Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour que nos enfants apprennent l’anglais ! Nous avons essayé de nombreuses formules : nounou anglophone, école d’anglais pendant les vacances scolaires, babysitter anglophone, voyages en pays anglosaxon, anglais à l’école, dessins animés, activités créatives… Et à présent, comme vous le savez, nous avons opté pour une solution radicale : nous sommes partis vivre en Angleterre ! Alors la semaine dernière, à quelques jours de la rentrée des classes, je me suis dit qu’un cours d’anglais pourrait mettre Ticoeur et Titpuce dans le bain à la veille du grand saut !
Nous avons donc testé une formule encore différente : le cours d’anglais à distance, en vidéo, avec Vivaling. Comment ça marche ? Devant l’ordinateur ou la tablette, l’enfant est en tête-à-tête avec un professeur (coach) que nous avons choisi. En effet, au moment de l’inscription, on remplit un petit questionnaire et Vivaling nous pré-sélectionne des profs. Pour choisir, on dispose de petites vidéos de présentation de chaque coach. C’est très pratique et j’ai d’ailleurs visualisé ces vidéos avec les enfants pour les impliquer dans le choix. Je pense qu’un bon cours d’anglais c’est d’abord un prof sympa qui plaît aux enfants !
Comme nous habitons en Angleterre, nous avons privilégié des professeurs avec un accès très british. Sinon, il y a des professeurs de différents pays et de différentes régions. Le cours dure 15 minutes. Au début, j’ai pensé que ce serait court mais en cours individuel l’enfant fatigue vite. Parler une langue étrangère demande beaucoup de concentration. Et contrairement aux cours en groupe, l’échange est intense. Finalement, j’ai trouvé que c’était une bonne durée pour de jeunes enfants. Il y a aussi des formules avec des cours plus longs pour les plus grands ou pour les enfants qui ont déjà un bon niveau. Une fois l’inscription faite, nous avons installé l’appli Vivaling sur la tablette et nous avons pris rendez-vous pour les cours.
Comment se sont passés les cours des enfants avec Vivaling ?
Pour Ticoeur l’échange a été fluide. Grâce au questionnaire que j’avais pré-rempli, le prof connaissait les centres d’intérêts de mon Ticoeur. Du coup, il avait préparé un échange autour d’Harry Potter. Ils ont parlé du caractère des différents personnages et des pouvoirs de sorcellerie qu’aimerait avoir Ticoeur. Le prof avait également conçu un petit quizz sur les livres Harry Potter. C’était très interactif, avec des images en support. Moi, je me tenais sagement dans la pièce d’à côté et j’ai tout écouté. J’ai encore une fois pu voir que mon Ticoeur avait déjà un bon niveau de compréhension… Il était à l’aise. Alors soudain j’ai entendu que le prof est monté en niveau côté langage mais il a aussi su faire marche arrière dès qu’il a senti que cela devenait trop difficile. A chaque instant le prof s’est adapté. Et puis il était très sympa ! Une très bonne expérience !
Pour Titpuce, avec sa timidité, parler devant l’écran c’était pas évident. Je crois qu’il faut qu’elle s’habitue à ce type de support. Elle avait choisi une prof adorable, une maman d’une petite fille. La prof a eu une approche très douce, très maternelle. Dans le questionnaire j’avais parlé des passions de Titpuce (la dance et les fées !) et de son niveau d’anglais (débutant). La coach s’est une fois encore adaptée et a commencé par la base en montrant des images de fruits. Puis, elles ont parlé de couleurs en regardant des images de fées. La prof a été très patiente, super gentille et Titpuce a finalement aimé son cours même si elle se tortillait sur sa chaise très intimidée. Voilà à quoi ressemblait la leçon d’anglais de ma puce à un moment où la coach lui a demandé de cacher ses yeux le temps car elle fasse disparaître un fruit que ma puce devait ensuite nommer :
Dans les deux cas, j’ai aimé :
La personnalisation du cours : ce que j’avais écrit dans les questionnaires a été pris en compte.
La possibilité de choisir le coach, et donc son style mais aussi son accent.
