Notre petit séjour au milieu des montagnes enneigées semble avoir arrêté le temps. Les heures à skier ou à jouer dans la neige restent suspendues aux branches des sapins… Et pourtant, Titpuce est là pour nous rappeler que le temps passe qu’on le veuille ou non. La demoiselle vient de fêter ses 13 mois. Un mois riche en progrès : Titpuce adore empiler les cubes, découvrir les formes géométriques, elle commence à pousser le chariot en bois et surtout, elle danse sur « gangnam style » pour accompagner son frère qui répète le spectacle de fin d’annéee du centre de loisirs (ça mériterait une vidéo !). La puce a également une quatrième dent et mange de plus en plus comme les grands. Enfin, depuis quelques jours, elle découvre les joies de la luge, luge qui a appartenu à son arrière-arrière grand-père ! Une vraie histoire de famille ! Joyeux moisanniversaire ma princesse !
Enfin, nous y sommes ! A nous les montagnes, la bonne neige, le soleil, le ski et surtout les pistes sans la foule ! Pour notre toute première expérience du ski en famille, avec Titpuce bébé et Ticoeur tout petit, nous avons choisi la station de Damüls dans le nord-ouest de l’Autriche.
C’était la première fois que nous partions au ski avec les enfants. Cela faisait d’ailleurs sept ans que je n’avais pas skié ! Il y a eu l’année du voyage de noces puis j’étais enceinte ; puis Ticoeur était trop petit puis j’étais re-enceinte puis Titpuce venait de naître… Bref, pas le timing idéal pour profiter des pistes. Et puis cette année, même si les enfants sont encore très petits, nous nous sommes lancés parce que mes beaux-parents ont proposé de nous accompagner ce qui a simplifié le projet ;-).
Voici donc un billet pour vous raconter notre semaine à Damüls et les débuts de notre Ticoeur à ski. J’espère ainsi partager avec vous quelques conseils, si vous aussi, vous partez au ski avec de (très) jeunes enfants.
Âge de Ticoeur : 3 ans et demi Âge de Titpuce : 1 an
Depuis que les enfants sont là, nous passons notre temps à immortaliser leurs frimousses
Depuis que vous me lisez, je pense que vous pouvez imaginer à quel point j’aime la photo ! Je suis très loin d’être une professionnelle mais prendre des photos est une passion qui se marie à merveille avec mon goût pour les voyages. De mon Tour du Monde, j’ai ramené 12 000 photos ! Pendant nos deux mois l’an dernier dans l’Océan Indien, nous avons fait 3000 photos ! Et globalement, depuis que les enfants sont là, nous passons notre temps à immortaliser leurs frimousses ! Quand je pense que ma mère n’a qu’une dizaine de photos de son enfance et que je n’ai moi-même qu’un seul petit album jauni par le temps… Heureusement, le numérique est arrivé, permettant de prendre beaucoup plus de photos et surtout offrant une qualité qui ne cesse de s’améliorer. Au début, comme tout le monde, j’ai d’abord acheté de simples appareils photos numériques. Puis, j’ai regardé les Reflex de loin. Ils me faisaient envie mais comme vous le savez c’est un budget et comme je suis toujours en vadrouille, je ne me sentais pas pour transporter un Reflex partout avec moi. Pourtant, les photos des amis qui avaient des Reflex étaient clairement plus belles, mieux définies, elles me faisaient rêver… J’ai alors suivi de près l’évolution des modèles dans le temps et je me suis décidée à franchir le pas, le jour où les appareils photos hybrides sont apparus. Pourquoi ? Parce qu’à mes yeux, la qualité des hybrides vaut celles de Reflex (à gamme équivalente) et les appareils photos hybrides ont un format plus pratique, moins encombrant, moins volumineux que le Reflex classique. Je prends mon hybride quasi tous les jours dans mon sac à main et je l’emmène dans tous nos voyages… (bon, après, je m’encombre de plus en plus d’objectifs ;-))
Cela fait maintenant quatre ans que je suis passée à l’hybride et j’adore ! Nous avons un appareil Olympus OM-D E-M5.
