Sintra est une petite ville à 25km de Lisbonne qui présente une incroyable densité de Palais. La riche aristocratie lisboète s’y installe à partir du 15iè siècle et y fait construire des bâtiments exceptionnels. Aujourd’hui, la ville est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Visiter tous les Palais aurait été très ambitieux et aurait nécessité d’y rester plusieurs jours. Nous avons plutôt opté pour deux visites et nous retournerons à Sintra une prochaine fois pour la suite.
Sur les conseils de notre chambre d’hôte, nous avons d’abord choisi de visiter la Quinta de la Regaleira. Ce Palais du 19iè siècle est très beau de l’extérieur (je n’ai pas trop été fan de l’intérieur) et j’ai absolument adoré les jardins qui à eux seuls valent largement le détour ! Il s’agit d’un magnifique parc à l’anglaise agrémenté de passages secrets et de tunnels. Il est très amusant de s’y balader et d’y chercher son chemin ! Ticoeur a beaucoup aimé l’aventure dans les souterrains. Un endroit très original !
Ensuite, nous n’avons bien entendu pas manquer la visite du château le plus célèbre de Sintra : le Palais de Pena. Coloré, de style romantique, ce palais du 19iè siècle semble tout droit sorti d’un conte de fée. De nombreux styles se côtoient dans l’architecture de ce château : style mauresque, manuélin, baroque, Renaissance et gothique. Le mélange est étonnant et détonnant ! L’intérieur est vraiment très intéressant ; le parc est immense avec ses 200 hectares. Une visite incontournable. Du coup, le seul problème : en août il y a un monde incroyable, au point que mon chéri et moi l’avons visité séparément pour ne pas emmener les enfants dans la foule, ce qui nous a permis de bien profité du jardin à tour de rôle avec Ticoeur et Titpuce. Le mieux, évidemment est d’aller à Sintra hors saison.
Où dormir dans les alentours de Sintra ? Retrouvez mon billet sur notre chambre d’hôte de charme.
Après ces deux visites de Palais, il nous reste encore tant de châteaux à voir à Sintra que nous avons bien envie d’y retourner, d’autant plus que la ville est un véritable écrin de verdure où il fait bon se balader. Bref, nous avons été totalement charmés : et vous ?
Depuis deux mois, Ticoeur teste le Cruiserfix Pro de la célèbre marque Kiddy. Comme nous n’avons pas de voiture, nous empruntons souvent celle de mon père. Nous cherchions donc un siège-auto qui soit facile à installer, à désinstaller et à transporter.
C’est le cas avec le Cruiserfix Pro car avec le système ISOFIX les connecteurs sont fixés à la voiture et il est très simple de retirer rapidement le siège. La partie siège-auto amovible est alors bien plus légère pour le transport. Il est également possible d’utiliser le siège dans une voiture sans système ISOFIX ainsi que dans les avions, ce que nous testerons pour sûr ! En voyage, il est souvent plus avantageux d’emmener son propre siège-auto (la plupart des compagnies aériennes les acceptent gratuitement) que d’en louer un auprès du loueur de voiture.
Ensuite, le plus important pour nous, c’était que Ticoeur soit dans une position confortable dans le cas où il s’endort. Là encore, nous sommes très satisfaits car les protections latérales au niveau de la tête lui ont permis d’être bien maintenu. Sa tête ne tombe pas en avant et est confortablement posée sur le côté. Il a bien dormi ! Très pratique également : la hauteur du siège est modulable donc il est toujours possible de placer la tête au niveau des supports quand l’enfant grandit. Enfin, nous avons apprécié que l’appui-jambes soit réglable selon la longueur des jambes de l’enfant.
C’est donc très confortablement assis que Ticoeur s’est amusé à compter les voitures de couleur rouge et reconnaître toutes les marques de véhicule (son jeu préféré !). Il aime aussi chanter avec la radio les derniers hits du moment. Bref, un adorable petit passager !
Nous n’avons pas encore utilisé l’option mais le siège s’ajuste aussi en largeur : parfait pour utiliser le siège-auto de 4 à 12 ans. 8 ans dans le même siège, c’est pas mal !
L’image de la marque allemande Kiddy est fortement associée à la qualité et à la sécurité et c’est évidemment essentiel pour un siège-auto : des absorbeurs de choc optimisés, intégrés à la housse du siège et des absorbeurs spécifiques pour la tête et les épaules. Le Kiddy Cruiserfix pro a été récompensé par de nombreux prix en Allemagne.
