Quand j’ai raconté autour de moi que nous avions passé une journée au Parc Astérix en famille, la plupart de mes amis m’ont dit « mais tes enfants n’ont que 2 et 5 ans, ils ne sont pas ennuyés ? », « il y avait des manèges pour eux ? » Moi-même, fan du Parc Astérix quand j’étais ado, j’avais surtout l’image d’un parc avec des attractions à sensations fortes et non d’un parc où les plus petits pouvaient s’amuser. Sauf que depuis mon adolescence, le parc a bien changé 🙂 Et moi aussi ! Totalement accro à Goudurix dans ma jeunesse, là je n’avais absolument pas envie de m’embarquer dans ce célèbre grand 8 ! Je suis devenue bien trouillarde depuis que je suis maman ! Du coup, j’étais ravie de redécouvrir le Parc Astérix avec mes yeux de maman, 25 ans après ma première visite et 25 ans après l’ouverture du parc (joyeux anniversaire !).
Un moment magique : la rencontre avec Astérix et Obélix !
Fin juillet, nous sommes partis le temps d’une croisière fluviale en famille sur les canaux du Loiret et de l’Yonne. Voici maintenant tous les détails de ce week-end en bateau avec les enfants. J’espère que cela vous sera utile si vous aussi vous êtes tentés par une balade fluviale avec de jeunes enfants.
Notre bateau et notre itinéraire :
Nous avions une Pénichette Terrasse avec deux chambres et un carré cuisine-salon, deux pièces d’eau avec toilettes et douches. Nous étions 4 adultes et 2 enfants. Et voici notre itinéraire :
Vendredi :
Arrivée en fin d’après-midi à Briare en seulement 2h depuis Paris. Le port est très agréable. Le Chef de base nous a tout expliqué et a fait un petit tour de bateau avec nous pour montrer les quelques bases techniques. Nous avons dîné dans un petit resto fort sympathique, Le Petit Saint Trop, à deux pas du Port puis nous sommes restés amarrés pour la nuit, en profitant d’un dernier verre pendant que les enfants dormaient tranquillement. Quel calme et quel plaisir d’être en terrasse sur l’eau ! Nous avons eu une météo de rêve il faut dire !
Samedi : Briare-> Rogny-les-Sept-Ecluses
Avec un petit crochet sur le Pont-Canal de Briare au moment du démarrage le matin. Une autre possibilité d’itinéraire aurait été d’aller vers Sancerre (parfait pour le bon vin !) mais nous connaissions déjà et le Chef de base nous avait recommandé les paysages entre Briare et Rogny-les-Sept-Ecluses. Pour nous, la beauté du trajet était plus importante que la destination d’arrivée. D’ailleurs, Rogny-les-Sept-Ecluses est aussi une chouette destination, surtout ce soir-là où avait lieu un immense feu d’artifice en l’honneur des anciennes sept écluses. Craignant de ne pas trouver de place au port et souhaitant rester au calme, nous avons amarré la Pénichette au bord du canal à un kilomètre avant le village. C’était vraiment sympa d’être seuls le soir, au calme en pleine nature ! Nous avons cuisiné des pâtes, dégusté quelques crottins de Chavignol de la région et après avoir couché les enfants, nous nous sommes posés sur le pont pour admirer le superbe feu d’artifice. D’où nous étions, nous ne pouvions pas voir les jeux de lumières sur les sept écluses mais nous avons vu tout ce qui était en hauteur et c’était déjà très impressionnant.
Dimanche : Rogny-les-Sept-Ecluses -> Briare :
Même trajet que la veille mais dans l’autre sens. Cela permet d’avoir d’autres points de vue. La balade est tout aussi agréable sans paraître monotone. Retour à Paris en 2h après un beau dépaysement et une vraie bonne coupure, pas si loin de la Capitale !
Je vous en avais parlé en rentrant de notre voyage à vélo avec les enfants le long de la Vélodyssée : en passant par Marennes, nous avons fait un petit crochet par l’île d’Oléron et nous avons eu un coup de cœur pour cette île, du moins pour la partie sud que nous avons visitée.
