Voilà, c’est l’histoire d’un CD qui était destiné à Ticoeur et Titpuce et auquel je suis totalement devenue accro : Enfantillage 2 d’Aldebert. C’est simple, j’aime tout : les musiques, les textes poétiques qui parlent du quotidien des enfants mais aussi de voyages fantastiques. J’aime chantonner les airs en duo avec Ticoeur. Nous sommes fans des mêmes chansons. En rentrant de l’école, le soir, on se passe le CD en préparant le dîner. C’est un moment d’échange et de complicité.
Aldebert, c’est un artiste déjà récompensé par un disque d’or pour son précédent succès (Enfantillages) avec 80 000 albums vendus et Aldebert, c’est surtout un travail d’équipe avec la participations de nombreux artistes qui ont clairement contribué à la qualité de l’album : Bénabar, Carmen Maria Vega, Louis Chedid, Jacob Desvarieux (Kassav’), Claire Keim, Les Yeux Noirs, etc.
Je ne sais pas vous mais quel plaisir quand la musique pour enfant est de qualité ! Que ce soit à la maison ou en voiture, on n’est plus obligé d’écouter des comptines un peu vieillottes (même si ça nous rappelle de bons souvenirs)… Bref, Aldebert fait l’unanimité à la maison et je ne cesse d’en parler autour de moi. C’est également une tournée dans toute la France avec encore des disponibilités en Province mais des concerts complets à Paris les 6 et 7 décembre au Café de la Danse. Reste donc à guetter les places d’occasion, sinon, c’est rendez-vous à L’Olympia le 7 novembre 2014 ! Dans un an 😉
Mes chansons préférées ?
La Maison Monde car le texte parle de voyage 😉 et surtout énorme coup de cœur pour Les amoureux chanson sur laquelle ma Titpuce aime danser tandis que Ticoeur me réclame le petit clip absolument adorable. Le voici :
Depuis la rentrée, l’hôtel Hyatt Paris Madeleine propose une nouvelle formule de brunch dans son restaurant, le Café M. Il s’agit d’un brunch pensé pour les familles, avec un atelier pâtisserie pour les petits et pas n’importe quel atelier de n’importe quelle pâtisserie puisqu’il s’agit d’un atelier Pâtisserie des Rêves, ce superbe temple de douceurs où nous allons quelque fois prendre le goûter dans le 16iè et où Philippe Conticini sait nous régaler de ses desserts.
Ainsi, en arrivant au Café M, on s’installe tout d’abord dans de grands fauteuils très confortables, avec des coussins aux couleurs chaudes. Le ton est donné : oui, nous sommes dans un grand hôtel parisien mais l’atmosphère est décontractée. Les tables sont très espacées : très bon point. Les boissons arrivent et je suis tout de suite charmée par la vaisselle aux notes chinoises.
A côté de notre table, nous découvrons l’espace atelier enfants. J’aime que cet espace ait été placé dans la salle principale. Je ne suis jamais 100% tranquille quand les enfants sont certes pris en charge mais qu’on ne peut pas les voir. Je ne peux m’empêcher d’aller jeter un coup d’œil de temps en temps. Là, je n’avais qu’à tourner mon regard et je pouvais suivre l’atelier et faire coucou à mon Ticoeur.
Pour le brunch, les enfants sont installés à la table de leurs parents mais ils peuvent se lever à tout moment pour rejoindre l’atelier de pâtisserie. Sur la table de travail des pâtissiers en herbe, on aperçoit les célèbres petits choux de La Pâtisserie des Rêves. Les enfants vont les remplir et les décorer. Je suis vraiment ravie que mon Ticoeur ait été invité à tester cet atelier-brunch qui semble très prometteur !
En parallèle, sur nos tables, les plats arrivent. La formule brunch est vraiment très copieuse : après les viennoiseries, on choisit un plat à base d’oeufs (mention spécial pour l’omelette aux morilles que j’ai adorée !) puis encore un plat principal (tartare, burger, poisson…). Au menu, des classiques certes mais de qualité : même la purée qui accompagnait mon tartare était vraiment délicieuse ! Ticoeur avait choisi des coquillettes au jambon qui étaient particulièrement gourmandes. Enfin, le brunch se termine sur un dessert : crème brûlée pour moi et dessert chocolat grand cru pour mon chéri. Bref, je conseille de ne pas manger la veille !