De la Corse, on m’a souvent dit que si on y va une fois, on ne cesse plus d’y retourner et c’est vrai !
Je l’ai d’abord découverte par le biais de la rando car je voulais absolument faire le très mythique GR20 : 15 jours de marche à travers l’île, sur environ 200Km avec chaque jour à peu près 6h de randonnée et de beaux dénivelés. Ce trek est d’ailleurs réputé pour être le plus difficile d’Europe. En tout cas, il est très beau, peut-être aussi le plus beau… Pour ceux qui seraient tentés par ne parcourir que la moitié, la partie nord est la plus belle mais aussi la plus difficile avec notamment le passage à travers le cirque de la solitude.
Avec le GR20, ça a été le coup de foudre et ensuite je suis retournée en Corse, encore et encore… Visite de Bonifacio, Ajaccio, Porto Vecchio, les calanques de Piana, la Scandola, Cargèse, Corte et j’en passe… J’ai tout aimé ! C’est trop beau !
Voici les falaises blanches à Bonifacio :
Plage en Balagne :
Et dernièrement ma fréquence de voyages en Corse a augmenté : en moins d’un an, je vais en être à mon quatrième passage en Corse. Il faut dire que j’ai eu beaucoup de chance ces derniers mois.
Avec tout d’abord, en octobre 2012, un joli voyage presse en Haute Corse, organisé par l’office du Tourisme de Bastia et Corsica Ferries : visite de Saint Florent, du désert des Agriates, de Bastia, d’Ile Rousse, du Cap…
Le vieux Bastia…
Saint-Florent…
Ensuite mon adorable belle-maman a invité toute la famille à Calvi en juin dernier pour y fêter son 70iè anniversaire sous le soleil corse. Et du soleil, nous en avons eu. Trois générations sous le même toit, pour une magnifique semaine en Balagne entre mer et montagnes.
Et puis, toujours en juin, je retourne en Corse pour le travail ! Et encore à Calvi ! Drôle de coïncidence ! Autant dire que j’ai bien profité de la jolie citadelle.
Côté hébergement, j’ai expérimenté les nuits en refuges, les chambres d’hôte, les petits hôtels, la location de maison. Vous pouvez d’ailleurs trouver des belles locations en Corse avec Housetrip. Maisonnettes, appartements, villas, cabine en bateau, Housetrip vous propose plus de 400 logements en Corse.
Côté saison, j’aime particulièrement mai-juin et septembre-octobre.
Et justement, très prochainement, début octobre, nous retournons en Corse en famille… Très brièvement… En escale 😉 Vous en saurez plus bientôt !
La 9iè étape de notre Tour du Monde était le Cambodge. Pour le coup, on ne peut pas dire que nous ayons visité le pays puisque nous avons seulement fait un crochet au Cambodge afin de découvrir le célèbre site d’Angkor qui fut autrefois une des capitales de l’Empire khmer..
Nous sommes donc arrivés à Siem Reap, la ville située à côté du site archéologique et nous y avons passé quatre jours afin de bien prendre notre temps. Nous avons acheté un pass 3 jours pour Angkor Wat et nous avons loué des bicyclettes pour profiter de la visite à notre rythme. J’avais beaucoup d’appréhension avant de visiter Angkor. J’avais peur d’être déçue et qu’il y ait trop de monde. Au contraire, j’ai été émerveillée : c’était encore plus beau que je l’imaginais. Côté foule, j’étais peut-être pas en haute saison (nous y étions en mars) et puis c’est le fait de se déplacer en vélo, mais je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait trop de monde à part sur les deux ou trois temples principaux. Angkor Wat c’est une multitude de temples et en vélo, on peut ruser : si on voit un grand groupe de touristes arriver au niveau d’un temple, on passe au temple suivant et on y retourne plus tard.
Aujourd’hui, je vais donc uniquement vous montrer des photos d’Angkor Wat mais ceux qui me suivent depuis quelques temps savent que nous sommes retournés au Cambodge avec Ticoeur qui avait 18 mois (en mars 2011). Nous avons profité de notre séjour en Malaisie pour faire un saut dans la Capitale cambodgienne (vols pas chers à partir de Kuala Lumpur). Il s’agissait d’un passage rapide pour rendre visite à une amie qui habite Phnom Penh. Nous n’avons pas visité le reste du Cambodge avec Ticoeur car le pays ne me semble pas adapté à un voyage avec bébé. Notamment, en dehors de la Capitale, il y a pas mal de zones touchées par le palu. De plus, les routes sont souvent mauvaises.
