Vous êtes nombreux à envisager un séjour en Angleterre pendant de prochaines vacances scolaires donc voici les détails des règles liées au COVID pour entrer en Angleterredepuis la France et pour entrer en France depuis l’Angleterre que ce soit pour vous ou pour vos enfants. Venir en Angleterre était très compliqué mais cela vient de s’assouplir en ce début février. Donc si vous avez envie de franchir la Manche, voici un résumé des règles pour passer la frontière.
Information COVID : règles pour entrer en Angleterre depuis la France
Mise à jour au 18 mars 2022 :
Vaccinés ou pas, tout le monde peut venir au Royaume-Uni depuis la France :
Pas besoin de preuve de vaccination
Pas de quarantaine.
Pas de test avant le départ (depuis le 7 janvier 2022) et fin du test Day 2 depuis le 11 février 2022.
Depuis le 18 mars 2022, il n’y a plus besoin de remplir le formulaire en ligne appelé Passenger Locator Form.
Pas besoin de motif impérieux (depuis le 31 mars)
Les enfants (vaccinés ou pas) n’ont ni quarantaine, ni tests à réaliser quelque soit leur âge.
Il n’y a pas de pass sanitaire en Angleterre… Mais pour de gros événements (salle de concerts, etc) il peut vous être recommandé de faire un test.
Le UK est sur la liste verte de la France depuis le 31 mars 2022.
Attention : les règles liées au COVID changent très rapidement ! Vérifiez les dernières règles officielles d’entrée en Angleterre sur le site du gouvernent UK : ICI.
Et pour le retour en France depuis l’Angleterre ?
Si vous êtes vaccinés (selon le schéma vaccinal français), il faudra montrer votre preuve de vaccination. Pour rappel : la dernière dose reste valable 9 mois pour les passages de frontières.
Depuis le 12 février 2022, il n’y a plus de test à réaliser pour les personnes vaccinées (et/ou rétablies). Le certificat de rétablissement est valable 6 mois dans le cadre d’un déplacement entre l’Angleterre et la France (donc il est valable plus longtemps qu’en France où c’est 4 mois).
Les enfants de plus de 12 ans non vaccinés mais accompagnés des parents doivent faire un test antigénique dans les 48h avant de rentrer en France ou un test PCR (dans les 72h). Il vous faut donc organiser ce test en Angleterre). Les enfants de plus de 12 ans non vaccinés ne sont pas soumis à la quarantaine contrairement aux adultes non vaccinés.
Aucune restriction pour les enfants de moins de 12 ans (ni quarantaine, ni test, ni déclaration).
Pas besoin de motif impérieux
Attention : parce que les règles peuvent changer très rapidement, lisez toujours cette page officielle du gouvernement français.
Enfin, on n’oublie pas les nouvelles règles liées au Brexit !
J’avais écrit un article complet sur voyager en Angleterre après le Brexit avec notamment l’obligation d’avoir un passeport pour entrer au UK à partir du 1er octobre 2021.
Enfin, n’hésitez pas si vous avez des questions ! Je suis bien évidemment le sujet de très près puisque nous espérons recevoir encore plus de visites de nos familles et amis en Angleterre !
En plus d’avoir inventé le Marmite et le Brexit, les Anglais sont à l’origine de ce fichu rugby ! Je vais vraiment finir par leur en vouloir !!
Mercredi dernier, Ticoeur s’est cassé la cheville lors d’un match de rugby à l’école. Le titre vous laisse comprendre mon amour pour ce sport… Ok, je ne suis pas objective mais voilà : je trouve ce jeu bien trop violent pour un sport proposé à l’école (en tout cas dans la version avec plaquages). Que des enfants pratiquent le rugby en club, ok c’est leur choix et ils bénéficient sans aucun doute d’une bonne préparation… Mais faire un trimestre de rugby imposé en cours de sport à l’école, de septembre à décembre, franchement… ! Alors oui, les accidents ça peut arriver dans tous les sports mais la proba est plus haute au rugby et en plus, c’est particulièrement énervant quand il s’agit d’un sport qu’on n’aime absolument pas ! La pilule aurait été moins difficile à avaler si Ticoeur s’était blessé au foot ou au tennis, deux sports qu’il adore… Mais le rugby, il n’a jamais voulu y jouer ! Quoique si, au début, je vous en avais parlé : pendant nos premières années en Angleterre Ticoeur a découvert et apprécié le rugby à l’école car il s’agissait alors de la version touch rugby, beaucoup plus safe et plutôt sympa ! A partir de Year 6, les enfants passent à la version avec plaquages sauf que l’an dernier, Ticoeur n’a joué qu’au touch rugby grâce au… Covid car il fallait garder ses distances ! (Le rugby en version soft et l’absence de poux pendant toute une année scolaire auront été les deux mini avantages que je retiendrai de cette pandémie).
