n’y pas de guide francophone ce jour-là et nous n’avons pas envie de prendre un audioguide. La visite a duré une heure et les commentaires du guide étaient intéressants. On peut voir de belles mosaïques. Il y a une agréable petite plage au niveau du parking mais il y avait trop de vent et l’eau était très fraîche sinon, cela me semble un bon spot baignade.
Sur le chemin du retour vers Cagliari, on repasse devant les réserves de flamands roses. Nous n’avons pas trouvé d’endroit pour s’arrêter le temps de quelques photos mais nous avons vu énormément de ces jolis oiseaux roses en vol ou dans l’eau lors de notre passage. Pour dîner, à Cagliari, nous commandons, à L’Osteria Gioia & Gusto nos premières pâtes à la boutargue du séjour. On adore ça ! (Le cadre est un peu froid mais la cuisine est excellente). Retour dans notre chambre d’hôtes à Capitana.
Jour 3 : Villasimius, ses plages, ses fonds marins
C’est à Villasimius que nous avons vu les plus belles plages de notre semaine sarde. Le Cap Carbonara est réputé pour la clarté de l’eau et les fonds marins. D’ailleurs, si j’avais trouvé un hébergement dans ce coin, on s’y serait posé 2 ou 3 nuits pour vraiment profiter de la mer et du cadre. Mais c’est la partie la plus prisée du sud et il faut croire que réserver trois mois plus tôt ne suffit pas pour dénicher la bonne adresse ! Anticipez plus que nous si vous souhaitez vous baser dans la région de Villasimius. Pour nous, c’était donc une grande journée seulement. J’avais réservé une sortie snorkeling et plongée (snorkeling pour Papa Voyage et moi et baptême de plongée pour Ticoeur et Titpuce). Que dire ? C’est un bon endroit pour ce type d’activités et les tarifs plongée sont intéressants. Par contre, j’ai fait l’erreur que je ne ferai plus jamais : j’ai réservé d’avance (une semaine avant). Finalement, la météo n’était pas du tout favorable le jour J et le prestataire n’a pas annulé alors que franchement il y avait un vent vraiment trop fort ! Du coup, ce n’était pas agréable du tout entre les grosses vagues, le mal de mer et l’eau froide ! Heureusement que nous nageons bien et que nous ne sommes pas frileux. Nous avons courageusement bravé les éléments mais ce n’était pas une partie de plaisir et j’en veux au prestataire qui aurait dû annuler au vu des conditions météo ! Moralité de l’histoire : oui c’est une bonne idée de faire une sortie snorkeling ou un baptême de plongée à Villasimius mais je conseille de ne réserver qu’un jour ou deux avant quand vous êtes quasi certains de la météo !
Après, vous pouvez simplement emmener votre matériel de snorkeling et profiter des jolis fonds à partir d’une des superbes plages du coin comme par exemple : la plage de Simius, la plage ou cala de Porto Giunco, la plage de Timi Ama ou encore la plage de Punta Molentis.
Nous longeons ensuite la côte sud-est. Nous faisons un stop près de magnifique Piscina rei, très belle plage où nous retrouvons des cousins de Papa Voyage en vacances là-bas :
En fin d’après-midi, nous atteignons le Golfe d’Oresei. Nous nous posons dans le village de Baunei qui bénéficie de superbes vues sur les montagnes de la région. Je ne vous conseille pas notre appartement car nous l’avons trouvé trop cher pour sa simplicité mais je dois dire que la terrasse sur le toit de l’immeuble était incroyable ! En vous y prenant en avance, vous ne devriez pas avoir de mal à trouver un bel hébergement avec vue à Baunei.
Puis nous retournons en bord de mer (à 15 minutes seulement de Baunei) pour une balade au niveau du rocher Pedra Longa.
De retour à Baunei pour le dîner, nous dénichons un excellent restaurant avec une magnifique vue panoramique : Le Radici. Nuit à Baunei.