Bref, c’est parti pour une visite d’Angkor !
Détails pratiques :
Transport : il est possible de rejoindre Siem Reap par avion depuis de nombreuses villes en Asie, notamment Bangkok en Thaïlande ou Luang Prabang au Laos. Pour une raison de budget, nous y sommes allés en bus et en « taxi » (enfin, avec un Cambodgien qui nous a pris dans sa voiture contre un peu d’argent). Par voie terrestre, c’était long, un peu aventureux et les routes n’étaient pas en très bon état. Hébergement : dans une petite pension (10$ la nuit) Budget : en mode « routard », nous avons dépensé 20$ par jours (en 2008) + le pass 3 jours pour les temples d’Angkor (40$).
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Pour participer à « 12 mois 12 pays », comment ça marche ?
Tous les mois, je vous propose un pays visité pendant mon Tour du Monde
Vous avez jusqu’au 30 septembre pour participer en publiant un billet sur votre blog en précisant que vous participez à « 12 mois 12 pays »
Vous pouvez publier des photos, un texte, un poème, une anecdote, une recette, une bonne adresse de resto… Comme vous voulez ! Tout ce qui a un rapport avec le Cambodge !
Vous laissez le lien de votre billet en commentaire
En lisant vos premiers commentaires sur nos vacances au Portugal, j’ai compris que vous étiez très nombreux à être fan du combi Volkswagen des années 70. Aujourd’hui, je vais donc vous raconter tous les détails de notre périple à bord d’Apple (c’était son petit nom), le combi VW que nous avons loué une semaine auprès de Siesta Campers au Portugal, en Algarve. C’est Claire qui nous a reçus à la gare de Faro, le temps de quelques explications sur le van et de bons conseils sur notre itinéraire. Claire et son mari sont anglais et amoureux des combi Volkswagen depuis leur jeunesse ; ils ont beaucoup voyagé de cette manière-là, notamment avec leurs petites filles, ce qui m’a bien motivée, vous l’imaginez bien ! Ensuite, ils ont acheté d’autres combis, les ont retapés et ont lancé leur petit business de location en Algarve.
A l’origine, je cherchais des informations sur internet pour louer un camping-car moderne et j’ai trouvé que c’était bien cher. J’ai alors étendu ma recherche et je suis tombée sur ce joli combi vintage : j’ai eu le coup de foudre pour ce mode de voyage ! J’adore les véhicules avec une « bonne bouille » comme les anciennes Coccinelles, 2CVs, Fiat 500, etc. … le van Volkswagen vintage en fait partie !
Louer un combi VW c’est avant tout un coup de cœur pour cet adorable camping-car :
Son design est superbe, il inspire tant de sympathie que tout le monde sur la route nous faisait des signes, des appels de phares, des sourires… Clairement, vous ne passez pas inaperçus et vous êtes les plus cools sur les routes 😉
Le combi Volkswagen c’est tout un symbole, c’est très « flower-power », « peace & love ». Les surfeurs, nombreux sur la côte ouest de l’Algarve sont absolument fans de ce véhicule. Bref, en Algarve, nous étions des stars !!!
Comme vous l’avez vu sur les photos, Apple a une jolie couleur vert-pomme. Siesta Campers loue aussi d’autres vans avec d’autres couleurs mais je trouvais le nôtre particulièrement beau. Il datait de 1976 donc autant dire que lui et moi on se comprenait bien 😉 Ticoeur était également absolument fan d’Apple qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Fillmore, le combi vintage du dessin animé Cars.
Louer un combi VW c’est aimer voyager lentement et proche de la nature :
[related_posts]Dans un bon vieux van VW, on ne roule pas à 130km/h sur l’autoroute ! On roule à peu près à 80-90 km/h et pour moi c’est un avantage. Je ne suis pas du tout fan de vitesse. J’ai très vite peur car tout bêtement je passe l’année à circuler en vélo donc dès que je roule en voiture, je suis impressionnée. Au rythme de notre combi, j’étais tout à fait à l’aise. De toute façon, en vacances on n’est pas pressé. Le but est de s’arrêter souvent, de profiter d’une belle vue sur la mer pour faire une pause déjeuner par exemple et de se poser là où ça nous plaît. J’ai aimé dormir tout près de la mer en camping sauvage ou à l’ombre des pins dans un vrai camping. En plus, par rapport à un camping-car moderne, le combi VW est plus petit, il passe facilement partout, même dans les petits villages blancs que nous avons traversés. C’est donc aussi plus simple pour se garer. Au début, c’est quand même un coup à prendre pour passer les vitesses avec aisance et évidemment, il n’y a pas la direction assistée !