Cette année, Ticoeur est en Year 7 et il n’y a plus de restrictions concernant les sports donc le rugby c’est du vrai rugby et depuis le début de l’année, Ticoeur n’est pas très heureux de devoir y jouer… Les mercredis, il y a des matchs contre d’autres écoles et bien souvent, il est sur le banc des remplaçants, ce qui lui convient très bien. Mais mercredi dernier, un de ses camarades de classe, un jeune plutôt très bon en rugby d’ailleurs, a fait un début de crise d’asthme sur le terrain ; Ticoeur est alors appelé pour le remplacer ; il joue cinq minutes et vlan ! Plaquage violent d’un joueur deux fois plus grand et plus large que lui. Je suis dans le public. Au visage de Ticoeur, je comprends tout de suite que ce n’est pas une petite foulure et la colère m’envahit car si certes un accident est un accident, le fait que Ticoeur n’ait jamais eu envie de jouer à cette version du rugby me serre le cœur… Je file aux urgences. Pour le coup, la partie médicale s’est très bien passée, comme l’an dernier pour le bras de Titpuce… Il est vraiment difficile d’être reçu par des médecins en Angleterre quand on est malade mais quand on a besoin des urgences, ils assurent !
Maintenant, il va falloir de la patience : sa malléole externe est cassée ; il a une sorte de botte-attelle et des béquilles. Cela va prendre environ 6 semaines.
Avec les béquilles c’est vraiment compliqué dans notre vieille maison anglaise, certes pleine de charme mais « charme » rime avec « biscornue » : des marches séparent chaque pièce de la suivante ! L’architecte avait dû boire trop de gin ! A l’école, heureusement, tout est de plein pied, ouf ! Vous vous doutez bien que louper les prochains matchs de rugby ne l’attriste pas du tout ; par contre, il est déçu de ne plus pouvoir jouer au foot avec ses copains à la récré, de ne plus nager, de ne pas finir la saison de voile et de devoir mettre entre parenthèses ses entraînements de tennis (il venait tout juste d’être accepté dans un super club !). Du coup, il se donne à 200% sur le reste :
Il compte bien participer à l’audition pour obtenir un rôle dans Grease, la production théâtrale de l’école cette année (l’audition a lieu samedi). Un John Travolta en béquilles ! ça va donner !
Il a plus de temps pour jouer du piano et avance super bien sur ses morceaux pour le Grade 4 : il travaille surtout le Bach car l’avantage c’est qu’il n’y a pas besoin des pédales…
Il est très fier de représenter son école aujourd’hui lors d’un concours régional de géographie… C’est à une heure de route. Cela risque d’être une longue journée mais il n’a pas voulu y renoncer… Je suis fière de lui et pour le coup, nos voyages ont certainement aider à son excellente culture générale en géographie :-).
On va dire que j’ai assez pesté contre le ballon ovale… Parlons des bons moments :
Nous avons fêté l’anniversaire de Ticoeur avec toute ma belle-famille venue de Londres et de Stuttgart. Les enfants sont ravis de profiter de leurs grands-parents : jeux de société, spectacles de magie, petits concerts… Ils ont un top public pour la semaine et peut-être pour plus longtemps si nous ne trouvons pas assez d’essence pour les emmener à l’aéroport de Heathrow ! En effet, si vous lisez les news, vous savez sans doute qu’il n’y a plus assez de chauffeurs de camion pour assurer l’approvisionnement des stations services du sud de l’Angleterre ! Quand soudain un camion arrive, il se forme des queues de folie et en moins d’une heure, la station est vidée ! Je précise que pour ce problème ce n’est pas de la faute du rugby mais du Brexit :-)… Je vous laisse lire tous les détails de ce gros bazar dans vos journaux préférés.
On profite de notre coin et de la belle météo entre les averses :
Titpuce a eu une super session de voile ce week-end. Elle est passé au Laser Pico. Fini l’Optimist, elle est une grande maintenant !
Titpuce a été invitée à plusieurs anniversaires de copines… Cela fait plaisir après toutes les fêtes virtuelles de l’an dernier de les voir s’amuser ensemble et profiter des derniers moments de baignade de l’été (il ne faut quand même pas être frileux !)…
Je me suis mise au golf parce qu’ici c’est une activité accessible et que j’avais envie d’un nouveau défi… à suivre !
Belle semaine à tous !