Avant le dessert, Ticoeur rejoint l’atelier de pâtisserie animé par Sabrina, absolument adorable et patiente avec les enfants. Il y a environ 6 enfants ce jour-là et ils s’entendent très bien. Je m’amuse en les écoutant discuter ensemble. Après avoir préparé les petits choux, les enfants décorent un sablé géant, sur le thème d’Halloween.
Je suis drôlement fière des petits choux décorés par Ticoeur. En plus, ils sont trop bons !
Il est temps pour Ticoeur de retourner à table. L’assiette des desserts du menu enfant vient d’être servie :
Avant de partir, je montre à Ticoeur le salon chinois de l’hôtel, vraiment très agréable, sous la verrière…
Voici une photo que j’avais prise sur la terrasse de la Suite située au dernier étage. J’y étais allée le mois dernier à l’occasion de l’inauguration d’une ruche d’abeilles sur le toit de l’hôtel : une belle initiative pour l’environnement ! En tout cas, ce ne serait pas de refus pour passer une nuit dans cette Suite tant la vue est magnifique !
Il est temps de partir. Ticoeur aimerait encore rester jouer avec les enfants mais nous devons aller récupérer Titpuce qui a dû finir sa sieste. Dans le sac rose, nous emportons les pâtisseries qu’il a préparées. Il compte bien les faire goûter à sa mamie pour la remercier d’avoir gardé sa petite soeur. Encore merci à l’Hôtel Hyatt Paris Madeleine pour cet excellent moment passé en famille !
Informations pratiques :
Hyatt Paris Madeleine – Café M
24, boulevard Malesherbes
75008 Paris
Formule brunch le dimanche : 95€ pour 2 adultes (soit 47,50€ par personne) + 30€ pour l’enfant (atelier+repas)
Et vous ? Adeptes du brunch dominical en famille ?
Nous profitons du froid qui arrive pour refréquenter les musées de la Capitale. Rien de tel que le Louvre dont on n’a jamais fait le tour ! Pour ne pas lasser les enfants, nous avons juste fait une balade d’un peu plus d’une heure à travers ce paradis artistique et culturel où certaines œuvres ont particulièrement attiré le regard de Ticoeur. Quant à Titpuce, disons que dès qu’elle voit quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un animal, elle sourit, le montre du doigt et s’exclame : « wouaf, wouaf ! »
Bref, pour réussir votre sortie au Louvre avec de jeunes enfants, voici quelques conseils :
emmener une petite poussette légère
préférer le matin car les enfants sont encore en forme. Après le déjeuner, il y a la sieste et après la sieste, il y a trop de monde 😉
prévoir une visite courte pour garder l’attention des enfants
éviter la Joconde et autres œuvres attirant les foules
l’entrée est gratuite pour les moins de 18 ans mais vous pouvez également investir dans une carte famille pour un accès illimité à toute votre petite tribu (2 adultes et 3 enfants).
choisir des parties qui vont les intéresser. Ils préfèrent souvent les sculptures aux peintures.
Et voici justement quelques exemples d’œuvres qui devraient plaire à vos enfants et que nous avons admirées ce week-end :
Je commence par les arts primitifs car je trouve que c’est le plus « amusant » pour les petits. Vous trouverez les arts primitifs au niveau de la Porte des Lions qui est d’ailleurs la meilleure entrée du Louvre pour éviter la foule (attention, parfois, elle est fermée).
Et celui-là, il est vraiment excellent… !
Nous sommes ensuite passés par les antiquités orientales…
La partie Égypte est également adaptée à une visite avec les enfants. C’était d’ailleurs la partie où nous nous étions attardés lors de notre première visite du Louvre en famille.