Rouler en combi VW avec les enfants :
Tout comme en voiture, pendant que l’on roule, les enfants sont assis sur la banquette arrière attachés à leurs sièges autos (à louer également auprès de Siesta Campers). Vous pouvez les surveiller car l’habitacle est constitué d’un seul espace : vous vous retournez et vous les voyez. Au début, je craignais un peu le fait qu’il n’y aurait pas de clim et puis finalement, à l’ancienne, avec les fenêtres ouvertes, nous n’avions pas trop chaud (je rappelle que la température extérieure était de 26 degrès). Ce qui aurait pu être problématique c’est de se retrouver dans un embouteillage et de ne plus profiter du vent qui rentre par les fenêtre mais bien au contraire, les routes étaient vraiment peu fréquentées ! Nous avons emprunté l’autoroute de Faro à Lagos et après Lagos, vers l’ouest, il y a peu de touristes donc aucun trafic. C’était parfait !
Dormir dans un combi VW :
Voici l’organisation pour le dodo :
– la banquette arrière s’abaisse pour former un lit double qui occupe toute la place du coffre. C’est là qu’ont dormi les enfants : Titpuce tout au fond afin qu’elle soit calée par les trois bords du van et Ticoeur devant elle. Ensuite, parce qu’on ne sait jamais et que les enfants peuvent bouger pendant la nuit, on plaçait nos valises cabines (elles sont souples) devant la banquette, au cas où il y aurait eu une chute mais nous n’avons pas eu le cas. Important également : il y a de petits rideaux épais au niveau des fenêtres. Pour moi, la plus grande preuve que ce couchage convenait très bien aux enfants c’est que Titpuce a fait toutes ses nuits et ce, jusqu’à 7h ou 7h30 (c’est-à-dire 8 ou 8h30 à l’heure française) alors qu’à Paris il lui arrive souvent d’être plus matinale que ça ! Le 6h30 n’est pas rare à la maison 🙁 Bref, dormir dans Apple lui a bien réussi !
Au réveil, sur la banquette transformée en lit
– pour nous les parents, direction le toit du combi ! C’est le plus rigolo dans l’histoire d’ailleurs. Je trouve ça génial : il y a un toit ouvrant intégrant comme une grosse toile de tente. On escalade par l’intérieur pour monter sur le lit double. On a des petites « fenêtres » pour regarder vers l’extérieur et vers le bas, on peut se pencher et voir les enfants. Si on laisse les fenêtres ouvertes, on sent même la petite brise du soir : c’est très agréable pour dormir. Bon, après, vous imaginez bien qu’il ne s’agit pas du matelas d’un hôtel 5 étoiles mais c’est quand même confortable. En tout cas, nous avons bien dormi.
– parlons maintenant des lieux pour dormir : l’avantage du combi c’est la liberté de l’itinéraire. Nous décidions au jour le jour de l’étape suivante. Nous n’avons eu aucun problème de place dans les campings en arrivant même en toute fin d’après-midi. Je vous l’avais dit dans l’introduction, nous avons passé une nuit sur deuc en camping sauvage et une nuit sur deux en vrai camping afin de profiter de super douches, d’eau chaude, d’électricité et parfois de la piscine pour les enfants. Pour le camping sauvage, je vous l’ai déjà dit mais j’insiste : officiellement c’est interdit mais beaucoup de monde le fait et personne ne semble avoir de soucis. Siesta Campers n’a jamais eu de vacanciers qui auraient eu une amende et les voyageurs que nous avons rencontrés nous l’ont confirmé. Néanmoins, nous avons quand même eu une petite frayeur car un soir vers minuit, la police est venue nous réveiller avec une petite lampe torche, pour nous expliquer qu’il était interdit de faire du camping sauvage et que l’amende était de 250 euros ; cela dit, les policiers étaient très sympathiques, ils nous ont dit ne pas vouloir nous déranger avec les enfants et ils nous ont juste demandé de ne pas revenir dormir au même endroit le lendemain, ce que nous avons bien sûr respecté, vous imaginez !
Certains se demandent peut-être pourquoi faire du camping sauvage plutôt qu’aller au camping ? Ce n’est pas pour le budget car une nuit au camping nous a coûté autour de 20 euros par nuit, c’est raisonnable. Mais disons, que nous aimons le calme, l’espace, la liberté et que si le camping offre un certain confort, j’avoue que ce n’est pas ma tasse de thé en terme de proximité, de foule, de bruit et d’ambiance (quoique cela dépend des campings et de la saison). Ce qui me rend dingue ? Les gens qui passent leur temps à regarder la télé dans leur caravane ; et puis ceux qui mettent la musique à fond jusqu’à l’heure maximale autorisée (souvent 23h).