Prologue concernant le rugby :
Note 1 : Vous vous doutez bien que mon cœur de maman ne me fait plus voir les choses très objectivement donc toutes mes excuses à ceux et celles qui me liront et sont fans de rugby. Je sais très bien que cela peut être un beau jeu, avec un bel esprit mais il faut un corps sacrément solide ;-)…
Note 2 : Pour la petite histoire, le rugby a été inventé au milieu du 19iè siècle à Rugby dans le centre de l’Angleterre. Il paraît que l’idée initiale est venue d’une école qui a développé ce jeu pour lutter contre le harcèlement scolaire grâce à l’esprit d’équipe qui émane de ce sport… On dira donc que l’intention était bonne 🙂
Voici le récit de notre semaine en voilier dans les îles Kornati et autres îles situées au large de Zadar, en Dalmatie, dans la moitié nord de la Croatie. Si vous demandez à Titcoeur et Titpuce quel a été leur meilleur souvenir de vacances, ils vous citeront sans hésiter notre croisière en voilier ! Parce qu’ils ont hérité de cette passion de « Papa Voyage », parce qu’ils font beaucoup de voile dans notre coin d’Angleterre, parce que nous avons eu des conditions de navigation incroyables ainsi qu’une météo de rêve (28 degrés dans l’air et dans l’eau) et aussi parce qu’un de mes amis du lycée et son fils (de l’âge de Titpuce) sont venus de Paris pour vivre cette aventure marine avec nous ! Bref, c’était parfait ! Du vent, du soleil et des amis !
Si passer une semaine en voilier en famille est un projet qui vous tente bien mais que vous n’osez pas franchir le pas, j’espère que cet article pourra vous éclairer et vous faire découvrir cette belle manière de voyager… au gré des vents et des flots… Voici donc, sous forme de questions-réponses des informations sur notre épopée !
Pourquoi avoir choisi la Croatie pour notre voyage en voilier ?
La Croatie, c’est la zone de confort de « Papa Voyage ». C’est le pays où il a le plus navigué dans le passé, avec ses amis et ses parents. Nos premières vacances ensemble c’était d’ailleurs une semaine en voilier en Croatie du côté de Krk. C’était alors la triple épreuve du feu pour moi : premières vacances avec « Papa Voyage », première fois que j’allais sur un voilier et premières vacances avec ma belle-famille ! Oui, « Papa Voyage » y est allé très fort, dans le genre : « ça passe ou ça casse ! »… Pas de suspens : j’ai survécu :-).
Ensuite, de manière générale, la côte adriatique est plus simple que d’autres zones de la Méditerranée (comme par exemple les Cyclades où le Meltem peut rendre les navigations très complexes). Toujours sur la côte adriatique, nous avons également testé il y a trois ans avec les enfants une semaine en voilier à Corfou (on recommande tout autant que la Croatie !).
Quel itinéraire en voilier à partir de Zadar ? A la découverte des Kornati et autres îles…
L’itinéraire ne peut pas vraiment s’anticiper. Nous savions que nous voulions voir les célèbres îles Kornati (archipel de 150 petites îles !) pour leurs paysages lunaires mais ne savions pas d’avance où nous irions car en voilier, il faut s’adapter ! L’itinéraire dépend notamment de la direction du vent et de la force du vent. Le premier matin, par rapport à la direction du vent, nous avons choisi un sens de navigation. Nous avons tourné dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par mettre le cap au sud, puis en remontant via les Kornati et en rebouclant sur Zadar à la fin. Evidemment, le vent peut complètement tourner mais il fallait au moins choisir un sens. Puis, par rapport à la force du vent, nous choisissions les étapes. Nous avons eu beaucoup de chance : le Bora a soufflé toute la semaine autour de Beaufort 5 avec des pointes à Beaufort 6 en début de semaine. Avec Beaufort 6 moi, je ne suis plus trop à l’aise mais le reste de l’équipage a adoré ! Cela nous a permis de faire de belles traversées ! Voici ce qu’a donné notre itinéraire :
Jour 1 : check-in à la marina de Sukošan (à quelques kilomètres au sud de Zadar). Nuit à la marina.
Jour 2 : Navigation vers l’île de Murter au sud. Nuit à la marina de Murter.
Jour 3 : Navigation vers Žut. Nuit au mouillage sur une bouée (c’est plus simple et plus rassurant que jeter l’ancre)
Jour 4 : Navigation dans les Kornati (penser à acheter le ticket du parc national la veille ! (Nous avons été contrôlés). Nuit sur une bouée dans le parc national.
Jour 5 : Navigation dans les Kornati ; puis, on atteint un autre parc national, celui de Telašćica sur l’île de Dugi Otok. Là encore, il faut acheter les billets du parc national la veille. Nous mettons pieds à terre pour randonner vers le lac intérieur et vers les superbes points de vue sur les îles. Nuit sur une bouée du parc national.
Jour 6 : On longe les falaises, sur la face ouest de Dugi Otok, puis on boucle au nord de l’île et on rejoint le port du village de Zverinak. Chouette ambiance locale et bon enfant dans ce petit village croate. Nuit au port.