Depuis quatre ans il y a évidemment eu des progrès et j’ai déjà changé deux fois d’appareils (à chaque naissance ;-)). Encore une fois, je ne suis pas une professionnelle mais je suis bluffée par la qualité de l’image. Par rapport aux petits appareils numériques, je trouve qu’un Reflex (ou un hybride dans mon cas) permet :
– d’avoir des images d’une belle netteté grâce à la qualité de l’optique : de quoi garder de beaux souvenirs de mes enfants et de nos voyages. Quel plaisir d’avoir des images précises pour les portraits !
Stockholm, 2012
– de réussir mes photos de nuit ! En effet, avec un beau soleil, les photos prises avec un bon petit appareil numérique sont pas mal mais dès que la lumière n’est plus au rendez-vous le bât blesse. Or moi qui adore prendre des photos de nuit sans flash, autant vous dire que c’était mission impossible. Avec mon hybride je me régale ! Même dans les endroits les plus sombres.
Studio Harry Potter, 2012
– de jouer avec des objectifs différents : envie d’un bel effet bokeh (flou), d’un aspect fish eyes, d’un grand angle, d’une belle profondeur de champ, d’un télé-objectif, etc ? Il existe un objectif pour toutes les circonstances ! En deux secondes, c’est comme si on changeait d’appareil photo. Bon, après, il faut se mettre des priorités car cela fait un budget ! Mais au moins, les possibilités existent et je ne manque jamais d’idées de cadeaux 😉
Elément décoratif au restaurant, 2013
Au parc, Paris 2011
Ecosse, 2010
Ice Kube, Paris 2012
– de rater moins de photos qu’avant car les Reflex ou hybrides sont plus rapides pour saisir une image. Très pratique avec les enfants qui bougent tout le temps !
Londres, 2012
– de prendre des photos en raw : pour ceux qui s’y connaissent un peu, cela permet de mieux retravailler ses photos à la maison pour les rendre encore plus belles !
Et maintenant, c’est avec nostalgie que je regarde les photos jaunies de mon enfance… Il y en a eu du progrès depuis ! Et à quoi ressembleront nos photos dans 10, 20, 30 ans ?
La musique est un moyen de découvrir la culture d’un pays
Pendant mes différents voyages, j’ai eu l’occasion de vivre plusieurs expériences musicales : la musique fait partie intégrante du voyage, c’est un moyen de découvrir la culture d’un pays ; elle nous dépayse et elle nous hante longtemps après, quand nous sommes de retour à la maison… Comme les photos, elle fait partie des souvenirs de nos vacances. Évidemment, je l’ai plus souvent écoutée que « prise en photo » et je n’ai jamais le réflexe de faire un enregistrement sonore ou un film mais voici quelques exemples en images de certaines de mes expériences les plus marquantes :
– le Rainforest World Music Festival à Bornéo (Malaisie) : Des concerts de musiques du Monde ont lieu dans un décor de rêve : la jungle ! J’ai adoré les groupes présents mais surtout l’ambiance qu’il y régnait. Imaginez : vous êtes entourés de forêt tropicale, les artistes sont sur scène et soudain une pluie diluvienne s’abat sur vous ! Là, je me dis : « zut, c’est raté pour les concerts, ils vont s’arrêter de jouer et nous allons tous courir nous mettre à l’abri ! »… Mais rien du tout ! Tout le monde est resté danser sous la pluie, l’atmosphère est devenue encore plus joyeuse, nous avons tous enlevé nos chaussures et nous avons dansé trempés jusqu’aux os, les pieds dans la boue : il faisait chaud, il faisait nuit et j’ai eu l’impression d’une communion entre la musique et la nature qui grondait… Superbe ! A faire si vous avez l’occasion. C’est chaque été près de la ville de Kuching à Bornéo. Pour 2013, vous trouverez plus d’info ici.
– Autre moment assez exceptionnel dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parlez : j’ai assisté à un concert privé de -M- à La Havane… On ne présente plus l’artiste mais ce concert était incroyable car -M- nous a finalement peu joué ses chansons, il a fait pas mal d’impro avec des artistes cubains qu’ils avaient rencontrés sur place. De quoi admirer ses talents de musicien en tout petit comité !
