Si vous nous suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que nous étions en Crète pour le début de nos vacances de Pâques (je publierai un article sur ce voyage dans quelques jours ! Une top destination !). Depuis mardi, nous sommes rentrés dans notre sud de l’Angleterre (toujours ensoleillé by the way !), donc voici nos petites news anglaises sur le thème Keep Calm and Carry On.
Pourquoi ce thème ? Car la pièce de théâtre que prépare Ticoeur parle de l’origine de ce slogan. Il s’agit en fait d’un poster qui date du début de la Seconde Guerre Mondiale. Le Ministère de l’Information, à Londres avait travaillé sur toute une communication pour rassurer la population, en 1939, au début du conflit. Finalement, il s’est avéré que ces posters n’ont pas vraiment été utilisés (il faut dire que demander à la population d’être détendue alors que tout le monde a déjà eu sa dose de malheurs en 14-18 c’était sans doute un peu « décalé » !). Bref, le poster Keep Calm and Carry On est tombé dans les oubliettes jusqu’à ce qu’en 2001, un libraire en découvre un exemplaire caché dans un coffret de livres d’occasion. Depuis, le poster a eu un gros soucis, pour son histoire mais aussi parce qu’il a été décliné à toutes les sauces et que finalement il est plutôt bien pensé quand ce n’est pas dans un contexte aussi dramatique que la guerre.
Alors justement, pour vous décrire mon état d’esprit depuis notre retour de Crète j’ai trouvé que c’était l’expression parfaite :
Keep Calm and Carry On…
Parce que je suis lasse du suspense autour du Brexit et je ne suis clairement pas la seule. Pour les Européens qui vivent au UK c’est beaucoup d’incertitudes sur le futur. D’ailleurs, nous avons été très impressionnés car le 10 avril, il a été décidé qu’il n’y aurait pas de Brexit le 12 avril et le 12 avril, nous recevions déjà dans notre boîte aux lettres un courrier pour voter aux Européennes ! Quelle réactivité ! C’est quelque chose l’administration ici ! C’est royal :-)…
Parce que mardi, j’ai un RDV avec l’administration, pour obtenir le fameux numéro magique (le NIN) qui me permettra de travailler… (et j’ai un peu peur de ne pas l’obtenir… Mais y a pas de raison !).
Parce que je suis en pleine recherche d’emploi et que c’est plus difficile que prévu car il y a de vraies différences culturelles entre nos chers pays… Je partagerai quelques conseils au cas où certains aimeraient venir en Angleterre pour travailler (ça ne vous dit pas ??)
Parce qu’on essaie d’immatriculer notre campervan ici en Angleterre et le process est long !
Heureusement Ticoeur et Titpuce ont la pêche !
Ils continuent leur correspondance avec les amis à Paris. Je trouve ça trop mignons, ces lettres qu’ils s’envoient en se racontant leur quotidien… Ils ont aussi envoyé des cartes postales de Crète à leurs amis anglais. Bref, on travaille les deux langues à l’écrit comme vous pouvez le voir.
Ticoeur n’a pas arrêté de répéter son rôle (pour la pièce de théâtre de l’école) pendant nos vacances en Crète. Au point que Titpuce a également appris la plupart des répliques (elle pourra lui souffler si besoin !) et que j’entends presque Churchill parler dans mes rêves :-). D’ailleurs, pour rester dans le thème, nous sommes allés visiter le D-Day Museum à Portsmouth : très bien fait, moderne avec beaucoup de films. Les enfants ont trouvé la visite très intéressante.
Il n’y a pas de centres de loisirs ici pendant les vacances mais il y a pas mal de stages de sport dans tous les clubs. Ticoeur a choisi de s’inscrire à un stage de tennis. Titpuce aurait voulu refaire un stage d’équitation comme aux vacances de février mais il n’y avait plus de place. Nous avons donc passé ces derniers jours entre filles ! Papa Voyage a repris le travail évidemment.
Je l’avais déjà mentionné : à chaque fois que c’est les vacances, Titpuce recommence à me tourmenter tous les matins à propos de sa tenue vestimentaire : « maman, qu’est-ce que je mets aujourd’hui ? »… Quoique je dise, ça ne convient pas et on passe une bonne demi-heure pour ce rituel plutôt pénible auquel j’échappe ici quand il y a école grâce à l’uniforme. Elle se venge donc sur les vacances !