La facilité d’utilisation de l’agenda pour réserver les créneaux.
Avec la vidéo, peu importe où vous habitez et où vit le professeur : cela offre de nombreuses opportunités de cours.
Les professeurs bienveillants et investis (j’imagine le temps pour préparer un cours qui correspond à l’enfant et qui colle à ses hobbies !).
Le compte-rendu détaillé à la fin, que l’on reçoit par mail avec le lien vers la vidéo du cours. Le debrief contient aussi des conseils et des petits devoirs pour la fois d’après.
Côté prix, le cours de 15 minutes coûte 11€ et il y a des packs avec des tarifs dégressifs, car comme pour toutes les solutions d’apprentissage de l’anglais, l’essentiel pour que ça marche c’est : la fréquence ! Vous pouvez aussi mixer les sources et méthodes d’apprentissage : plus l’enfant est confronté à l’anglais plus ça marche ! Notre cours d’essai en vidéo nous a été offert par Vivaling (merci, merci !) et si, vous aussi, vous avez envie de tester cette académie de langues en ligne, je vous propose la promo suivante :
1 cours acheté = 1 cours offert avec le code MAMANVOYAGEVL
Ainsi, vous avez deux cours pour le prix d’un ! Si vous vous inscrivez, n’hésitez pas à me faire part de votre expérience en commentaire. Je précise que si vous préférez d’autres langues que l’anglais, il y a aussi espagnol, allemand ou mandarin. (Le code est valable jusqu’au 31 décembre 2018).
Pour nous, la suite de l’apprentissage c’est directement à l’école anglaise ! Vous pouvez lire mon compte-rendu de la rentrée de Ticoeur et Titpuce en Angleterre. Ce n’est pas la solution la plus simple à mettre en place ;-)… donc les cours d’anglais à la maison c’est un bon début qui pourrait vous tenter en attendant… de faire comme nous !
Les enfants avaient fait des cartes pour annoncer notre départ à leurs meilleurs amis et leur donner notre nouvelle adresse…
Et vous ? Que faites-vous pour que vos enfants apprennent l’anglais ?
Première semaine complète en Angleterre et quelle semaine ! Puisqu’ici aussi c’était la rentrée des classes !… Plein de choses à raconter du coup… Parce que ce n’était vraiment pas une rentrée comme les autres ! Pour les enfants, c’était le grand saut du côté de la langue mais pas seulement car beaucoup de choses sont différentes de ce que nous connaissons de l’école en France. Le plus important, je vous le dis tout de suite, c’est que nous avons aimé cette rentrée. Jamais nous n’avons eu un tel accueil ! Enseignants, directeur, parents et enfants : tout le monde est aux petits soins avec nous. Voici donc en quelques points un résumé des premiers jours d’école de Ticoeur et Titpuce en Angleterre :
L’accueil chaleureux :
Déjà, la veille de la rentrée, la maîtresse de Ticoeur nous a envoyé un mail pour nous souhaiter la bienvenue et nous dire qu’elle avait hâte de rencontrer notre fils. Le jour J, on a eu l’impression que tout le monde avait été briefé : les parents présentaient leurs enfants aux nôtres et leur demandaient de leur dire bonjour. Les maîtresses nous ont rassurés en expliquant qu’elles auront une approche personnalisée pour nos loulous. La maîtresse de Titpuce nous a dit qu’elle utilisera Google Translate sur sa tablette si besoin de traduire quelque chose à Titpuce et que cela lui fera du bien de travailler son français ! Il y a deux autres enfants français dans l’école ; ils sont plus grands, ils sont frère et soeur et eux aussi ont dit qu’ils iraient voir Ticoeur et Titpuce à la récré pour vérifier que tout allait bien. Les maîtresses ont designé un « buddy » pour chacun de nos enfants, c’est-à-dire un camarade de classe qui est référent, veille sur eux, leur montre ce qu’il faut faire, où sont les vestiaires, etc… Beaucoup de sourires, beaucoup de bonne volonté et des petits mots bienveillants.