– Enfin, j’ai été très impressionnée par le Holi Festival en Inde. Nous étions à Udaïpur au moment de cette fête des couleurs : les habitants se lancent de la poudre colorée pendant toute la journée. J’ai fini toute rose ! Les pauvres vaches aussi ! A la tombée de la nuit, la foule est arrivée au temple, de gros hauts-parleurs ont craché la célèbre musique « Slumdog Millionaire » et l’ambiance a battu son plein autour d’un feu de joie… Tout le monde s’est mis à danser. Nous sommes restés à la terrasse d’un restaurant, juste en face pour observer la scène…
Ce billet est ma participation à Voyager Blogs, un rendez-vous de la blogosphère dont le principe est simple : il s’agit de rassembler des blogueurs sur le thème du voyage pour que chacun écrive un article original sur le thème choisi par l’organisateur de l’évènement. Ce mois-ci c’est From Side to Side qui a choisi le thème « 2 ou 3 expériences musicales étonnantes en voyage » : vous avez jusqu’au 24 mars pour participer également !
Et vous ? Des expériences musicales qui vous ont marqués ?
Le 3iè pays où nous sommes passés pendant notre année sabbatique a été le Honduras. Voilà un bel exemple de destination où nous n’avions pas du tout, mais alors pas du tout prévu de nous rendre ! Et puis des amis au Guatemala nous ont donné envie de les suivre là-bas quand ils nous ont parlé de l’île de Roatan, spot absolument parfait pour débuter la plongée sous-marine : la deuxième plus grande barrière de corail se trouve à quelques mètres des plages de Roatan !
La barrière de corail est si proche du rivage que souvent nous partions plonger à la nage sans prendre de bateau. Voir des tortues marines pour son baptême de plongée c’est vraiment le rêve ! Les écoles de plongée sont nombreuses et les tarifs très avantageux (j’avais payé 250$ pour le PADI Open Water en 2007). La vie sous-marine est si belle que j’ai réussi à surmonter mes peurs : la plongée me demande des efforts car je stresse rapidement si je commence à trop réfléchir aux mètres cubes d’eau autour de moi et aux profondeurs,… Bref, non seulement j’ai surmonté cette angoisse mais je me suis même découvert une nouvelle passion qui a de loin changer le cours de notre voyage : il y a eu un avant Roatan et un après 😉 car après ce séjour, nous étions certains de partir à la recherche d’autres spots de plongée et de choisir certains pays pour leurs attraits sous-marins… Sur l’île de Roatan, nous avons passé une semaine, essentiellement sous l’eau pendant la journée, ce qui explique que je n’aie pratiquement que des photos de couchers du soleil !
Du Honduras, nous n’avons qu’un petit aperçu puisque nous n’avons fait que le chemin entre le Guatemala et le port d’embarcation pour Roatan. Je ne prétends donc pas connaître le pays. Cela dit, en chemin, nous avons également visité un très joli site maya : les ruines de Copan dans le nord du Honduras. Ces ruines présentent d’impressionnants motifs sculptés, une stèle, des hiéroglyphes et un cadre verdoyant. Le site est classé au Patrimoine de l’humanité.
Voilà ! Après le Mexique et le Guatemala, j’espère vous avoir donné un petit aperçu d’un coin de paradis au Honduras ! Si vous connaissez ce pays, n’hésitez pas à participer au rendez-vous 12 mois 12 pays dont je vous rappelle les règles :
– Tous les mois, je vous propose un pays visité pendant notre Tour du Monde
– Vous avez jusqu’au dernier jour du mois pour participer en publiant un billet sur le pays à l’honneur
– Vous pouvez publier des photos, un texte, un poème, une anecdote, une recette… Comme vous voulez !
– Vous laissez le lien en commentaire
Alors partants ?Vous avez jusqu’au 31 mars pour me parler du Honduras, celui que vous avez visité ou celui dont vous rêvez !