Nous avons profité de notre séjour dans la région de Stuttgart chez mes beaux-parents pour visiter à nouveau le zoo Wilhelma. Il faut dire qu’il faisait 20°C la semaine dernière en Allemagne, et puis évidemment, une sortie au zoo avec les enfants c’est toujours une valeur sûre : ils adorent ! Wilhelma est vraiment un zoo qui mérite le détour : il possède un magnifique jardin botanique très romantique, des bâtiments historiques de style mauresque et puis des animaux pour le plus grand plaisir de Ticoeur et Titpuce. La beauté des lieux s’explique par son origine : Guillaume Ier a fait construire ce parc au XIXiè siècle pour en faire des jardins royaux. Le style mauresque confère à Wilhelma des airs de l’Alhambra de Grenade. D’ailleurs le zoo est surnommé « l’Alhambra sur le Neckar » (le Neckar étant le nom du fleuve juste à côté). Si vous passez quelques jours près de Stuttgart, Wilhelma est clairement dans notre top 10 des sorties avec enfants en Bade-Wurtemberg.
Voyez plutôt comme le jardin est romantique et dépaysant…
Vous vous souvenez sans doute que cet été nous avons voyagé à vélo le long de l’Atlantique. Sur notre parcours de 300 km, deux étapes coups de cœur : notre journée en famille sur l’Ile d’Oléron et notre arrivée au Cap Ferret. Je vous avais promis un billet sur chacune de ces destinations mais le temps file et je n’avais toujours pas eu le temps de vous raconter notre séjour au Cap Ferret. Je profite de la vague de froid qui vient d’arriver pour mettre un peu de soleil sur le blog ! Donc direction le Cap Ferret !
Le Cap Ferret, c’est une longue histoire, c’est l’endroit où mon chéri a passé ses étés quand il était petit. Il avait envie d’y retourner, alors nous en avons fait la destination finale de notre périple sur la Vélodyssée. Ainsi, Ticoeur et Titpuce ont pu jouer sur la même plage qui apparaît dans les vieux films Super 8 que nous regardons pendant les longues soirées d’hiver.
Nous y étions mi-juillet et j’ai trouvé que c’était calme… Une ambiance marine reposante. Peut-être que les hordes de touristes débarquent plutôt en août. En tout cas, beaucoup de quiétude.
Au programme : la vue sur le Bassin d’Arcachon et la Dune du Pilat…
Vous êtes nombreux à vous étonner que j’aie peur de l’avion. Pourtant cette peur peut frapper à la porte de chacun qu’il soit passionné de voyages ou pas ! Et justement quand on aime voyager, qu’on n’imagine pas une vie sans voyages, alors cette angoisse de monter dans un avion est un énorme handicap. Je vous raconte aujourd’hui comment j’ai décidé de me prendre en main en suivant un stage au Centre de Traitement de la Peur de l’Avion (CTPA).
Xavier Tytelman, co-fondateur du Centre de Traitement de la Peur de l’Avion et un de nos formateurs !
Depuis quand ai-je peur ?
Voici un rapide historique de ma peur : elle n’a pas toujours été là. A 10 ans, j’ai pris l’avion pour la première fois. C’était un vol Paris-Marseille pour aller voir mes grands-parents. Je me souviens encore de mes émotions. J’étais scotchée au hublot. Le slogan d’Air France n’existait pas encore mais il aurait eu tout son sens : « Faire du ciel le plus bel endroit de la Terre « . J’étais subjuguée. A partir de là, j’ai souvent eu l’occasion de prendre l’avion pour des trajets plus longs : les Etats-Unis, le Japon, la Chine… J’ai même volé entre Washington DC et Paris dans la nuit du « bug de l’an 2000 ! » Et puis, ma peur est apparue. J’ai l’impression qu’elle a grandi en moi, insidieusement. Elle est peut-être née au fur à mesure de quelques mauvaises expériences (fortes turbulences, plateau-repas qui volent, remise de gaz à l’atterrissage, freinage juste avant le décollage…).
S’il est vrai que je prends souvent l’avion, je l’évite aussi très souvent. En France et en Europe, je privilégie le train. En Indonésie, nous avons fait 48h de voyage en bus et ferry pour éviter la compagnie locale. En Amérique Latine, je n’ai pris que des bus. A l’Ile Maurice, je n’ai pas voulu aller à Rodrigues, pour ne pas prendre un coucou. Et depuis que je suis maman, je suis encore plus angoissée ! Mon cœur s’accélère, mes mains tremblent, surtout pendant les turbulences. Je n’arrive pas à me concentrer. Mes idées sont très noires. Je ne pense qu’aux potentielles catastrophes.