Les premières impressions des enfants :
Comme je l’anticipais, Ticoeur est ravi ! Mais alors vraiment ! Il nous a déjà dit préférer sa nouvelle école anglaise à l’école où il allait à Paris ! Je vous ai déjà raconté qu’il comprend bien l’anglais. Peut-être grâce à nos voyages, peut-être parce qu’on a toujours regardé les dessins animés en anglais, peut-être parce qu’il parle allemand, peut-être parce que sa nounou lui parlait anglais quand il était bébé… mais peut-être juste parce qu’il est doué. Je n’aime pas vraiment le dire. Je trouve que cela semble prétentieux et peu objectif venant d’une maman mais cette semaine j’ai quand même dû me rendre à l’évidence car j’ai encore eu une sacrée surprise : j’ai découvert qu’il savait lire en anglais, et très bien en plus ! La maîtresse lui a donné comme devoir de lire une histoire de vikings dans un livre où il y a une page en anglais et la traduction en français sur la page d’en face. Je me suis posée à côté de Ticoeur pour l’aider à lire sachant qu’il n’a jamais lu en anglais. Et bien il savait tout prononcer ! Pourtant, on est bien d’accord qu’il y a plein de sons bizarres en anglais et que ça s’improvise pas, non ? Alors je lui demande comment il peut bien savoir que ces lettres se prononcent ainsi et pas autrement. Tout tranquillement, il me répond « mais sinon ça ne veut rien dire maman »… Bluffée, je suis bluffée ! Il a lu tout son livre, une trentaine de pages, avec le ton, l’accent et en comprenant le sens du texte. Il ne s’est trompé que sur deux mots. Ce matin, il me demandait si je pensais qu’il pourrait jouer dans la pièce de théâtre du spectacle de son école. Et bien, je crois qu’avec la volonté qu’il a ce sera peut-être possible oui ! Aussi, et c’est important, il s’est déjà fait trois copains et il s’amuse bien à la récré. Ticoeur a l’impression de vivre dans un Harry Potter. J’espère que la suite ne le décevra pas. Il est en Year 4. En terme d’âge, cela correspond au CE2. Il aurait dû aller en CM1 en France mais au UK, l’âge qui est considéré c’est celui au 1er septembre et non au 31 décembre et comme Ticoeur est né en septembre. Etant donné la personnalisation de l’enseignement, ce n’est important, mais avec les facilités qu’il a, je suis totalement confiante pour cette année !
Et Titpuce ? Comme je m’y attendais c’est plus difficile, tout simplement parce que contrairement à son grand frère, elle ne comprend pas quand on lui parle anglais. Et c’est normal. Elle a bien reperé deux petites filles adorables avec lesquelles elle reste à la récré mais elle ne peut pas leur parler. Alors elle va volontiers à l’école, elle dit que les maîtresses et les enfants sont gentils mais elle passe la journée dans un long silence et les devoirs lui demandent beaucoup de travail. En France, elle devait rentrer au CP et donc apprendre à lire et écrire. Le soucis, c’est qu’en Angleterre ils apprennent à lire un an avant. Alors la maîtresse doit lui donner des devoirs bien différents et pendant que les autres écrivent des phrases, elle apprend des mots de deux lettres (if, as, on, of…). Je la sens toute triste de ne pas savoir écrire comme ses camarades de classe. Je lui explique que c’est normal et je passe beaucoup de temps pour l’aider à apprendre ses premiers mots. Et comme si cela ne suffisait pas, je me suis embrouillée dans les affaires de sport qu’il fallait emmener donc elle n’a pas eu la bonne tenue et je l’ai récupérée les larmes aux yeux… Franchement, c’est dûr mais je vois aussi son courage et c’est l’essentiel. Elle est volontaire pour répéter et répéter ses premiers mots d’anglais. Ici chaque maîtresse a une assistante et donc Titpuce peut passer du temps en petit groupe avec l’assistante qui prend les 3 ou 4 élèves qui ont des difficultés ; elle m’a dit aimer ces moments avec l’assistante. Cette dernière me fait un compte rendu détaillé des apprentissages de Titpuce dans un petit carnet et elle est très positive sur sa rapidité d’apprentissage. Ainsi, ma puce était contente de savoir que l’assistante l’avait appelée « super star » dans son dernier rapport. Bref, va falloir du temps mais ça va allait, c’est certain. Elle est en Year 2.