Jour 7 : navigation vers le sud pour rejoindre Zadar et la marina de Sukošan. Check-out en fin de journée.
A noter, que nous avons utilisé l’appli Navily qui aide à choisir un spot pour s’arrêter car, pour les criques répertoriées, on peut voir le type de fond, l’équipement en bouées (ou pas), la protection au vent, etc… En gros, dès qu’on a choisi une île pour faire une halte, on regarde Navily pour avoir plus d’infos… Evidemment, on juge aussi visuellement en arrivant…
Organisation d’une journée type en voilier :
Au réveil, on profite d’un premier plouf. Puis, au petit-déjeuner, on consulte la météo marine (capitainerie locale + l’appli Windy sur le téléphone). On décide d’un spot à atteindre pour le déjeuner. En route, on participe tous sur le bateau, à tour de rôle et selon les envies de chacun. Parfois, Titpuce aimait juste s’asseoir et lire pendant la navigation.
Ticoeur était souvent à la barre :
A midi, on fait une longue pause pour manger, nager, faire du snorkeling, pêcher (quand c’est autorisé), sortir le paddle board, etc…
Il y avait une forte probabilité de voir des dauphins mais on n’en a pas vu ! Par contre, nous avons fait une rencontre incroyable avec une grosse tortue marine qui a repris sa respiration à quelques mètres de notre voilier ! C’était magique ! Je ne vous promets pas de voir des tortues ! C’était une grande chance ! Mais vraiment, vous devriez croiser des dauphins.
Au niveau des bouées des parcs nationaux, il y a des pêcheurs ou marchands de fruits et légumes qui passent parfois. Notre stratégie c’était d’avoir assez de provisions pour être 100% autonomes sur le bateau mais d’acheter des produits frais quand l’occasion se présentait. Il y a souvent une petite épicerie de village au port. Côté resto, un seul soir (le sixième !), nous avons commandé un grand plateau de poissons et fruits de mer au restaurant sur le port. Nous l’avons dégusté sur notre voilier. Côté pêche ? Nous avons réussi à faire un repas un midi après une bonne pêche. Les autres jours, soit c’était en zone d’interdiction de pêcher (dans les parcs nationaux) soit nous n’y arrivions pas. Mais bon, les enfants ont quand même eu la fierté de pêcher un repas !
Comment ça se passe pour louer un voilier ? Faut-il un permis ?
Je commence par le cas le plus simple : vous pouvez louer un voilier avec un skipper. C’est évidemment plus cher (voir la rubrique budget) mais cela vous permet de passer des vacances en voilier même sans expérience. Le skipper pourra vous faire participer et vous apprendra quelques bases de navigation. Un moyen de passer des vacances tout en apprenant !
« Papa Voyage » est notre skipper. Ado, il a suivi une formation de voile à l’île d’Elbe. C’est la version allemande de l’école des Glénans. Il a un diplôme de voile qui est reconnu par les loueurs. Il a également le permis bateau qui est un permis obligatoire quand il y a un moteur à bord (et il y a toujours un moteur sur les grands voiliers de location). Si vous avez passé le permis de bateau, vous savez qu’il s’agit de cours théoriques et pratiques. La pratique n’est réalisée que sur un bateau à moteur. Donc si vous n’avez que le permis bateau et aucune expérience en voile, vous ne pouvez pas (et ne voulez pas) louer un voilier. S’occuper des voiles ne s’improvise pas. En France, je crois qu’il n’y a pas de permis officiel de voile. Dans ce cas, le loueur de voilier, vous demandera la liste de vos expériences en voilier (log book).
Aussi, vous avez peut-être fait du dériveur mais un gros bateau à quille, c’est différent. Enfin, le permis radio est également obligatoire. Il permet de savoir utiliser la radio de bord pour demander de l’aide par exemple. En résumé, être skipper ne s’improvise pas. Mais cela ne vous empêche pas de passer des vacances en famille en voilier si vous prenez ce service en supplément auprès votre loueur.
Notre semaine de voile en Croatie : quel bateau et quel budget ?