Jour 4 : le Golfe d’Oresei en mode rando
De bon matin, nous partons pour la rando vers la Cala Goloritze. Avant de vous parler de cette randonnée, sachez que la majorité des touristes opte plutôt pour une excursion bateau d’une journée à la découverte du Golfe d’Oresei. Pourquoi n’avons-nous pas fait ce choix ? Ces bateaux, en été sont plein à craquer et trop nombreux donc nous trouvons ce genre d’excursions désagréables même quand le cadre est paradisiaque. De plus, les tarifs pratiqués en haute saison sont franchement indécents ! Il y a aussi l’option de se louer un petit bateau moteur sans permis juste pour vous et votre famille mais avant de vous lancer dans un tel projet, pensez bien à l’énorme budget essence que cela représente et dont aucun loueur de vous parlera ! Bref, hors saison, je pense que l’excursion bateau peut s’avérer un bon choix pour découvrir les différents spots du golfe (moins de monde et prix plus attractifs) mais en juillet – août, les inconvénients étaient trop grands pour nous. En plus, vous le savez : nous aimons randonner et nous avons eu beaucoup de chance car les températures n’étaient pas élevées pendant notre séjour en Sardaigne donc l’option terrestre était adaptée dans notre cas ! Voici les détails de cette rando vers la Cala Goloritze : nous avons marché 1h15 à l’aller et 1h25 pour le retour (car il faut remonter). La crique de Cala Goloritze est belle. Au début, nous avons eu peu de monde puis quelques groupes venus des bateaux d’excursions sont arrivés alors nous sommes repartis après avoir quand même profité de la baignade. Attention : pour avoir le droit d’emprunter le chemin jusqu’à la cala, il faut réserver en avance sur ce site car il y a des quotas et il faut payer l’accès. Aussi, le passage est interdit sans bonnes chaussures (baskets fermées ou chaussures de randos). Il y a un poste de contrôle à l’entrée du sentier.
Après une part de pizza et une glace au village de Baunei, nous partons en direction du canyon Gola di Gorropu pour notre deuxième grande rando de la journée. Nous marchons 1h20 en descente, à travers un paysage de montagnes, de végétation méditerranéenne et quelques passages de pierres. Après cette longue descente, nous arrivons à l’entrée du canyon situé au fond de la vallée puis il faut payer l’accès pour le canyon qui est vite vu hélas. Nous effectuons le retour en 1h40 (ça grimpe !). Nous commençons à bien sentir nos jambes ! C’était une chouette rando mais nous avons trouvé décevant de devoir payer une fois en bas, pour la partie canyon (partie trop courte et donc prix un peu haut). Des guides essaient de vous vendre des retours en 4×4 mais franchement c’est un peu l’arnaque côté prix et en vrai cela n’évite pas toute la montée de retour donc autant tout faire à pied !
Enfin, nous rejoignons le superbe refuge Rifugio Gorropu qui bénéficie d’une magnifique vue sur les montagnes. Très bon dîner dans une bonne ambiance et un personnel très aimable. Nous dormons sur place : chambre quadruple, simple, mais quel cadre naturel !
Jour 5 : le Golfe d’Oresei partie nord
Après un excellent petit déjeuner au refuge, nous descendons vers la toute petite Cala Fuili. Ici, les bateaux touristiques ne s’arrêtent pas donc l’endroit est très tranquille (en tout cas en cette fin de saison et en matinée). La descente à pied depuis la route située juste au-dessus est rapide et facile.
Nous partons ensuite vers un village que j’ai trouvé très intéressant : le village d’Orgosolo, dans l’arrière-pays du Golfe d’Oresei. Dans les rues de ce gros bourg, on peut voir plus de 300 « murales » ! Il s’agit d’art mural. Une tradition des lieux. On y trouve des dessins politiques (pas trop ma tasse de thé) mais aussi de belles scènes de la vie quotidienne peintes en couleurs sur les murs de ce village plutôt rebelle ! Nous déjeunons sur la place du village : vous verrez, il y a un grand stand qui fait des planches de fromages et charcuteries du coin.
Dans l’après-midi, nous quittons cette région de Sardaigne et nous traversons l’île dans sa largeur car la suite de notre itinéraire consiste à redescendre par la côte ouest. Nous nous posons d’abord dans notre hôtel afin de profiter de la piscine et d’un temps de repos (ça nous arrive !). L’hébergement est un peu au milieu de nulle part mais notre chambre et la piscine sont fort agréables ! C’est le meilleur hébergement de notre séjour en Sardaigne : Locanda Da Renzo.
Nous partons ensuite découvrir le bord de mer de ce côté-ci. Notre premier stop n’est pas un succès : la fameuse plage Is Arutas ne nous plaît pas : trop longue, sans charme particulier et beaucoup d’algues lors de notre passage. Par contre, nous continuons vers le cap San Giovianni du Sinis et là tout nous plaît : la balade jusqu’au bout du cap (compter deux bonnes heures de marche en aller-retour). Il y a de très belles petites plages le long du chemin. L’eau y est très clair. Aussi, au début du cap, on passe devant le site archéologique de Tharros : quelques ruines, pas grand chose mais c’est sympa à voir (on voit tout de l’extérieur donc nous ne l’avons pas visité).