Un bel emplacement de camping sauvage face au village d’Odeceixe en bord de mer
Sur les emplacements de camping sauvages que nous avons choisis, nous n’étions jamais seuls (car je suis aventureuse mais un peu peureuse quand même !). Nous nous posions là où se trouvaient d’autres campings cars qui eux aussi semblaient apprécier le calme et la nature donc nous ne nous gênions pas. A noter tout de même que la nuit que j’ai préférée, nous l’avons passée dans un camping, à Salema, un camping qui justement était différent des autres et qui affichait à l’entrée : « no TV, no music ». En plus, nous avions un emplacement tellement grand que nous ne voyions personne d’autre. Du coup, nous avions les avantages du camping sans les inconvénients.
Le très paisible camping de Salema
L’équipement du combi :
J’ai parlé des lits, des banquettes. Je rajouterai juste que tous les draps, oreillers et couvertures sont fournis. Voici maintenant le reste de l’équipement :
– une petite cuisine située entre la banquette arrière et les sièges avant, dans la partie centrale du van, avec deux plaques (à gaz), une bouteille de gaz, de la vaisselle, quelques condiments. Un évier et une réserve d’eau potable. Nous avons bien apprécié le petit barbecue qui nous a permis de faire de super grillades de poissons. Pour manger, il y a une petite table et deux chaises pliantes. On asseyait les enfants sur le bord du combi… ou l’inverse ! A bord, il y a également un frigo qui pour nous ne marchait qu’avec un branchement 220v au camping mais qui aurait dû fonctionner également au moteur quand nous roulions mais c’était en panne au moment de notre location. Du coup on achetait les courses au fur et à mesure chaque jour et on prenait des produits frais quand on restait au camping pour la nuit.
– pour la toilette, il a une sorte de « douche », comme on trouve parfois sur les petits bateaux mais je ne saurais pas vous dire si c’est pratique d’utilisation car nous ne l’avons pas testée. Nous avons préféré profiter des bonnes douches chaudes au camping une nuit sur deux et rester « salés » quand nous faisions du camping sauvage. Et encore, il y avait parfois des douches d’eau froide sur les plages pour dépanner. Mais, en tout cas, pour ceux qui veulent absolument se rincer à l’eau douce tous les soirs, c’est possible. Et puis, comme je le disais plus haut, vous avez un petit évier dans la cuisine pour le lavage de main.
– pour les WCs : là, c’est forcément dans les bois ou aux toilettes des restos, des bars ou des plages.
Le budget :
Chez Siesta Campers, la location pour la semaine (7 nuits) coûte entre 400€ en basse saison et 800€ au maximum en haute saison. En août, nous étions sur le tarif le plus élevé. Le prix inclut l’assurance. Ensuite, je dois dire que je n’avais pas forcément réfléchi au budget essence et étant donné l’âge du véhicule, ça consomme pas mal ! Nous n’avons pas fait le calcul mais clairement ce n’était pas une consommation économique. Disons qu’on ne peut pas avoir une belle veille voiture et profiter la technologie d’aujourd’hui 😉
Derniers détails pratiques :
Le van se récupère à Faro, capitale de la région. Le kilométrage est illimité mais vous ne devez pas quitter l’Algarve (exceptions possibles, voir avec eux). Vous pouvez trouver des vols directs pour Faro. Nous avions fait le choix de voler vers Lisbonne puis de prendre le train (3h) car c’était moins cher aux dates que nous souhaitions et parce que nous voulions passer une semaine autour de Lisbonne. Pour relire notre itinéraire, c’est dans mon premier article sur nos vacances au Portugal. Et pour la location :
Siesta Campers
Claire & Loyd
Location de combi van Volkswagen
En conclusion :
J’ai aimé découvrir ce mode original et très sympa de voyager. Je recommande pour un voyage en amoureux ou avec enfants en bas âge (si les enfants sont plus grands, je pense que vous serez un peu à l’étroit). Nous étions bien fiers à bord de notre Apple si joli. Nous avons aimé la liberté et le sentiment d’aventure. J’ai trouvé qu’une semaine c’était la durée idéale. On refera volontiers ! D’ailleurs, ce serait sympa de partir avec un couple d’amis avec enfants et donc louer deux vans.