Cette fois-ci, nous avons loué un Dufour 382 (environ 11 mètres de long). Un beau bateau, on le recommande ! Il était très sympa à naviguer. Côté habitacle, il est parfait pour 6 personnes. Il y a 3 cabines et deux petites salles de bain. Nous avons donc partagé la location avec nos amis. Si vous n’êtes que 4 à bord, vous pouvez prendre plus petit et donc c’est moins cher. Budget pour une semaine sur le Dufour 382 : 2200€ (pour nous 6). Nous avons toujours loué des voiliers de cette taille, dans ces prix-là, que ce soit en Croatie ou en Grèce. En France et en Italie on a payé un peu plus cher, mais pas beaucoup plus. Pour faire baisser le budget considérablement, vous pouvez louer hors saison ou aux vacances scolaires de la Toussaint par exemple. Attention : si vous préférez un catamaran plutôt qu’un voilier à quille, alors c’est environ le double du prix ! Un catamaran c’est très confortable côté habitable mais « Papa Voyage » et les enfants préfèrent qu’un bateau gîte (sinon c’est pas drôle !). Aussi, les catamarans ont du mal à remonter au vent donc ils ne sortent pas toujours les voiles. Ils utilisent plus souvent le moteur ce qui perd de son charme (et coûte très cher en essence !). Avancer en silence grâce aux voiles c’est ça la magie… !
Si vous devez rajouter un budget skipper, c’est un supplément de 100 à 150€ par jour. Enfin, selon vos choix pour la nuit, il faut rajouter un budget emplacement. Au mouillage c’est gratuit, sur une bouée c’est gratuit ou quelques euros. Dans un petit port, on a payé environ 30€ la nuit mais dans une grande marina (comme à Murter par exemple) c’est 70€. On essaie toujours d’éviter les marinas pour ne pas avoir de voisins et on préfère les cadres plus sauvages et plus intimes mais parfois, il n’y a pas le choix, notamment, le soir où nous sommes allés à Murter c’était par sécurité car le vent était trop fort cette nuit-là. A noter que dans la marina de départ et d’arrivée vous ne payez pas l’emplacement car c’est inclus dans le prix de la location.
Quelque soit le bateau, je vous conseille de vérifier qu’il est équipé d’un propulseur d’étrave : cela facilite énormément les manœuvres au port.
Les deux petits détails qui nous ont moins plu sur le Dufour 382 (mais vraiment ce sont des détails) : primo, le foc était auto-vireur. Cela veut dire moins de travail. Or, les enfants aiment bien s’occuper du foc. Secundo, la plateforme et l’échelle pour descendre se baigner sont vraiment petites et étroites. C’est pas bien grave mais sur les Bavarias ou les Oceanis on avait toujours eu de belles grandes plateformes et des échelles plus confortables.
Pour trouver un bateau, j’utilise des plateformes qui sont comme un « Airbnb » pour bateaux : Click & Boat, Sam Boat ou Dream Yacht Charter. Je regarde aussi sur Google Maps en tapant « loueur voilier ». Dans tous les cas, je vérifie les notes et je lis tous les avis. Puis, j’échange avec le loueur par mail et souvent également par téléphone pour vérifier que j’ai un bon feeling. Enfin, je pose des questions, comme : « est-ce que les voiles ont été changées récemment ? » (depuis notre mésaventure en voilier à Corfou !).
Voici le lien vers le loueur que nous avons choisi : Asta-Yachting. Ils étaient sérieux, professionnels et les bateaux sont bien entretenus. Ils peuvent vous proposer des skippers.
J’espère que je vous ai donné envie de tenter des vacances en voilier ! N’hésitez pas si vous avez des questions !
Comme on dit ici : so far, so good… Pourvu que ça dure ! Le 2 septembre, Ticoeur et Titpuce ont repris le chemin de l’école. C’est une 4iè année d’école en Angleterre qui commence… Quand je pense à leur première rentrée anglaise en septembre 2018… A l’époque, je stressais pour l’apprentissage de la langue et maintenant j’ai deux petits bilingues à la maison, qui depuis plusieurs mois ne parlent plus qu’en anglais entre eux ! Avec un bel accent en prime ! Leurs livres de chevet ? The Lord of the Rings pour Ticoeur et les derniers tomes de Harry Potter pour Titpuce… Lire en anglais leur est si naturel !… Bref, quel chemin parcouru ! L’anglais mais aussi tout le reste : les nouveaux sports qu’ils ont découverts ici, la vie à la mer, les amis… Plus nous restons, plus les enfants prennent racines ! Pour l’instant, nous prolongeons année scolaire par année scolaire… Nous restons donc jusqu’en août 2022 mais sans doute plutôt 2023… Après, il faudra changer d’école pour Ticoeur et donc cela pourrait être l’occasion de rentrer en France… Mais franchement : one step at a time!
La seule chose que je souhaite c’est que cette année scolaire ne soit pas interrompue par un autre long confinement cet hiver… Une année scolaire qui aurait lieu 100% à l’école. La base quoi !
Quoi de neuf pour Ticoeur et Titpuce en cette nouvelle année scolaire ?
Titpuce est entrée en Year 5 (équivalent du CM1) et Ticoeur est en Year 7 (équivalent de la 6iè en France). Notre école fait jusqu’à la 5iè (Year 8) ; c’est pour cela que nous n’étions pas obligés de changer d’établissement. Ils sont dans des classes de réciproquement 10 et 12 enfants.