Nos visites des alentours : le Château d’Arundel
Hier, nous sommes allés dans le West Sussex, à une demi-heure de chez nous pour découvrir le Château d’Arundel (et non « d’Arendelle » comme dans la Reine des Neiges… Déception de Titpuce !) à l’occasion du festival des tulipes… Les intérieurs du Château valaient aussi la visite, surtout les grandes salles de réception et l’immense bibliothèque !
Et vous ? En vacances la semaine qui vient ? Si ce n’est pas le cas,… Keep Calm and Carry On 🙂
Depuis que nous avons emménagé dans le sud de l’Angleterre, je suis vraiment bluffée par la météo ! Je vais finir par croire que la pluie est une légende inventée par les Anglais pour qu’on ne vienne pas les embêter sur leur île ! En tout cas, que de soleil ici et tout particulièrement cette semaine où il a fait entre 15 et 17 degrés. Tout le monde sort les T-shirts et nous aussi car nous devenons un peu anglais à la longue… Un papa à l’école m’expliquait que pour lui la règle était simple : short tous les jours à partir du 1er février, quelque soit la météo et tongs le week-end !
Avec ces beaux jours, j’ai repris mes balades en bord de mer et les enfants profitent enfin de notre jardin quand ils rentrent de l’école. Nous pouvons enfin utiliser notre salon de jardin pour le thé et l’apéro et puis dîner dans notre véranda. Une petite parenthèse pour dire que moi j’adore l’heure d’été car j’aime les longues soirées et donc j’espère bien qu’on ne la supprimera pas ! Sinon, nous irons vivre à Brest ou en Cornouailles !
Voici pour le contexte, 100% ensoleillé et sinon, voici les autres news de la semaine :
A l’école anglaise
A l’école c’était déjàune ambiance de Pâques car cette semaine était la dernière semaine de cours avant les vacances ! Oui déjà ! Cette fois-ci, nous sommes en vacances avant vous je pense ! Alors, pendant l’Assembly de mercredi, les parents étaient conviés pour écouter les chants de Pâques qu’avaient préparés les enfants avec la prof de musique. Dans les classes de maternelles, les petits ont défilé en portant des Easter Bonnets. C’est une tradition ici (tradition que j’avais déjà vue aux US) : les enfants décorent de grands chapeaux sur le thème de Pâques (avec des œufs, des poussins, de la paille…) et défilent avec.
Théâtre : Comme à l’école des fans, tout le monde a gagné car il y a 53 enfants qui participent à la pièce de théâtre de fin d’année (4 classes complètes) et il y a 53 rôles ! Certains personnages n’ont qu’une phrase ou deux. Dans tous les cas, tout le monde participe aux chants et aux danses qui font partie de la mise en scène. Bref, tout est pensé pour que chaque enfant puisse s’impliquer. Vous vous souvenez que Ticoeur voulait un des 5 rôles principaux, c’est-à-dire qu’il voulait être un des enfants-héros qui fuient Londres au début de la Seconde Guerre Mondiale pour se mettre à l’abri à la campagne, en bord de mer dans le Devon (et le Devon on connaît !). Finalement, mon Ticoeur a obtenu un gros second rôle (Capitaine du Port de l’endroit où se réfugient les enfants). Contrairement aux premiers rôles, il ne sera pas tout le temps sur scène, mais dans les actes où il apparaît, il a énormément de tirades. Il a même plus de texte à apprendre que certains premiers rôles donc il est tout content de l’importance de son personnage. A mon avis, la maîtresse a repéré son excellente mémoire ! Maintenant, nous allons commencer à les apprendre et à les travailler ces dialogues. Je vais donc d’urgence lire la pièce et lui donner la réplique pendant les vacances. Ce sont d’ailleurs les seuls devoirs pour les vacances de Pâques.
Les bulletins de fin de trimestre : je suis trop fière de mes amours ! Ils n’ont que des A et des B (A pour tous les deux en… anglais !) avec de super commentaires des maîtresses.