Avant de quitter le musée, j’ai voulu passer par la galerie d’Apollon que je n’avais pas vue depuis sa restauration. Une vraie petite merveille…
Nous arrivons presque à la fin du récit de mon Tour du Monde réalisé en 2007/2008. Il ne reste plus que deux destinations. Après avoir quitté Les Philippines, nous avons fait un passage à Singapour. J’utilise le mot « passage » car nous n’y sommes même pas restés une semaine. Certes le pays est petit mais c’est surtout que pour tenir notre budget de 25€ par jour, par personne, ce n’était pas très adapté 😉 Par contre, Singapour est un nœud aérien quasi incontournable pour voyager à bas prix en Asie.
A Singapour, j’aime la mixité culturelle, religieuse, l’excellente cuisine, le calme dans les rues, les couleurs.
Voici la visite en images…
Détails pratiques :
Hébergement : dans de petites guesthouses chinoises certes abordables par rapport aux hôtels mais on dort dans des placards ! En plus, nous avons eu de « bedbugs » (puces de lit)… Affreux ! Si vous avez de bonnes adresses pas cher, faites-le moi savoir ! Cuisine : c’est délicieux ! Et pour le coup, si on mange dans la rue ou dans de petits restos, c’est vraiment pas cher.
Avec les enfants ? oui, c’est adapté, et d’ailleurs, nous y sommes retournés avec Ticoeur quand il avait 18 mois (mais nous n’avons toujours pas découvert de bonnes adresses pour l’hébergement, malgré un budget plus élevé). Vous pouvez relire mon billet sur le zoo de Singapour, une top visite à faire en famille.
Pour participer à « 12 mois 12 pays », comment ça marche ?
Tous les mois, je vous propose un pays visité pendant mon Tour du Monde
Vous avez jusqu’au 30 novembre pour participer en publiant un billet sur votre blog en précisant que vous participez à « 12 mois 12 pays »
Vous pouvez publier des photos, un texte, un poème, une anecdote, une recette, une bonne adresse de resto… Comme vous voulez ! Tout ce qui a un rapport avec Singapour !
Vous laissez le lien de votre billet en commentaire
Nous avons bien tenu le rythme de nos sorties sans enfants ce mois-ci ! De vrais parents indignes 😉
Du Hip Hop qui swingue !
Je commence avec le spectacle que nous venons de voir à La Cigale :« Silence on tourne ! », un spectacle de danse de la troupe lyonnaise Pockemon Crew. De la danse Hip Hop sur le thème du cinéma des années 30 et 40 avec une très belle sélection de musiques : du swing mais aussi des rythmes électro. Des costumes d’époque, un décor minimaliste et des chorégraphies énergiques, acrobatiques. Les moments que j’ai préférés : la chorégraphie de Hip Hop sur le morceau de swing « Sing, Sing, Sing », les impressionnantes désarticulations d’un des danseurs (du breakdance décomposé à l’extrême !) et les différents ralentis. La Compagnie Pockemon Crew a commencé ses premiers spectacles en 1996, dans la rue d’où elle a certainement tiré son authenticité. La Compagnie a gagné de nombreux titres de Champion de France, d’Europe et du Monde ! Vous ne le saviez sans doute pas mais j’ai moi-même fait quelques années de Hip Hop donc autant dire que j’ai été particulièrement intéressée par cette mise en scène, esthétique, vivante, à la fois moderne avec un regard sur le passé, à travers l’histoire du cinéma et les origines du mouvement Hip Hop, né à New York dans les années 40. En résumé : c’est à voir ! Ça joue encore demain soir (1er novembre) à La Cigale, à Paris, mais c’est complet donc pour d’autres dates et d’autres villes, n’hésitez pas à les suivre sur leur Page Facebook. Seul bémol à ma soirée ? Avant l’arrivée des Pockemon Crew nous avons eu une première partie plutôt ennuyeuse. Enfin, à noter qu’il y avait pas mal d’enfants dans la salle donc une sortie à envisager en famille pour des enfants à partir de 8 ans/10 ans. [Invitations offertes, merci !]
Côté théâtre, j’ai vu deux pièces ce mois-ci. Des pièces pas très légères… Je préfère prévenir…
La Liste de mes Envies au au Ciné 13, sur la Butte Montmartre.