La première semaine, Ticoeur aurait dû avoir un voyage scolaire en Normandie mais dans ce brexito-covid contexte le voyage a été annulé. Cela dit, le plan B était très sympa : sa classe est partie à la mer dans le Dorset étudier les animaux et végétaux qui vivent dans les Rock Pools. Au passage, vous remarquerez que je ne trouve plus mes mots en français ! Sorry :-).
La gestion des classes en bulles c’est terminé ! A la récré, les enfants peuvent donc jouer avec des enfants de tout âge et Titpuce peut aller voir son grand frère à la récré ! Elle adore ! Ticoeur est ravi également car la fin des bulles signifie que l’activité théâtre peut reprendre ! La production de l’école cette année sera la comédie musicale Grease. J’ai hâte de voir quel rôle il va décrocher !
Si on reste dans le chapitre des règles liées à la pandémie (non pas que ce sujet me passionne, bien au contraire, mais c’est intéressant de voir les différences d’un pays à l’autre) : Il n’y a jamais eu de masque en primaire ici. Il y a, comme l’an dernier obligation pour les écoles d’avoir fenêtres et portes ouvertes (quand c’est possible car il y a des écoles où les fenêtres ne s’ouvrent pas mais dans notre école tout s’ouvre en grand, tout est de plein pied et tout donne sur l’extérieur et la forêt). Donc beaucoup d’air frais, parfois très frais mais franchement les Anglais ne sont pas frileux ;-). A partir de Year 7, pas de masque non plus mais il faut faire deux tests antigéniques par semaine et envoyer les résultat à NHS (l’équivalent de la sécu). C’est la seule contrainte mais tout se passe bien pour Ticoeur. Il s’y est fait et avait même de l’entraînement avec nos passages de frontières cet été. Surtout, les enfants et nous préférons ces règles anglaises à celles imposées aux jeunes écoliers en France. Et jusqu’à présent la vaccination n’est proposée qu’à partir de 16 ans (et 1 dose seulement). A voir évidemment si tout se passera bien dans les mois à venir… En même temps, depuis le début de la pandémie, il n’y a eu aucun cas dans notre école (sur 350 enfants) même dans les pires périodes, donc espérons que nous y échappions encore. L’air de la campagne, de la forêt, de la mer ? Des enfants qui profitent de beaucoup d’espace à l’extérieur et à l’intérieur ? Des classes avec de véritables courants d’air et aussi de petits effectifs par classe… Ou alors c’était juste de la chance ! En tout cas, pour l’instant, tout s’est toujours bien passé à l’école… Croisons les doigts…
En résumé, une très belle rentrée ! Meilleure que l’an dernier, surtout si vous vous rappelez que Titpuce avait commencé par se casser le poignet et à être plâtrée deux mois !
Et les activités extra-scolaires ?
Je ne sais pas si pour vous c’est pareil mais Ticoeur et Titpuce ont tellement été frustrés de ne pas pouvoir profiter de leurs activités extra-scolaires l’an dernier (notamment pour tout ce qui était en intérieur comme la danse ou la natation) que cette année, ils semblent vouloir faire trop de choses ! Au bout de 10 jours, j’ai déjà l’impression d’être chauffeur de taxi professionnel et leur agenda est chargé ! En même temps, quand nous vivions à Paris, ils restaient au centre de loisirs jusqu’à 19h donc là, ils sortent de l’école à 16h30 et ils ont des activités à gauche à droite jusqu’à 17h30… c’est finalement un emploi du temps plus plaisant et un rythme plus léger qu’en région parisienne… Néanmoins, j’ai dit à Titpuce qu’il serait bien qu’elle choisisse entre danse classique, moderne et claquettes car je préfère qu’elle se concentre sur une chose et la fasse bien, plutôt qu’un peu de tout… Il y a de grandes chances qu’elle choisisse le classique. A côté de ça, elle veut aller aux entraînements de hockey car ses copines y vont ! Elle va suivre les cours d’essais de septembre pour voir si ça lui plaît et on avisera ensuite… Ticoeur, lui, continue le piano, le tennis et la natation… ça part moins dans tous les sens car il est moins influencé par ce que font les copains :-).
En plus de tout ça, ils sont au sailing club un dimanche sur deux et ils adorent ça ! La saison se termine mi-octobre mais pour l’instant les conditions sont idéales… « L’été indien anglais » est si agréable par chez nous !
Desperate housewife… But I’m free !