Les Interhouses: comme à chaque fin de demi-trimestre, les trois maisons de l’école s’affrontent lors d’épreuves sportives. Cette fois-ci, il s’agissait de courses à pied avec des distances variables selon les classes. Ce n’est pas ce que mes loulous préfèrent. Et c’est un euphémisme ! La course avait lieu sur le domaine de l’école, à travers les pelouses et les bois. Les parents étaient invités à jouer les supporters. J’ai cru que ma Titpuce s’était perdue car elle ne sortait pas du bois mais mademoiselle a juste pris tout son temps parce qu’il y avait de jolies jonquilles sur le chemin ! Ticoeur n’est d’habitude pas à l’aise en course non plus mais il m’avait demandé quelques conseils pour s’améliorer. Je lui ai fait un petit coaching le week-end dernier et il est arrivé en plein milieu du classement au lieu d’être parmi les derniers donc je crois que je vais me reconvertir ! Une vraie preuve que dans la course d’endurance, l’essentiel c’est le mental ! Mon tuyau ? « Ne pense pas à tes jambes, respire et regarde uniquement la personne devant toi car ton objectif est de la dépasser. Ensuite, évidemment, il y a aura une autre personne devant toi… « . Et bien, j’ai eu le droit à « il est super ton tuyau maman ! »… :-).
Desperate housewife ou… working mum !
Je passe des entretiens car j’aimerais bien retrouver un emploi salarié. Maintenant que les enfants sont totalement dans le bain à l’école et qu’ils n’ont plus tant besoin d’aide pour l’anglais, j’ai envie de retourner en entreprise. En effet, depuis notre arrivée au UK, je travaillais en freelance, essentiellement à distance et parfois sur Paris. Travailler à distance m’avait bien plu pendant notre Tour du Monde mais cela me convient moins ici car je m’ennuie un peu par moment. La recherche d’emploi est plutôt difficile car il y a finalement pas mal de différences culturelles (façon de présenter un CV en Angleterre, titres des postes différents, diplôme…) et puis pas mal de beaux postes sont…à Londres ! En tout cas, il faut que je demande un NIN (un numéro d’immatriculation au UK). Ce numéro est accordé d’office aux Européens mais bon voilà, le Brexit… Normalement, ça ne devrait pas changer mais qui sait finalement ? J’ai lancé la démarche et j’ai appelé l’administration locale le… 29 mars ! Date symbolique ! Au téléphone en tout cas, le mec était super accueillant ! Genre « welcome in the UK!« . Je suis donc convoquée à un entretien le 16 avril (il faut prouver qu’on a un travail ou presque !) pour normalement ressortir avec un numéro. Pourvu qu’un potentiel Brexit le 12 avril ne change pas mes chances d’avoir ce fameux NIN !
Petit tout à Southampton
Cette semaine, je suis allée plusieurs fois à Southampton. Ce n’est pas une destination à mettre particulièrement sur votre liste (Portsmouth a plus à offrir pour les touristes) mais il y a quand même quelques vestiges…
La New Forest et la fête des mères
Ce week-end, pour profiter du beau temps nous sommes allés piquer-niquer dans la New Forest. C’est toujours un plaisir de se balader parmi les chevaux de cette forêt !
Et puis ici, en ce dimanche 31 mars c’est la Fête des Mères ! J’ai été bien gâtée et plus tôt qu’en France !
Sur ce, je dois boucler les valises car nous partons 9 jours en Crète !
Je vous ai parlé photos à plusieurs reprises sur le blog. Comme notre matériel évolue ainsi que nos habitudes, je voulais vous faire un nouveau résumé, plus actuel, pour vous aider à choisir votre matériel photo et pour partager nos conseils concernant la sauvegarde et l’impression des photos.
Notre matériel photo et vidéo en voyage
Notre appareil photo : l’Olympus E-M10 Mark II :
Nous avons choisi un appareil photo hybride plutôt qu’un Reflex ou qu’un appareil compact pour avoir un appareil de très bonne qualité, tout en n’étant pas trop encombrés en voyage. En effet, nous trouvons très bien les Reflex de chez Nikkon ou Canon mais nous ne voulions pas de gros boîtiers en voyage. Or les Reflex sont volumineux du fait des miroirs. Pour un format plus réduit, le système « mirrorless » (sans miroir) proposé par les appareils photos hybrides était donc la solution pour nous.