Bref, je ne veux plus que ça dure. C’est trop de fatigue, trop d’émotions à chaque voyage, trop de stress longtemps avant de prendre l’avion. J’aimerais être sereine, pour moi et aussi pour mes enfants.
C’est ainsi que dimanche j’ai suivi une grande journée de stage contre la peur de l’avion au CTPA à Paris 13iè. Nous étions un groupe de 8 stagiaires encadrés par une psychologue, un pilote et par le responsable du centre : Xavier Tytelman, spécialiste de la sécurité aérienne. J’en suis sortie ravie ! Enchantée ! J’avais hâte de partager cette expérience avec vous et avec mes amis qui ont peur de l’avion. Une journée mémorable, très enrichissante et qui portera ses fruits j’espère ! Voilà pourquoi :
Le stage « Prêt à décoller » se déroule en 3 parties différentes et j’ai trouvé que chaque partie avait un rôle clef :
1/ la partie psychologique : la raison pour laquelle j’ai voulu faire ce stage plutôt qu’un autre c’était pour la partie psychologie. Je me connais. Si on ne me donne que des explications techniques et scientifiques concernant l’avion, ça ne marche pas. Mon mari a souvent essayé croyez-moi ! Avec Margot, la psychologue du centre, nous avons pu comprendre les aspects physiologiques et naturels de la peur, les mécanismes en place ainsi que des pistes pour sortir de notre angoisse. Je pense que chaque stagiaire retient quelque chose de différent, selon son cas. On teste également la qualité de notre respiration et on apprend à l’améliorer. Pour ma part, j’ai compris qu’il fallait que j’arrête de fuir ma peur, que je me confronte elle, sinon elle ne partira pas.
2/la partie technique : même si le rationnel ne me calme pas une fois que l’avion est en pleine turbulences, les informations qu’a partagé avec nous le responsable du centre m’ont quand même permis de ne plus avoir un tas d’a priori erronés. Par exemple, saviez-vous qu’en 50 ans, il n’y a eu que 8 amerrissages, à chaque fois avec 100% de survivants ? Je ne l’aurais jamais cru ! Je croyais que les amerrissages étaient plus fréquents et à l’issue plus fatale. Et des idées reçues de ce style, il y en a plein ! On a ainsi passé l’après-midi à découvrir énormément d’informations sur la sécurité en avion. Et entendre ces informations rassurantes venant d’un spécialiste, cela a clairement plus de poids que lorsque votre entourage vous radote « mais voyons ! L’avion est le moyen de transport le plus sûr ! » (au passage c’est vrai… bien sûr… mais le savoir n’aide pas à ne plus avoir peur !).
3/le simulateur de vol : une super expérience ! La partie ludique du stage. Enfin, je dis « ludique » mais quand je me suis retrouvée aux commandes, j’ai stressé, j’étais très crispée parce qu’on s’y croirait vraiment ! Il s’agit en effet d’une reconstitution à l’identique de l’intérieur de la cabine de pilotage d’un Boing 737. Le pilote nous a fait, chacun notre tour, gérer un décollage, un tournant et un atterrissage, dans des conditions variées. Pour ma part, j’ai décollée et atterris à JFK – New York ! Sans rentrer dans aucune tour je vous rassure ! Le simulateur m’a aidé à prendre conscience de quelque chose : dans les airs, mon cerveau ne comprend rien ! Je m’explique : en avion, j’ai très peur à chaque fois que l’appareil tourne. Je me demande ce qu’il fait, où il va, pourquoi il tourne autant. Avec le simulateur de vol, j’ai vu sur le tableau de bord que quand moi j’ai l’impression qu’on fait un ou deux tours complets, en fait on ne se déplace que de quelques degrés. Cela va me permettre de relativiser les mouvements de l’avion. D’ailleurs, si vous n’avez pas peur en avion et qu’on contraire vous avez toujours voulu piloter, sachez que le simulateur de vol peut se réserver en dehors du stage pour une expérience originale et intense !
Entrée du simulateur
Brief du pilote : nous allons décoller de JFK – New York !
Pas de panique, on va trouver les bons boutons 😉
Atterrissage sur l’Ile de Saint-Martin ! Pas facile !