Et moi ? J’ai bossé sur un guide de voyages, vendu quelques photos mais à part ça, je suis redevenue une desperate housewife :-)… En version déconfiné, c’est évidemment plus sympa : je profite des enfants, je fais de la voile et j’ai même pu reprendre la chorale (en plein courant d’air également… à suivre !). Papa Voyage est toujours en télétravail. Cela ne changera pas. C’est la politique dans son entreprise par précaution. Moi, côté boulot, j’espère trouver de petits reportages à faire au UK dans les mois à venir ou un job en télétravail… A suivre !
La cigale chante tout l’été et plus si affinité !
Ce que je veux dire par là ? Quand je racontais que les enfants avaient une frénésie d’activités extra-scolaires, nous, nous essayons aussi de profiter de notre liberté actuelle. Des petits plaisirs simples retrouvés comme par exemple aller siroter un Pimm’s sur la terrasse du pub de la plage pendant que Ticoeur et Titpuce ramassent des coquillages et prennent des photos au soleil couchant… La recette du Pimm’s ? (Au moins, vous ne serez pas venus pour rien !)… De la limonade, des fraises, de la menthe, des concombres et… du Pimm’s ! (Une liqueur à base de plantes et de gin)… Je recommande ce cocktail anglais ! Cheers!
Ma petite anglaise qui aime de plus en plus la photo…
Le week-end, on essaie d’en profiter à fond également. Nous venons de passer notre dimanche à Londres (drôlement calme sans touristes !) pour nous balader dans la ville avec le petit cousin, mon beau-frère et ma belle-soeur qui vivent là-bas mais que nous ne pouvions pas voir pendant de longs mois… Nous en avons également profité pour aller voir l’expo David Hockney.
Demain, mon père arrive de Paris pour une semaine avec nous. Et fin septembre, mes beaux-parents viendront d’Allemagne pour nous rendre visite également. Tout doucement, venir au UK redevient possible (mais pas facile ! Ne réservez pas sans bien lire les règles d’entrée, les prix et la logistique des tests)… En tout cas, cela fait très plaisir de pouvoir enfin recevoir la famille dans notre petit coin d’Angleterre ! Espérons que des amis puissent également venir prochainement.
Cela fait un bout de temps que je n’avais pas écrit ici et pour cause : nous sommes partis tout l’été ! Jamais l’expression « grandes vacances » n’a eu autant de sens ! (Enfin, si !… Lors de nos tours du Monde et voyages-congés parentaux :-)). A peine l’école terminée, nous sommes juste restés une journée en Angleterre pour le cours de voile des enfants (ah la voile ! On ne pouvait pas louper ça !), puis nous avons sérieusement largué les amarres ! Comme toujours, en moins de deux heures, les valises étaient bouclées ! Van chargé, paperasse pour la douane dans toutes les boîtes à gants et voilà que nous traversons le tunnel, enfin !! Libérés, délivrés !
Direction la Croatie : cela fait une trotte depuis l’Angleterre, c’est certain mais primo nous avions moyennement confiance en l’aérien et secundo pour improviser, la route c’est quand même le plus facile…. Evidemment, dernièrement, on se demande à quelle sauce on va être mangé à chaque frontière ; le co-pilote de l’an 2021 doit savoir trouver les communications officielles des règles ô combien changeantes de chaque pays travervés ou visités. Une bonne occasion de pratiquer mon allemand, mon anglais, mon italien et… non, je ne parle pas croate ! Au final, au sein de Schengen c’était beaucoup de bruits pour rien mais forcément on suit les règles même si le manque d’harmonisation donne envie de pleurer… Nous avons eu des contrôles à la loupe uniquement au niveau de l’Eurotunnel et à l’entrée en Croatie (la Croatie faisant partie de l’UE mais pas de Schengen, ceci explique peut-être cela…).
En Croatie, nous avions uniquement réservé un voilier pour découvrir les îles au large de Zadar puis c’était page blanche ! Il se trouve que nous nous sommes tellements plus en Croatie que nous y sommes restés… un mois !!! Nous nous n’aurions pas imaginé ! Franchement, je pense que si j’avais organisé un Prix de la Destination de l’été 2021 j’aurais donné la palme d’or à la Croatie ! Météo de rêve, sans pluie, et sans canicule… 28 degrés dans l’eau et dans l’air pendant un mois (sauf 3 jours à 32 degrés du côté de Split, mais en lisant les journaux on relativise)… Et puis c’était surtout l’atmosphère là-bas qui nous a plu, l’ambiance, la gentillesse des gens, … On se sentait vraiment en vacances ! Le fait de n’y connaître personne et de ne rien comprendre à leur langue a peut-être aidé à soupoudrer le tout d’une douce pellicule d’insouciance…
île de Hvar, Croatie
îles Kornati en voilier, Croatie
Et après un mois en Croatie ? Un crochet pour voir des amis en Autriche, un stop rando et vanlife…
… et un final inoubliable : une semaine à Venise ! Je voulais absolument m’arrêter en Italie car c’est mon deuxième pays (à défaut d’avoir fait honneur à mon premier pays… J’y reviendrai…). Venise était sur notre chemin. Quelle surprise de la redécouvrir en version tellement plus calme que d’habitude ! Venise toute pimpante, vivante mais sans la foule !