Au sein de la famille des hybrides, Olympus nous a paru offrir le meilleur compromis taille du capteur/taille des objectifs. Chez les hybrides Sony, la qualité d’images est excellente mais il faut des objectifs plus lourds, plus grands (et plus chers). Nous avons donc d’abord investi dans l’Olympus E-M5 que nous avons utilisé de 2012 à 2015 (voir ma revue ICI) ; puis, quand ce dernier nous a lâchés, nous avons opté pour L‘Olympus E-M10 Mark II que nous utilisons depuis 4 ans et dont nous sommes très satisfaits. Depuis, la nouvelle version de l’E-M10 est sortie -> Olympus E-M10 Mark III – prix : environ 350€ pour le boîtier nu (vous pouvez prendre le II ou le III, celui que vous trouvez à meilleur prix).
Pour préciser à ceux qui se poseraient la question : oui, un appareil photo compact serait encore moins volumineux qu’un hybride mais nous voulions garder la possibilité de changer les objectifs et gérer plus de situations : tantôt, nous avons besoin d’un zoom pour les sujets éloignés ; tantôt, nous souhaitons un objectif à focal fixe pour la qualité d’image et les photos de nuit. Or, avec les compacts, il faut choisir : ils sont soit dotés d’un zoom, soit à focale fixe. D’ailleurs, si vous faites le choix du compact, la meilleure qualité de photos sera obtenue avec ceux à focales fixes mais vous serez à nouveau sur de gros budgets.
A noter : nous utilisons une carte mémoire 64Go et nous avons toujours une batterie de rechange sur nous.
Nos 3 objectifs photos principaux :
L’objectif fourni avec un appareil photo est souvent de mauvaise qualité (Pfff !). Nous préférons donc acheter notre appareil photo sans objectif (boîtier nu), puis investir dans de bons objectifs (et c’est souvent ça le gros du budget !).
Voici les 3 objectifs que nous utilisons le plus :
un objectif zoom Lumix 14-140mm f3.5-5.6 (équivalent 28-280mm) : il gère tout, du grand angle aux détails. Il permet de zoomer quand les sujets sont éloignés et je l’utilise aussi pour photographier les enfants avec un effet bokeh (flou en arrière plan). Parfait en voyage pour tout type de photos en journée (besoin de lumière). L’indispensable pour nous.
un pancake Lumix 20mm f1.7 (équivalent à 40mm) que nous avons depuis le début – nous l’aimons beaucoup. C’est un objectif grand angle et passe-partout, qui permet de prendre tous les paysages et toutes les scènes dans leur globalité. Avantages : idéal quand il y a peu de lumière et il ne prend pas de place.
L’objectif portrait Zuiko 45mm f1.8 : parfait pour les portraits, avec un effet bokeh renforcé. Je n’emporte pas cet objectif en voyage. Je l’utilise plutôt le week-end, ou à la maison pour photographier les enfants.
Le budget photo
Au final, entre le boîtier et les objectifs, notre budget photo est élevé. Mais disons que c’est une passion, et que ramener de belles photos de nos voyages est une priorité. Nous n’achetons pas d’autres souvenirs (ou rarement). Tous nos souvenirs sont en images et celles-ci sont donc très précieuses à nos yeux.
Notre GoPro
Vous vous souvenez : avant de partir en Tour du Monde, nous avons acheté la Go Pro Sessions. J’ai filmé énormément de rushs et je suis très contente de la qualité de cette GoPro, légère et solide à la fois, avec une bonne qualité d’image et de son. Depuis notre retour de Tour du Monde, je ne l’utilise plus beaucoup, sauf pour les situations sportives : vélo, ski et sous l’eau. Pour les scènes du quotidien, j’utilise d’avantage mon iPhone.
Dans tous les cas, le problème avec la vidéo c’est que je n’ai absolument pas le temps de réaliser le montage des rushs que j’ai filmés ! Disons que cela m’occupera « quand je serai bien vieille, le soir à la chandelle » ;-)… Et cela me fera de beaux souvenirs à visionner !
Drone ou pas drone ?