Les uniformes :
Je vous l’avais dit : Ticoeur adorait l’idée (encore l’infuence d’Harry Potter) donc aucun soucis à part que porter l’uniforme ça vieillit un peu. Mais où est passé mon petit bébé ??!
Quant à Titpuce, elle n’en voulait absolument pas. Choisir ses vêtements le matin c’est une passion chez elle, et ce depuis toujours ! Une passion très consommatrice de temps d’ailleurs ! Et puis finalement, elle trouve que l’uniforme de son école est joli et surtout elle en aime les couleurs : « Maman, ok pour aller à l’école avec un uniforme si c’est pas du vert ! »… Donc aucun soucis, l’uniforme lui plaît. Par contre, croyez-moi : elle s’est bien vengée ce week-end en passant une demi-heure pour choisir sa tenue !
Et mon avis ? C’est certain, ils sont trop mignons en uniforme et c’est comme ça en Angleterre donc on suit bien sûr ! Après, je sais que pas mal de monde trouve ça super car la vraie fonction serait de gommer les différences sociales… Je suis d’accord que le concept est bien mais dans la pratique je ne trouve pas cela très utile. En primaire, dans l’école de Ticoeur et Titpuce en France, j’ai pas vu d’enfants s’habiller en marques connues ni se comparer à leurs camarades sur ce point. J’ai vécu ça oui, mais seulement au collège. Et puis dire que l’uniforme gomme les différences c’est oublier qu’on voit bien le look des parents qui accompagnent les enfants :-)… Sans parler des voitures… Mais bon, ce n’est que mon humble avis lié à notre expérience et finalement peu importe : en Angleterre on fait avec ! Par contre, dans la classe de Titpuce, y a concours de doudoux porte-clefs pour customiser le cartable !!! Couleurs criardes et pailettes au programme ! La fantaisie a toujours besoin d’un peu de place ;-).
Le cartable :
Je dis cartable mais en fait c’est un book bag et c’est juste une petite pochette qui contient un crayon, une gomme et les devoirs du jours. Je pense que leur sac ne dépassera jamais le kilo ! Et ça, ça nous change de la France !
La politesse :
Comme j’avais des amis qui vivaient à Londres, j’avais déjà eu l’occasion de mettre les pieds dans une école anglaise et la première chose qui m’avait frappée c’est que les enfants tenaient les portes ! Mon amie m’avait alors parlé de l’importance donnée à la politesse, au respect, au savoir-vivre en Angleterre. Je ne dirais pas qu’en France il n’y a pas de règles à l’école mais disons que le concept est poussé plus loin en Angleterre et qu’il suffit de prendre le métro à Londres pour comprendre que nous n’avons pas été élevés pareil :-)… Et bien, à peine arrivée dans l’école de Titpuce et Ticoeur, ça a été la même chose : des enfants m’ont tenue la porte d’entrée… C’est anecdotique mais il y a plein de règles dans ce genre, il y a des valeurs fortement ancrées et enseignées aux enfants et puis il y a tout un système pour récompenser les plus polis… On va découvrir !