Pour dîner, nous nous arrêtons dans la petite ville d’Oristano (qui n’a rien de spécial) mais il y a du choix côté restaurants. Nous dînons dans la trattoria Da Sid (c’est très bon !).
Jour 6 : la Costa Verde, ses dunes et son passé minier
Après un excellent petit-déjeuner en terrasse dans notre hôtel, nous descendons la côte ouest et nous entrons sur la Costa Verde avec un premier stop au niveau de la Torre dei Corsari.
Puis c’est partie pour l’aventure ! Nous nous dirigeons vers la spiaggia di piscinas où se trouvent de belles dunes dorées. Comme nous n’avions rien lu avant d’y aller, nous sommes surpris de nous retrouver sur une piste pour la fin du trajet. Le chemin n’est pas mauvais donc nous continuons (nous avons une voiture classique, pas un 4×4). Soudain, nous sommes bloqués par un cours d’eau. Nous nous apprêtons à faire demi-tour et à abandonner notre excursion mais des locaux nous doublent avec une petite voiture similaire à la nôtre et nous pouvons donc voir que ça passe facilement même avec les roues dans l’eau ! L’endroit est sauvage, dépaysant. Les dunes sont hautes. Un petit coin d’Afrique en Méditerranée !
Prochain stop : la grotte de Su Manau. On y voit de très belles formations, avec des volumes impressionnants. Cela nous a bien plu !
Puis nous allons sur la plage de Cala Domestica. L’endroit est beau mais l’eau n’y était pas très claire lors de notre passage. Nous n’y restons pas longtemps.
Au lieu d’un stop baignade, nous choisissons de rejoindre le village de Nebbida où nous profitons de la « passagiata » (chemin aménagé où les locaux se retrouvent le soir pour la balade digestive). Cette promenade nous permet d’admirer le rocher du Pain de Sucre sur la mer. Un très beau décor !
Enfin, nous regagnons la ville d’Iglesias, au passé minier. Nous y avons réservé une chambre dans un vieil hôtel de style rococo : l’Euro hôtel. Il a un petit côté vieillot mais il a conservé le charme d’antan. Un bon rapport qualité-prix, on le conseille. Il témoigne de l’architecture des belles demeures qui appartenaient aux exploitants des mines de la région. Pour le dîner, nous nous régalons avec les meilleurs pizzas de notre séjour chez Sa Matracca. Nous dégustons sur l’une des petites tables disposées dans la rue de délicieuses pizzas dont une incroyable pizza buffala-mortadelle-pistaches !
Jour 7 : l’histoire des mineurs et le sud-ouest
Je suis passionnée par l’histoire des mines en général. Mes deux grands-pères étaient mineurs alors le sujet me touche beaucoup. Ne pas oublier les conditions horribles de travail dans les mines et connaître aussi l’héritage socio-économique de ces exploitations. Les mines sont toujours l’occasion d’un intéressant cours mêlant Histoire, géographie et chimie ! Par conséquent, j’ai profité que nous étions dans une région au dur passé minier pour réserver un visite guidée sur un ancien site minier (Su Surfuru) avec un ancien mineur. Le tout en italien ! Donc si vous n’êtes pas totalement à l’aise en italien (version sarde en plus !), vous ne pourrez pas profiter de cette visite. J’ai servi de traductrice à Ticoeur, Titpuce et Papa Voyage. Nous avons passé deux heures très instructives et émouvantes avec Salvatore ! C’est une visite gratuite mais nous avons choisi de faire une donation à la fin pour les aider à développer leur projet de musée et la mise en sécurité des galeries afin de pouvoir y accueillir des touristes (pour l »instant, on peut visiter les installations autour de la mine mais on ne peut pas entrer dans la mine).
Pour compléter notre périple minier, nous souhaitons voir Porto Flavia où avaient lieu les gros chargements de minerais vers de gros bateaux. Pour apercevoir l’endroit sur la falaise d’où la marchandise sortait, nous louons un pédalo à spiaggia di Masua et nous approchons des lieux par la mer :
Le retour est très compliqué car le vent se lève et devient très violent ! Même en pédalant de toutes nos forces nous n’arrivons pas à avancer avec le vent de face ! Les loueurs de pédalo viennent à notre rescousse avec un bateau à moteur pour nous ramener vers la plage ! Quel stress !