Si vous avez peur de l’avion, voici des premiers éléments qui pourront vous aider :
Consulter la prévision des turbulences : Météo Vol
De l’actualité, sur la Page Facebook de Peur Avion (50 centimes reversés à chaque nouveau « J’aime » à l’ONG ‘Vision du Monde » de parrainage d’enfant).
Pourquoi j’ai trouvé le stage très utile ?
De 10h à 19h vous êtes en totale immersion : entièrement tournés vers la résolution de la peur de l’avion. J’ai trouvé que la durée permettait de bien s’imprégner et donc de créer un climat de confiance. Même au déjeuner, nous avons pu faire une session de questions-réponses avec les formateurs. Un moment, j’ai trouvé le stage tellement dense et prenant que je me suis demandée s’il n’aurait pas mieux valu le faire en deux sessions mais après coup, je pense qu’il vaut mieux « mettre le paquet ». Pour moi, ces 9h ont eu l’effet d’une énorme « dose d’anti-peur » ! Et parce qu’on apprend beaucoup de choses, l’équipe nous encourage à prendre des notes et nous remet des supports de formation.
Les animateurs du stage sont tous des spécialistes dans leur domaine : on leur fait confiance et on les croit quand ils nous expliquent le pourquoi du comment. Vous pouvez lire (et faites-le !) toutes les informations partagées par le centre sur son blog mais rencontrer ces spécialistes en vrai a encore plus de poids. Au passage, l’équipe est très sympa et ce n’est pas un élément négligeable : quand on vient pour traiter une peur autant se sentir bien ! En plus, les formateurs assurent un suivi et notamment ils sont à notre écoute et nous briefent juste avant notre premier vol après le stage.
L’effet de groupe : quand on se retrouve entre personnes qui ont peur de l’avion, on se sent moins seul. On comprend aussi qu’il y a de nombreuses manières différentes d’avoir peur avec des comportements variés.
Les trois parties (psychologique, technique et simulateur de vol) se font échos les unes aux autres et font également échos en nous à des niveaux très différents mais elles m’ont toutes apporté quelque chose.
Mettez-vos ceintures !
Un grand merci à l’équipe : Xavier, Margot, Nabih et Laurent pour leur dynamisme et leur pédagogie !
Maintenant la grande question c’est l’efficacité ! Clairement, je me sens déjà beaucoup plus en confiance qu’avant. Je ne tremble pas à l’idée de prendre l’avion prochainement. La semaine prochaine, je prends un avion pour Bologne. Comment vais-je vivre cette confrontation à ma peur ? Je vous raconterai !
Cartes postales de stagiaires satisfaits ayant pris ou repris l’avion sereinement !
Informations Pratiques : CTPA (Centre de Traitement de la Peur de l’Avion)
Stages à Paris, Marseille, et en Belgique
Prise en charge possible DIF, budget formation et une partie par certaines mutuelles. Programme, calendrier et tarifs.
tél : 09 51 83 05 80
Dès l’ouverture de l’exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais, je m’y suis rendue un mercredi matin avec Titpuce. Je me suis dit que les « Nanas » avec leurs couleurs et leurs formes pourraient lui plaire et je ne me suis pas trompée ! Depuis l’exposition JR au Panthéon, je n’avais pas fait de sorties culturelles. Avec Niki, ma première sortie de la saison a été un enchantement ! Pour moi, il s’agit de la plus belle exposition que j’ai pu voir depuis longtemps.
Voici un parc d’attractions que je ne connaissais pas ! Nigloland est situé près de Troyes dans l’Aube en Champagne et nous avons été enchantés par notre première visite dans ce parc le week-end dernier. Le nom « Nigloland » m’intriguait. En fait, « niglo » signifie « hérisson » chez les gens du voyage. Et des hérissons, vous en croiserez, puisque Niglo et Niglottes sont les mascottes du parc.
Pour moi les deux grands avantages de Nigloland sont ses attractions pour tous les âges et sa situation au cœur de la nature. Le parc de 44 hectares est très arboré et les jardiniers y ont fait un travail incroyable ! Quand on passe d’attractions en attractions, on profite ainsi d’une agréable promenade au vert. De plus, comme Nigloland prépare Halloween, les jardiniers et décorateurs ont mis le paquet pour le plaisir de nos yeux ! Jolies citrouilles et mises en scène de saison hantent le parc ! En effet, jusqu’au 2 novembre, c’est Nigloween à Nigloland !