Le programme :
Par rapport à la France, il y a plus de sport, plus de musique. Et comme on vit près de la mer, un accent est mis dans le comté sur la natation. Aussi, il y a un enseignement des religions, même dans les écoles laïques. Il s’agit donc de cours de religion en mode découverte culturelle et les principales religions sont abordées. Sinon, c’est classique, il y a math, anglais, histoire, géo, science, art. Ah si, il y a aussi une matière qui s’appelle PSHE (Personal, Social, Health Education) : des cours sur la personne, la société, la santé, on verra en quoi cela consiste exactement. Aussi, toutes les écoles que nous avons visitées dans notre coin sont très fières de leur salle d’informatique et c’est vrai que les ordinateurs sont flambants neufs mais je ne crois pas que tous les comtés soient si bien équipés. L’autre différence avec la France concerne l’apprentissage d’une langue étrangère. Dans le coin où nous sommes c’est le français qui est proposé (peut-être parce que c’est juste de l’autre côté de la Manche). Donc Ticoeur et Titpuce auront une heure de français par semaine. Je trouve ça bien. Surtout que la prof de français est française et qu’elle est toujours dans les locaux donc elle s’est proposée d’être une adulte référente pour les enfants. Ils peuvent aller la voir s’ils ont besoin de parler en français et elle a promis de passer contrôler à la récré que tout allait bien pour eux. Elle a l’air adorable, c’est top !
Je reviens sur le sport : alors, il y a plein de sports qu’on connaît et Ticoeur est content que le trimestre commence par le foot ! Pour Titpuce c’est gym pour l’instant. Mais après, va falloir se mettre au rugby, au hockey sur gazon, au cricket, au netball (sorte de basket ball), au rounders (sorte de baseball)… Je ne connaissais même pas ces deux derniers… A suivre ! La nature est importante aussi. Les écoles ont des espaces verts. Il y a même un petit sous-bois où les enfants pratiquent « l’école de la forêt »… Nous avons vu ça partout dans notre coin mais ce doit être différent dans les grandes villes, sans doute. On va découvrir aussi !
Côté horaires, à quelques minutes près c’est comme en France (par contre y a école le mercredi après-midi pour tous les petits Anglais). Le midi, il y a cantine et pour l’instant ils nous ont dit que c’était bon. Le soir, il y a possibilité de rester jusqu’à 18h en payant pour l’étude ou des activités extra-scolaires. Ticoeur s’est déjà inscrit pour le tennis, le piano, et entraînement de natation (oui il est à fond !). Titpuce voulait continuer la danse classique et comme ce n’était pas proposé, j’ai trouvé une école de danse dans un autre village, pas trop loin. Elle a testé son premier cours et c’était génial ! Pour elle bien sûr, mais aussi pour moi car je l’ai enfin vue avec un grand sourire jusqu’aux oreilles ! C’est super important que les enfants gardent leurs passions, surtout dans un contexte de changement. Donc la danse classique c’est sa bouffée d’oxygène. Elle m’a dit : « maman j’ai rien compris à l’anglais mais j’ai tout su faire ! »… Alors évidemment je l’ai inscrite ma petite ballerine… Même en danse classique il y a une petite différence avec la France : la Royal Academy of Dance demande que les plus jeunes ne dansent pas en collant mais en chaussettes car le professeur doit pouvoir bien observer leurs muscles ! Mais à part ça, c’est pareil et une partie du vocabulaire est français : « plié », « arabesque », « entrechat »…
Les maisons :
Oui, comme dans Harry Potter ! Des « houses » ! Encore quelque chose qu’adore Ticoeur. Et donc il y a trois maisons qui s’affrontent en sport quand il y a des matchs à l’école. Ces maisons regroupent des enfants de tous les âges. Les frères et soeurs sont forcément dans la même maison, donc pas de guerre à la maison :-). Les « houses » c’est une tradition qui est née en Angleterre et qui à l’origine était uniquement dans les pensionnats. Cela correspondait aux différents bâtiments des pensionnaires. Aujourd’hui, plusieurs écoles ont adopté l’idée et cela correspond plutôt à des équipes pour le sport.