Depuis l’été dernier, nous avons investi dans un drone. Je devrais plutôt dire : « Papa Voyage » a investi dans un drone. Personnellement, je ne l’aurais jamais fait. Je préfère être au cœur du paysage ou des sujets que je photographie. En plus, je ne me sens absolument pas capable de le manipuler : le stress de le faire tomber ! Et j’ai déjà vu deux blogueurs pro perdre leur drone dans l’eau (je ne donnerai pas de noms !), donc ça arrive ! Mais je dois admettre que de temps en temps c’est sympa de prendre des clichés vus du ciel, de faire de petites vidéos qui nous permettent de survoler un lieu, et surtout de capter des images de nous quatre, en famille, dans un paysage. Si vous y pensez aussi, nous vous conseillons le Dji Mavic Air (compact, avec une très bonne qualité d’image).
Inconvénient : le bruit ! L’utilisation est donc limitée à des endroits relativement déserts et des zones autorisées. C’est aussi un gros budget, donc voyez si vous pensez suffisamment vous en servir…
Le stockage des photos
Nos photos sont sur Photos, dans le disque dur externe de notre Mac (240 000 photos déjà !). Toutes ces photos sont aussi sur :
1 autre disque dur externe chez nous (backup de la totalité des photos)
1 disque dur par an chez mes beaux-parents avec les photos de l’année (copie que nous faisons à Noël)
2 sauvegardes en ligne (Flickr et Apple). Les solutions de sauvegardes en ligne sont payantes (environ 100€/an). Disons que nous sommes très prudents ! Nous recommandons au moins une sauvegarde en ligne.
L’impression des photos
Nous utilisons les différents prestataires sur internet pour faire imprimer :
Un album photos récap’ de nos voyages de l’année (donc un album par an). Ne faites pas la même erreur que nous : nos albums sont tous de tailles différentes. Il aurait été plus esthétique de toujours choisir le même format pour avoir une jolie collection dans notre bibliothèque.
Un album photos de chaque voyage avec les grands-parents : nous leur offrons ensuite en souvenir de notre séjour multi-générationnel.
Pour décorer la maison, nous avons fait imprimer des posters et des toiles photos avec quelques une de nos photos favorites.
A Noël, nous réalisons des calendriers photos pour les grands-parents.
Enfin, nous imprimons nous-mêmes, avec notre imprimante, les formats plus petits et plus basiques :
Cartes postales, cartes d’anniversaires, format photo classique, mini-photos souvenirs pour les enfants, … Nous sommes très satisfaits de la qualité de notre imprimante : Canon TS9100. Inconvénient : c’est coûteux en encre donc c’est seulement pour des impressions ponctuelles en petites quantités.
J’espère que cet article vous aura été utile et surtout, si vous avez des questions photos, n’hésitez pas à me les poser en commentaire !
Une petite semaine bien tranquille et fort agréable en ce début de printemps. Nous en avons profité pour réaliser notre première rando-vélo sous le soleil d’Angleterre ! Titpuce avait eu un nouveau vélo pour son anniversaire, une jolie bicyclette anglaise. Nous n’avions pas encore eu l’occasion de la tester mais cette semaine c’est chose faite ! Nous avons parcouru 20 kilomètres sur une ancienne voie de chemin de fer, à travers la campagne anglaise et le long d’une rivière.
C’était très sympa et les enfants ont assuré ! La piste est réservée aux cyclistes, aux marcheurs et aux cavaliers (le cheval c’est une grande passion dans la région !). Nous n’avons pas l’habitude de partager nos pistes cyclables avec nos amis les chevaux donc nous étions bien prudents pour ne pas les effrayer malgré les trajectoires parfois étranges de ma Titpuce :-).
Il faut dire que le vélo est encore un peu grand pour elle, donc pas simple de bien rouler en ligne droite. Évidemment, il faut conduire à gauche, mais ça on commence à avoir l’habitude !