La pièce est tirée du livre de Grégoire Delacourt qui s’est vendu à plus de 400 000 exemplaires donc vous connaissez sans doute l’histoire de cette mercière (également blogueuse d’ailleurs !) qui vit tranquillement à Arras, jusqu’au jour où le loto change sa vie. J’avais lu rapidement ce livre cet été ; c’est une lecture de vacances, sans plus je trouve, juste agréable, mais attirée par les très bonnes critiques de la pièce, j’ai voulu aller voir la très belle performance de Mikael Chirinian qui joue seul sur scène : il est à la fois Jocelyne (la mercière qui gagne au loto), le mari, le père, les amies, etc. Il joue tous les rôles et c’est bien ce qui m’a impressionnée : la rapidité avec laquelle il incarne un personnage différent sans transition, changeant de style en une seconde. A voir pour le jeu de l’acteur. Jusqu’au 11 janvier 2014.
Une pièce canadienne de Nicolas Billon avec, dans un des deux rôles principaux, quelqu’un que vous connaissez certainement : Jean-Baptiste Maunier, qui jouait dans les Choristes (l’enfant prodige qui chantait si bien). Il a grandi 😉 Dans la pièce, il joue le rôle de Michael, un adolescent interné dans un hôpital psychiatrique depuis l’enfance. Son thérapeute, le docteur Lawrence a disparu. Michael est alors interrogé par le Docteur Grimberg qui essaie de soulever en même temps que nous le mystère de cette disparition. Du suspens, des rebondissements, des moments douloureux, il faut le dire ; un jeune homme qui souffre, qui manigance, qui raisonne et déraisonne. Une belle performance de Jean-Baptiste Maunier. Jusqu’au 1er décembre.
Enfin, au cinéma, trois films ce mois-ci :
Blue Jasmine de Woody Allen : je me suis bien laissée prendre à suivre Jasmine (Cate Blanchett), cette jeune femme complètement perdue, dépressive, rêveuse, à la personnalité ambigüe. Jasmine perd sa richesse du jour au lendemain et vient frapper à la porte de sa sœur qui vit très modestement à San Francisco. Même si j’ai été prise par l’histoire du début à la fin, j’ai trouvé le film trop « blue ». Évidemment, on reconnaît bien là le style de Woody Allen et on retrouve les thèmes qu’il affectionne, mais cette fois-ci, il manquait d’un peu d’humour ou d’un je-ne-sais-quoi qui aurait rendu le film plus marquant. Donc sympa, sans plus ; et certainement pas pour sourire.
Le Majordome de Lee Daniels :
Cecil Gaines a traversé l’histoire des Etats-Unis et surtout celle de la communauté afro-américaine : des champs de coton en Caroline du Sud jusqu’à la Maison Blanche où il a servi 7 Présidents. Il a vécu les événements majeurs de la vie politique américaine. C’est une histoire vraie. Le film est donc un excellent rappel historique et il est formidablement bien interprété par Forest Whitaker dans le premier rôle. Néanmoins, j’avoue m’être un peu ennuyée car le déroulement est trop linéaire à mon goût et forcément attendu quand on connaît bien cette partie de l’Histoire.
Gravity de Alfonso Cuaron
Vous n’allez pas être étonnés ; tout le monde en parle. Ce film est un véritable chef d’œuvre ! J’ai complètement été transportée par Sandra Bullock (jamais je n’aurais imaginé dire ça… ;-)) et je me suis totalement sentie à la place de ces deux astronautes, perdus dans l’espace : une simple mission de réparation qui tourne au cauchemar quand leur navette spatiale est détruite par des débris. Mon cœur battait vite, mon cerveau cherchait des solutions. Je me suis dit que mon boulot n’était pas si mal 😉 Mais aussi, que la Terre vue de l’Espace est absolument magnifique. Normalement, je n’aime pas du tout la 3D mais là c’était parfait : les étoiles, les débris, l’intérieur des satellites… c’est vraiment à voir en trois dimensions. Et George Clooney ? Bien, il a un petit côté « Nespresso, what else ? » mais ça va bien avec son rôle. On ne s’ennuie pas une seconde, on retient notre souffle jusqu’à la fin, on manque d’oxygène avec eux, on flotte avec eux, on vit leurs peurs et leurs espoirs. C’est d’un tel réalisme ! Un incontournable !