Je fais là un petit aparté pour vous dire que tout ce que je viens de vous écrire est identique qu’il s’agisse d’une école publique ou d’une école privée, d’une école laïque ou non. Quand nous sommes venus en juin pour repérer les écoles, nous en avons visité quatre : trois publiques et une privée. A chaque fois nous avons pu constater toutes ces choses que je viens de vous raconter. Mais au final, alors que nous avons eu le coup de coeur pour une école publique, nous avons dû inscrire les enfants dans le privé à cause d’un problème de place : Ticoeur avait une place en public mais pas Titpuce. Dans aucune des écoles publiques situées à moins d’un quart d’heure de la maison, il n’y avait de place pour notre Titpuce ! On nous a dit que 2012 avait été un vrai babyboom ! Alors, la solution aurait été de mettre Ticoeur dans la bonne école publique près de chez nous et d’emmener Titpuce beaucoup plus loin, dans une école beaucoup moins bien (il y a tout un système de classement officiel des écoles en « outstanding, « good », « average »…)… Bref, la galère… L’entreprise de « Papa Voyage » a donc généreusement proposé que nous choisissions une école privée. J’insiste sur « généreusement » car les écoles privées en Angleterre sont bien plus chères que les écoles privées en France. Le soucis, c’est qu’en regardant l’offre du privé, j’ai d’abord pris peur car il y a beaucoup d’écoles élitistes qui ne pensent qu’à préparer les élèves pour Oxford ou Cambridge…. Et puis finalement on a trouvé l’école privée qui nous a plu : pas de bachotage et autant d’importance donné aux sports et aux arts qu’aux matières classiques. Quelle différence avec les écoles publiques que nous avions visitées ? La grande différence c’est l’effectif : dans la classe de Ticoeur ils sont 14 et dans la classe de Titpuce 19 (20 étant le maximum possible) alors que dans le public il y avait entre 30 et 35 élèves par classe, comme à Paris. Dans notre cas, de petits effectifs c’est une chance pour facilité l’intégration des enfants. Et, comme je vous ai dit, chaque maîtresse a une assistante (les assistantes c’était aussi dans les écoles publiques que nous avions visitées). L’autre différence public-privé c’est les moyens matériels. Ainsi, les équipements sportifs et les locaux sont vraiment au top. Il y a plus de personnel aussi car c’est un prof d’art qui enseigne l’art, un prof de musique qui enseigne la musique, un prof de théâtre qui monte le spectacle de fin d’année… Aussi, les enfants vont à l’école le samedi matin à partir de 8 ans mais c’est pour des activités à la carte, surtout du sport ou du théâtre. Donc à chaque fois que je parlerai de l’école, je veillerai à vous préciser ce qui ne concerne que notre école. Une fois encore, tout ce que j’ai raconté plus haut n’est pas lié au privé, du moins, si je compare avec les trois écoles publiques que nous avions visitées et avec les écoles de nos amis et famille à Londres. Evidemment, il doit y avoir des différences régionales et des différences liées à la direction des écoles donc ne pas tout prendre comme une généralité du système au Royaume-Uni.
La chorale de l’école :
Je termine par moi : j’ai rejoint la chorale de l’école. Encore une fois, quelque soit l’école que nous ayons visitée il y avait une chorale. Il y a bien sûr la chorale des enfants mais il y a aussi des chorales pour les parents (et les grands-parents d’ailleurs !). Alors, je me suis dit que j’allais moi aussi faire ma rentrée, m’intégrer et rejoindre la chorale… Histoire de commencer à avoir une vie sociale… Comme certaines mamans m’ont dit en souriant, la chorale c’est leur seule occasion d’abandonner enfants et maris ! (Là, c’est le côté village qui joue sans doute !). Donc la chorale, c’est un peu ambiance « desperate housewife » mais c’est un moyen pour moi de sympathiser avec des mamans, et de suivre la vie de l’école (c’est très ragots aussi je pense !). Une maman est venue me dire que sa fille est dans la classe de Ticoeur et qu’elle a craqué pour lui parce qu’il est « so French ! »… ça promet :-)… Mais surtout, ce qui me plaît c’est de chanter et de mieux connaître les Anglais, leur culture, leurs références… Je parle déjà couramment anglais donc franchir encore une marche dans mon niveau d’anglais c’est pas simple. Je dois progresser en prononciation (surtout que j’ai appris l’anglais aux US !), en vocabulaire littéraire et en culture générale. La chorale peut m’aider. Et puis j’ai toujours aimé chanter même si je n’ai jamais fait partie d’une chorale donc let’s sing !