Tout d’abord, nous sommes arrivés à Château d’Oléron avec sa Citadelle, son marché et surtout le plus pittoresque : le quartier des cabanes colorées. D’anciennes cabanes de pêcheurs, dont certaines transformées en boutiques ou en ateliers d’artistes et de créateurs :
Salzbourg est clairement une ville d’art, très belle architecturalement parlant. J’ai particulièrement apprécié la Cathédrale de Virgilio, construite dans un style baroque allemand :
Vous connaissez sans doute cette image du Rocher de la Chaire (Preikestolen) en Norvège : une falaise de plus de 600 mètres au-dessus du fjord d’où il est possible de profiter d’un des plus beaux points de vue du pays, si ce n’est le plus beau !
Le Preikestolen est pour moi un des souvenirs les plus émouvants de notre voyage en Norvège. Une randonnée vers un sommet vertigineux, majestueux, symbole du pays. Vertigineux, c’est le mot à retenir car ce rocher impressionnant pointe dangereusement vers le vide ! Pas de barrières de sécurité ; on s’approche à tâtons, en rampant pour certains, les yeux grands ouverts vers le précipice ! Ce n’est vraiment pas l’endroit pour faire un pas de trop ! Mais alors quel paysage ! Quel panorama sur le Lysefjord ! Une moment gravé dans mon esprit. Je suis restée une bonne demi-heure au sommet. Les autres randonneurs ont commencé à arriver.
Si le point de vue est superbe, il ne faut pas oublier que toute la randonnée est belle…
Nous approchons du sommet… Nous sommes déjà 600 mètres au-dessus de l’eau…
Le Preikestolen dans toute sa hauteur…
La vue vers la gauche. Il est encore tôt, la lumière est un peu trop éblouissante pour les photos…
La vue vers la droite…
Alors oui, mais les enfants dans tout ça ? Vous auriez bien raison de me poser la question. Le « Guide du Routard » déconseille d’emmener des enfants de moins de 10 ans au sommet du Preikestolen et je pense que c’est un conseil bien sage. Il s ‘agit d’être raisonnable là-haut et de ne pas gambader n’importe comment ! Du coup, c’est simple, nous sommes montés mon mari et moi à tour de rôle. Mon chéri a fait l’ascension en fin d’après-midi. Il a hélas eu trop de vent pour s’approcher du bord mais il a tout de même pu apprécier une partie de la vue. De mon côté, je suis restée au camping avec les enfants, à préparer la tente, le dîner et à jouer. Le lendemain matin, c’est moi qui aie entamé la randonnée vers le sommet et j’ai eu un temps magnifique. J’ai surtout eu la chance d’être quasiment seule au sommet à mon arrivée car j’ai commencé l’ascension à 7h30 du matin grâce au réveil matinal de ma fille (comme quoi, c’est utile quelque fois !). Sinon, attendez-vous à ce qu’il y ait du monde en haute saison. C’est LA rando à ne pas manquer ! D’ailleurs, en redescendant, j’ai croisé de très nombreux touristes, de toutes les nationalités : cela faisait un peu tour de Babel 😉
En terme de durée, nous avons mis 2h15 aller-retour (sans compter la pause au sommet) mais le guide indique plutôt 4h aller-retour donc à voir, selon votre rythme. J’ai l’entraînement de la course à pied ! L’ascension en soi n’est pas très difficile mais s’il a plu la veille (c’était mon cas), alors attention à ne pas glisser !
Comment se rendre au Preikestolen ?
Depuis la ville de Stavanger, il faut compter environ 1h30 en voiture, incluant une traversée en ferry (13€). Nous avons dormi au camping situé à 5km du départ de la rando : le Preikestolen Camping (bon camping, juste plus cher que les autres campings du pays : 37€ à 4 avec tente+voiture). Enfin, si vous ne souhaitez pas faire la randonnée, vous pouvez observer le Rocher de la Chaire depuis un bateau qui traverse le Lysefjord. Nous avons trouvé que la balade en bateau valait le coup (nous avons pris un simple ferry à Lauvik plutôt que le bateau touristique de Stavanger afin de payer moins cher). En bateau, c’est pratique et sympa avec les enfants. Et puis, le Lysefjord est si beau ! Mais de loin, si vous pouvez, ne manquez pas la vue d’en haut : c’est vraiment la plus belle et la plus impressionnante ! Voici plus d’informations sur le Lysefjord.
Une randonnée et un sommet que je ne suis prête pas d’oublier ! Et vous ? Attirés par le Preikestolen ?