Le soir, nous rejoignons le village de Portoscuso. Il y a une zone industrielle qui ne paye pas de mine mais malgré tout, ce village de bord de mer a du charme et c’est vivant en soirée, avec pas mal de terrasses animées. Nous dormons dans le B&B dei Limoni. C’est propre et les lits sont très confortables. Le petit déjeuner est très copieux (surtout sucré). Malgré tout, c’était cher pour ce que c’était et nous nous sommes sentis un peu à l’étroit dans les pièces et dans la courette.
Jour 8 : Sant’Antico
L’objectif de la journée est de visiter, plus au sud, l’île de Sant’Antico que l’on atteint via un pont. Cette île a été une déception de notre séjour. J’en avais entendu trop de louanges ! Au final, nous n’avons pas été emballés plus que ça. Il y avait pas mal d’algues sur les plages. Nous avons quand même trouvé une crique rocheuse où les enfants ont fait du snorkeling (près de Cala Sapone). Dans la ville de Sant’Antico, la rue principale a l’avantage d’être arborée et donc ombragée mais nous n’avons pas eu de coup de cœur.
En milieu d’après-midi, nous quittons cette petite île et nous roulons jusqu’à Su Giudeu. Le sable est beau, les plages s’enchaînent et il y a de petites dunes blanches. La mer est agitée. Nous nous posons et admirons les kite-surfeurs. Un bel endroit !
Enfin, nous rejoignons Cagliari pour notre dernier dîner. Nous choisissons une terrasse en bord de mer sur la plage du Poetto au restaurant Frontemare. C’est très bon ! Un beau final !
Sud de la Sardaigne ou Nord de la Sardaigne : qu’avons-nous préféré ?
C’est une question que l’on m’a posé plusieurs fois. Il y a évidemment de magnifiques endroits aussi bien dans le nord que dans le sud. Personnellement, nous avons préféré nos vacances dans le nord de la Sardaigne pour les raisons suivantes (certaines sont juste liées au contexte) :
- Dans le nord de la Sardaigne, il y a bien plus de plages paradisiaques du type Maldives avec un sable incroyablement blanc ! Voir mon article : la Sardaigne, une histoire de plages. Pour profiter de ces plages il est important de ne pas aller dans le nord de la Sardaigne en août car c’est vraiment très très fréquenté ! Nous y étions début juillet et c’était parfait !
- Snorkeling : dans le nord, nous avons trouvé que c’était vraiment idéal. Dans le sud, il n’y a que dans la zone de Villasimius que nous avons trouvé de bons spots mais n’hésitez pas à partager vos tuyaux en commentaires !
- Jolies villes : dans le nord de la Sardaigne nous avons beaucoup aimé Bosa. Toujours au nord, Alghero vaut le détour et Olbia est très animée. Dans le sud, Cagliari était sympa. Les autres petites villes ne nous ont pas marquées.
- Nous avons passé deux semaines dans le nord de la Sardaigne versus une semaine dans le sud donc cela nous a permis d’explorer beaucoup plus d’endroits, de criques et de plages.
- Dans les deux cas, il y a des paysages côtiers variés et contrastés : la côte découpée du nord, les très recherchées plages blanches du nord-est, les plages de sable blond dans l’ouest (du nord au sud), le golfe et ses montagnes dans l’est, le cap du sud-est, etc…
- Il y a plus de grands espaces sauvages dans le sud de la Sardaigne, surtout le long de la côte ouest. Le nord est plus habités, plus fréquentés, plus construit.
- Nous avons eu bien plus de chance avec la météo lors de notre séjour dans le nord de la Sardaigne mais ça c’était juste le hasard ! Cela aurait pu tomber autrement !
- Enfin, le Golfe d’Oresei, que nous conseillons vivement est au milieu de la Sardaigne. Vous pouvez aussi bien y aller lors d’un itinéraire Sardaigne nord que lors d’un itinéraire Sardaigne sud ! D’ailleurs, nous aurions dû y rester une nuit de plus pour découvrir d’autres criques.
- Retournerons-nous dans le nord de la Sardaigne ? On aimerait y retourner en basse saison, pour découvrir les îles de la Madeleine que nous ne connaissons pas encore.
- Retournerons-nous dans le sud de la Sardaigne ? Oui, avec moins d’étapes : nous essaierons de réserver un hébergement du côté de Villasimius et peut-être un autre sur la côte ouest dont nous avons aimé l’aspect sauvage et les grands espaces.
- Evidemment, si vous avez beaucoup de temps, n’hésitez pas à rester trois bonnes semaines pour faire un grand tour de Sardaigne !
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Et vous ? Tentés par des vacances dans le sud de la Sardaigne en famille ?