Pour rebondir sur mon blues de la semaine dernière, je dirais qu’une bonne solution consiste à profiter de ce qu’on peut faire ici et que nous n’aurions pas pu faire à Paris, comme justement rouler en pleine nature, de villages en villages, saluant les chevaux, les poneys et les Anglais…
Les kilomètres, ça donne faim ! Les miles aussi au cas où vous auriez un doute ! L’avantage en Angleterre c’est qu’il y a toujours un pub quelque part au bord du chemin ! Nous nous sommes donc arrêtés pour déguster le fameux Sunday Roast : ici, la coutume du dimanche consiste à manger ce plat à base de viande, de sauce gravy, de légumes et d’un Yorkshire pudding (sorte de soufflé). J’aime bien cette tradition, pas tant pour la recette mais parce que j’aime cette ambiance familiale dans les pubs le dimanche.
A part ça, notre jardin commence à fleurir ; nous pouvons prendre le goûter et l’apéro au soleil et dîner à nouveau dans notre véranda. Bref, les beaux jours sont arrivés ! Titpuce a même décrété qu’on se croirait en été et c’est bien vrai ! Pourvu que ça dure ! La nuit, nous profitons des étoiles… Et ça non plus, ce n’était pas possible à Paris :-).
Les autres news d’Angleterre en vrac :
A l’école, il y a eu la représentations de Mary Poppins qu’ont travaillé les plus grands depuis la rentrée. Le résultat était bluffant ! Les chants, la mise en scène, les décors, les costumes et surtout le jeu des enfants : c’était vraiment un spectacle de grande qualité ! Et je ne dis pas ça car je suis gaga devant les enfants ou parce que je suis en manque de culture. Non, non, dans l’absolu, c’était juste vraiment waouh ! Bravo aux maîtresses, profs d’art et de musique ! Ticoeur a de plus en plus envie de faire du théâtre ! (Résultats de son audition la semaine prochaine !).
Titpuce nage comme une petite sirène ! Quel contraste avec ses débuts ! Les cours de natation lui ont beaucoup apporté et à présent elle ne veut plus sortir de l’eau !
L’agent immobilier auprès duquel nous avons loué notre maison est venu faire son contrôle semestriel. C’est bien pour le propriétaire mais pas très agréable pour les locataires… Disons que nous ne sommes pas habitués à ce genre de visite en France. Le gros stress côté ménage et rangement ! Heureusement qu’il prévient 10 jours avant :-). En tout cas, j’ai bien ri car il n’arrêtait pas de me dire « ça va ? Vous êtes bien en Angleterre ? Vous vous sentez bien ici ? »… En fait, en voyant le peu de meubles que nous avons et les quelques cartons que je n’ai pas encore déballés, il a dû craindre que nous repartions bientôt !
Plus aucun doute : Theresa M. a surpassé Agatha C. dans l’art de ménager le suspens. Après tout, nous ne sommes qu’à J-5 !
Il y a des moments comme ça. Heureusement, ils ne sont pas nombreux. Et sans doute sont-ils naturels. Après tout, nous sommes expatriés ; un peu déracinés quand même. Et ce n’est pas l’Angleterre mon problème vous le savez. C’est notre « coin paumé ». Peut-être parce qu’il a fait gris, peut-être parce que j’avais envie d’autres horizons ou peut-être juste parce que mon Paris me manque, en tout cas, cette semaine, je me suis sentie aussi paumée que mon village. Village que j’ai donc été ravie de quitter le temps d’un week-end à Brighton… Week-end qui m’a bien redonné la pêche !
Revenons à mon village. Tout a commencé par un événement fort futile mais alors vraiment futile je vous préviens : j’ai voulu m’acheter un nouveau blush. J’ai alors vu sur internet qu’il était disponible chez John Lewis à Southampton (c’est l’équivalent des Galeries Lafayette ou du Printemps). Jusque là, rien d’étonnant. Donc je quitte mon village pour « aller en ville » et c’est parti pour 30 minutes de voiture. Je déteste conduire vous savez. Et je déteste les grands centres commerciaux. Je n’étais donc absolument pas dans mon élément. J’arrive tout de même à ne pas me perdre, à ne pas me prendre un poteau dans le parking et je débarque chez John Lewis, au rez-de-chaussée où se trouvent tous les stands de maquillage. Je tourne, je tourne et je ne vois pas la marque que je cherche. Je demande alors à une vendeuse et là surprise, elle m’annonce que les produits de cette marque sont tout à fait disponibles chez eux mais uniquement sur internet, pas dans le magasin de Southampton. Je demande donc si je peux aller dans un autre John Lewis de la région : Portsmouth, Winchester, etc… Et là, elle me dit (je traduis) : « bien sûr, sans aucun soucis, vous trouverez votre marque de maquillage chez nous, dans notre magasin à Londres ». A Londres !!! A 144km de là… Une bagatelle pour acheter un blush ! Donc en tout j’ai fait 1h de route aller-retour pour rien. Dire qu’à Paris, j’aurais juste eu à marcher 5 minutes jusqu’au prochain Sephora ;-). Là, je fais ma Parisienne, je vous l’accorde, et je comprends à présent les personnes en province qui se plaignent de ne pouvoir compter que sur la vente à distance. Mais pour choisir et essayer une couleur de blush, internet ce n’est pas pratique.
