Cette année, je vais fêter mes 40 ans. Gros coup de vieux mais au moins je ne suis pas la seule 😉 La plupart de mes amis d’enfance ainsi que ceux de mon mari fêtent forcément aussi leurs 40 ans. Ces amis de longue date avec qui nous avons partagé tant de bons moments et avec qui nous souhaitons passer ce cap ! Alors depuis le début 2015, les invitations commencent à fuser et bien souvent, ces fêtes de 40 ans vont nécessiter quelques petits voyages ! C’est ça quand on a des amis originaires d’un peu partout ! Du coup, j’ai un peu l’impression que les 40 ans vont nous faire autant bouger que les années où tout le monde se mariait !
Pour l’instant, nous avons des 40 ans à fêter à :
Alicante : olé ! Ce serait sympa de retourner dans cette ville espagnole de la Costa Blanca, avec ses petits bars et restaurants, son ambiance étudiante… et nous en profiterions pour revoir Valence avec son aquarium, son marché, son très joli centre comme le montrent ces cartes postales…
De Cabu, on connaît peu les croquis de voyages ; pourtant le dessinateur était un grand voyageur. Dans ma bibliothèque, un livre de lui : « Voyages au bout du crayon »… Un recueil de dessins que Cabu a ramenés de ses très nombreux voyages au Japon, en Chine et en Inde. Cabu qui avait très peur de prendre l’avion mais sa curiosité était plus forte. Des pays qui le fascinaient, l’intéressaient… Des croquis où chaque personne qui a voyagé en Asie retrouve des souvenirs de son voyage là-bas.
Pour moi, c’est le sourire assuré en regardant les illustrations des toilettes en Chine, de l’ambiance le soir à Tokyo, des vaches sacrées en Inde, des bus bondés, des tuk-tuks, des milliers de bicyclettes, etc. On voyage à Shanghai, à Hokkaido, à Benares… Les dessins sont mis en couleur par Wozniak : certains sont très beaux, d’autres sont comment dire… caustiques ! Cabu ne perd pas son sens critique : il a l’œil du voyageur mais aussi celui du journaliste et celui du critique… Tous ces dessins, ils les a réalisés sur une période de dix ans dans les années 90, pour nous ramener un reportage tout au crayon de cette Asie qui l’attirait.
Je suis en train de demander un nouveau passeport pour mon Ticoeur en prévision de notre périple au Sri Lanka, alors je me suis dit que c’était l’occasion de vous parler de la nécessité du passeport pour les enfants et de vous signaler ses particularités. Voici donc quelques informations importantes à connaître :
Si vous avez besoin d’un passeport pour vous, alors votre enfant aussi. Les mêmes règles s’appliquent aux adultes et aux mineurs, même pour un bébé :
Quand j’étais petite on pouvait mettre les enfants sur le passeport des parents mais ça n’existe plus. L’enfant doit avoir son propre passeport.
Par contre, si la destination n’exige pas de passeport pour vous (par exemple, la carte d’identité suffit dans l’Union Europe, en zone Schengen, en Suisse et autres) alors c’est pareil pour l’enfant. Dans ce cas, faites juste faire la carte d’identité pour votre enfant. Elle est gratuite et valable 10 ans.
Le passeport se fait en mairie sauf à Paris où c’est la préfecture de police qui s’en charge. Dans tous les cas, rapprochez-vous de l’administration de votre département pour connaître la liste des pièces à fournir et avoir une idée des délais, parfois longs, attention !
Pour tous les détails pratiques (pièces à fournir, etc), vous pouvez lire les informations officielles, très complètes ici ou ici.
L’autorisation de sortie du territoire pour les enfants voyageant seuls n’existe plus depuis 2013.
Comme pour vous, prévoyez de scanner le passeport et d’avoir une copie électronique accessible sur internet au cas où… (personnellement je me l’envoie par mail)
Néanmoins, il y a des différences entre le passeport d’un adulte ou d’un mineur :
Le passeport d’un mineur n’est valable que 5 ans et pas 10 ans comme pour les personnes majeures. Ainsi, mon Ticoeur, grand voyageur a déjà besoin de son 2iè passeport puisque je lui avais fait faire son premier alors qu’il n’avait que trois mois !
Petite consolation, le timbre fiscal est moins cher pour les enfants et dépend de l’âge : voir liste des tarifs.
Il n’y a pas d’empreinte digitale pour les enfants de moins de 12 ans.
Conseil et anecdote concernant la photo d’identité de bébé :
Rien de plus pénible que de voir son dossier refusé car la photo n’est pas aux normes ! Cela m’est arrivé pour Ticoeur quand il avait trois mois. L’agent a regardé la photo que nous avions prise nous-mêmes à la maison, et là, alors que j’avais déjà attendu mon tour pendant une heure, il me dit qu’il ne peut pas accepter mon dossier car on ne voit pas le cou de mon bébé sur la photo ! Nous étions pourtant fiers de notre cliché qui semblait respecter tous les critères nécessaires mais le coup du cou (;-)), je ne m’y attends pas ! Dépitée, je suis rentrée à la maison et on a refait une séance photos sans succès. Allez-y pour voir le cou d’un bébé ! Bref, on a compris qu’il fallait qu’on s’en remette à un professionnel. Dans ma rue, j’ai vu un photographe qui faisait de la publicité sur sa devanture (spécialiste photo d’identité pour bébé) : et il disait vrai ! Il a été d’une patience incroyable ! Il nous a montré comment tenir la tête du bébé et puis surtout il a dû prendre beaucoup de clichés pour avoir le bon, sans sourire, sans pleurs et avec le cou 😉 Finalement c’était pas cher payé pour la durée et la qualité de la prestation ! J’espère qu’il y a de nombreux photographes comme lui ! Bref, pour un bébé, je vous déconseille la photo maison ou encore le photomaton 😉
Enfin, pour vérifier que le passeport est valide et qu’il n’est pas perdu, il ne faut pas attendre la veille du départ ! … Les copains et copines se reconnaîtront 😉
Nous avons profité de nos vacances de Noël dans ma belle-famille pour faire quelques balades dans les villages autour de Stuttgart. Je vous emmène donc à Plochingen, Kirchheim et Beuren en Bade-Wurtemberg…
Plochingen, je ne connaissais pas encore. On y trouve deux curiosités architecturales : la première œuvre s’appelle en français « Les Toilettes » et justement il s’agit de toilettes publiques réalisées par l’artiste français Tomi Ungerer, illustrateur et écrivain alsacien. L’idée de départ ? Proposer des toilettes que personne n’aura de mal à trouver 🙂 Défi gagné : ces toilettes sont en plein centre, imposantes et colorées ! Tout près de la rue piétonne principale et elles ne passent clairement pas inaperçues !