Sur le retour, un stop rapide à Milan pour rendre visite à d’autres amis…
Comment fait-on côté boulot ? « Papa Voyage » a pris pas mal de congés mais pas la totalité. Pour la deuxième partie de nos vacances, il était en télétravail (en posant quelques jours par-ci par-là)… En fait, il est en télétravail depuis mars 2020 et aucun retour au bureau n’est prévu dans son entreprise. Bref, pour la deuxième moitié des vacances, c’était un mode et un rythme très différent : j’ai réservé des hébergements avec wifi, plutôt en ville. En journée, je gérais plages, visites et activités avec Ticoeur et Titpuce (ce qui est très facile à gérer j’en conviens avec mes petits voyageurs aguerris). En lisant les commentaires des hébergements que je réservais, j’ai d’ailleurs souvent vu que d’autres voyageurs mixaient télétravail et boulot… Une tendance de l’été 2021 sans doute !
Cela veut aussi dire que nous n’avons pas trop profité de la possibilité de dormir dans notre campervan (à part dans les Alpes autrichiennes)…
Il ne me reste plus qu’à aborder un sujet que je ne souhaite pas aborder :-). La France. Parce que bon, je vous ai quand même soûlé des mois et des mois sur le fait que la France me manquait et au final… ben voilà… Pas eu envie d’y consacrer du temps. Je suis triste de voir les débats qui séparent voire déchirent familles et amis. Les méthodes des politiques n’ont pas aidé. J’ai eu la chance de voir quelques proches en coup de vent et d’avoir croisé des amis d’enfance sur nos lieux de vacances (en Croatie, en Autriche et en Italie ! Des retrouvailles improvisées absolument incroyables !)… Mais clairement, s’il y avait eu un Prix de la Destination de l’été 2021, je n’aurais même pas pensé à nominer la France… Vous connaissez le contexte. Certains d’entre vous vivent peut-être également des tensions au quotidien, avec des proches, des personnes qu’elles ne reconnaissent plus,… La pandémie aura tout gagné si elle divise des familles et des amitiés de longues dates… Ne perdons pas l’humain, ne perdons pas ce qui est le plus précieux… Certains sont épuisés ; d’autres sont épuisants mais nous avons tous besoin de nos amis en cette période difficile. En évitant un voyage en France, je voulais surtout préserver les enfants et avoir de vraies vacances, pas un enchaînement de débats politico-sanitaires. Surtout pas devant les enfants. J’irai à Paris seule à l’automne et j’aurai une oreille pour tout le monde, les bras grands ouverts pour tous mes amis… Là, je ne pouvais pas. Nous avons passé 3 mois et demi confinés en Angleterre de janvier à avril (« confinés », je répète : « con-fi-nés »), puis nous avons été déconfinés mi-avril mais bloqués sur l’île… Chacun ses galères, tout le monde a eu son lot, je sais… Mais donc justement : en traversant la Manche en juillet, une seule chose était claire dans ma tête : les vacances devaient être grandioses ! Et elles l’ont été ! A 200% !
A présent, nous sommes de retour au UK. On me pose beaucoup la question : non, le retour n’est pas difficile, pas pour l’instant, en tout cas :-)… car avec cette impression d’avoir profité à fond de l’été et du Continent, c’est avec plaisir que je rentre dans notre jolie maison anglaise. Je dois quand même reprendre possession des lieux car des araignées et une souris ont élu domicile ! Le jardin va bien lui, il ne semble pas rancunier…
En plus, pas le temps pour le blues de la rentrée car nous avons déjà des visites de prévues en septembre ! Mon père et mes beaux-parents ! (C’est possible grâce à l’assouplissement des règles depuis la mi-août mais attention, ce n’est pas simple ! N’oubliez pas le budget tests ! C’est cher ici et c’est pour tout le monde !).
Enfin, vous savez quoi ? Cela fait 3 ans que nous vivons en Angleterre. Trois ans, ce devait être le maximum de l’expatriation de « Papa Voyage » mais finalement son contrat a été prolongé et nous sommes ravis de rester vivre ici une année de plus, surtout après la frustration de l’année écoulée. Alors c’est reparti pour une nouvelle année scolaire à l’anglaise ! J’espère que vous n’êtes pas lassés ? Ma chronique d’expat dans mon bled anglais va donc continuer. Il y aura également prochainement des articles sur nos destinations de cet été, of course !