Je me plains mais le lendemain j’avais de toute façon prévu d’aller à Londres : pas pour acheter du blush, je vous jure ! Mais pour un rendez-vous pro. Et là, ma susceptibilité a encore été mise à l’épreuve : la personne rencontrée me demande d’où je viens et quand je lui dis « from Hampshire », elle me répond : « Never heard of it, where is it? ». Incroyable ! Je n’ai pas encore croisé le Parisien qui ne connaissait pas la Normandie mais qui sait !
A Londres, la météo était morose aussi ; pas de quoi me remonter le moral (même si j’ai trouvé mon blush !). Je n’avais pas emmené de parapluie donc j’ai marché des heures sous une averse continue. Complètement lessivée, les cheveux et les vêtements trempés, je passe devant la Cathédrale St Paul. C’est l’heure de l’Eucharistie. Et ça c’est top ! Non pas que je rêvais d’assister à un service religieux mais ça voulait dire qu’il était possible de rentrer dans St Paul sans payer :-). Je précise que la visite payante vaut largement la peine car on a accès à plus de parties, au dôme, aux galeries, à la crypte… Mais là, je voulais juste un abri. La pluie donne la foi… Et un abri comme St Paul c’est le paradis ;-). St Paul est vraiment une superbe cathédrale. Pour la petite histoire, son architecture a été copiée par les Américains quand ils ont bâti le Capitole à Washington. Regardez des photos des deux édifices, on dirait des jumeaux ! Bref, j’ai admiré St Paul, ses dimensions vertigineuses, ses peintures, ses mosaïques, son silence. J’adore ! Puis je suis repartie en vadrouille dans les rues de Londres et j’ai eu le droit à une seconde douche tropicale à l’anglaise !
Pour sécher, j’ai passé vingt minutes dans la boutique Whittard (boutique de thé) au sous-sol de Covent Garden car sachez-le, dans cette boutique il fait très chaud et la soufflerie fonctionne à fond, on a l’impression d’être chez le coiffeur ! J’espère que vous appréciez les tuyaux incroyables que je vous donne sur Londres aujourd’hui ! Le pire, c’est qu’au grand désespoir des adorables vendeuses, je n’ai rien acheté car je ne fais pas d’infidélité à Fortnum & Mason moi ! Après ce brushing improvisé, j’ai erré dans les rues de Londres et le soleil m’a fait le coup de montrer le bout de son nez au moment où il me fallait reprendre le train pour mon fameux Hampshire !
De retour dans ma grande maison (je ne nie pas les avantages de la campagne !), j’ai cherché un autre remède contre le blues de la France : j’ai cuisiné. Rien de tel que quelques recettes bien françaises pour se faire plaisir, comme une tarte amandine aux poires par exemple…
Et puis rien de tel que la lecture de l’actualité pour rire un peu : donc le Brexit c’est tellement un truc génial qu’ils préfèrent le reporter :-)…
Heureusement, il y a eu de vraies choses positives cette semaine et, pour ne pas changer, c’était l’école et… le week-end !
L’école anglaise
Je suis allée à la soirée parents-profs pour les petites classes : la maîtresse de Titpuce a été dithyrambique sur ses progrès. C’est vrai qu’elle lit vraiment bien à présent. Elle écrit même de longs textes en anglais (avec des fautes d’orthographe à presque chaque mot, je vous rassure…;-)). Elle a inventé un conte de Pâques avec des lapins bleus (elle écoute trop Emilie Jolie à la maison !). Son écriture est très soignée. Et puis surtout, il y a eu le prof d’art qui m’a dit que de toute sa carrière, il n’avait jamais vu une enfant de 7 ans aussi douée en dessin. Nous avons remarqué ses dons artistiques depuis longtemps. Déjà, à 4 ans, pendant notre tour du monde, elle faisait de jolies aquarelles… Je me demande ce que cela donnera plus tard. Peut-être que pour notre retour en France, il faudra que je l’inscrive directement aux Beaux-Arts :-).
Ticoeur connaît super bien son texte pour l’audition de théâtre, audition qui aura lieu demain. Croisons les doigts ! Il a tellement envie de décrocher un rôle. Côté lecture, il a recommencé Harry Potter mais en anglais. Il en est au tome 2 et il préfère la version anglaise. Selon lui, la traduction n’est pas terrible :-). Apparemment, c’est surtout le niveau de langage d’Hagrid qui ne serait pas suffisamment rustre dans la version française. Je proposerai à J.K Rowling de laisser Ticoeur traduire ses livres :-). A part ça, Ticoeur adore déjà le hockey sur gazon qu’il vient de découvrir en cours de sport à l’école. Il a décrété que c’était son sport préféré devant le foot ! Il va falloir que j’aille regarder un match pour mieux comprendre cette nouvelle passion !
J’entends de plus en plus Ticoeur et Titpuce parler anglais entre eux ! Frightening!
Week-end à Brighton
Vous nous connaissez : nous ne restons pas en place ! Et pour le coup, vivre à l’étranger donne vraiment envie de bouger pour mieux connaître son pays d’adoption, non ? Ce week-end, nous avons jeté notre dévolu sur Brighton…
« Papa Voyage » y était déjà allé quand il était étudiant à Londres (il y a quelques décennies donc) et moi je ne connaissais pas. Brighton est célèbre pour sa plage, son pier, sa promenade mais de loin ce que j’ai préféré c’est l’ambiance bohème des lanes. Il s’agit d’anciennes ruelles, très animées qui m’ont rappelé l’animation de Portobello road à Londres (relire mes conseils sur Notting Hill). Ces lanes regorgent de petits cafés, salons de thé, glaciers, fromagers (le rêve !) et de nombreuses boutiques vintage. Mais avant tout, on croise énormément de graffitis à Brighton car le street art y est roi. La balade colorée a d’ailleurs bien plu aux enfants !
Aussi, nous avons aimé déguster les petits pots de fruits de mer vendus dans les cabanes le long de la plage :
Enfin, nous avons pu montrer le « Taj Mahal » aux enfants ! Enfin, le Pavillon Royal bien sûr, avec son style anglo-indien du début du 19iè siècle. Quelle folie, quelle extravagance, quel exotisme ! Comme pour le Taj Mahal, ce palais cache une histoire d’amour, puisque le futur roi George IV y retrouvait sa chère maîtresse, dans le plus grand secret car elle avait le vilain défaut d’être catholique !
Dernière remarque sur Brighton : je vous disais que ce n’est ni son front de mer, ni son Pier qui m’ont charmée (je préfère ceux de Portsmouth) mais il a quelque chose qui rendrait la promenade absolument romantique et esthétique : la rénovation de la Madeira Drive (voir photo ci-dessous) : se promener sous ces arcades du début du 19iè siècle serait un beau voyage dans le temps. Et même si aujourd’hui, l’endroit est inaccessible et délabré, on en devine clairement le potentiel :
Apparemment, il y a des projets pour la sauver cette élégante promenade couverte. Évidemment, ça coûte des millions. J’aurais bien suggéré aux Anglais de demander quelques aides à l’Union Européenne pour mettre en valeur ce superbe patrimoine historique but…
***
A l’heure où je vous écris, nous sommes de retour dans notre petit village, au plus grand calme ; et je me sens davantage en phase avec cette quiétude après mes doses d’animation et de vie citadine à Londres et à Brighton !
Et vous ? Plutôt rat des villes ou rat des champs ? Ou comme moi en perpétuelle hésitation ?!