En conclusion, nous avons eu une super rentrée, plein de bonnes suprises, un super accueil, un Ticoeur aux anges, une Titpuce appliquée qui a juste besoin de temps. Bref, nous avons le sourire et tout le monde a hâte de démarrer une deuxième semaine de classe. Comme l’école au UK c’est une des raisons principales qui nous a donné envie de venir vivre aussi, nous sommes heureux si tout se passe bien donc pourvu que ça dure !
Le reste de la semaine ? Encore beaucoup de soleil, donc il y a eu des fish & chips en bord de mer dans de jolis pubs ; conduire à gauche est déjà bien acquis ; on a fait des plantations dans le jardin ; on n’a pas eu envie de déballer les cartons ; et pour décompresser de la rentrée, nous avons emmené les enfants dans un parc d’attraction, Paultons Park, sur le thème de Peppa Pig. Je vous en parle bientôt !
Au pub !
Et chez vous, comment s’est passée la rentrée de vos enfants ?
Fin août 2018, juste avant de prendre notre ferry pour l’Angleterre, nous avons fait un joli tour du Cotentin en famille. Une belle destination avec les enfants ! Nous avons longé la côte d’ouest en est, direction le Cap Cotentin pour commencer, puis nous avons fait étape à Cherbourg avant de continuer notre itinéraire sur la côte est dans le Val de Saire. Cette partie nord de la Manche donne des airs de bout du monde à la Normandie et ce n’est pas pour nous déplaire ! En plus, même en août, c’était calme, très agréable. Un coin de France qui mérite qu’on s’y attarde davantage ! Pour cette découverte du Cotentin, nous étions en campervan mais vous pouvez suivre le même itinéraire que nous en voiture !
Je vous le dis tout de suite (tant pis pour le suspens !). Mon endroit préféré a été Saint-Vaast-La-Hougue que vous pouvez voir ci-dessous :
Notre itinéraire dans la Péninsule du Cotentin :
Nous avons commencé notre road trip dans le Cotentin à Gouville-sur-Mer et nous sommes allés jusqu’à Saint-Vaast-lz-Hougue. Pour chaque stop, je vous donne des idées de spots pour la nuit au cas où vous seriez vous aussi en campervan ou en camping-car. (également une adresse d’hébergement à la fin de l’article).
A l’ouest de Cherbourg : le Cap Cotentin
Gouville-sur-Mer : nous sommes arrivés dans le Cotentin par le sud-ouest car nous venions de Bretagne. Nous avons fait une première halte à Gouville-sur-Mer. Le vent soufflait très fort mais cela ne nous a pas empêchés de profiter de ces jolies cabanes colorées qui surplombent la mer.
Dans la forêt de Brocéliande, nous n’avons pas croisé Merlin l’Enchanteur mais nous sommes tombés sous le charme de deux endroits : le Poète Ferrailleur et les menhirs de Monteneuf. Les deux se trouvent près de Ploërmel. Ils étaient sur notre route lors de nos vacances en Bretagne. Nous nous y sommes arrêtés juste après notre semaine dans le Golfe du Morbihan. J’ai eu envie de vous en parler dans un seul et même article car j’ai trouvé qu’il y avait des similitudes entre ces deux lieux magiques et poétiques. J’ai ressenti la même émotion en les traversant… Pourtant, ils sont très différents aussi…
Découvrir l’univers du Poète Ferrailleur
Chez le Poète Ferrailleur, on découvre un univers imaginé par un grand rêveur : Robert Coudray. Que c’est beau ! Et si touchant ! On croise des automates, animés d’une vie mécanique et pourtant presque palpable ! Et on se retrouve tout petit, comme un enfant, au pied d’immenses maisons fantaisistes qui semblent tout droit sorties d’un conte de fées… On a adoré ! Tous : les enfants et les parents. A côté de chaque oeuvre, on peut lire une petite phrase de l’artiste ou des citations qu’il affectionne. Des phrases inspirantes qui reflètent sa philosophie de la vie. En les lisant, je me disais : « mais je pense tout pareil ! Je m’entendrais si bien avec ce créateur fou ! ». Et je crois qu’heureusement, nous sommes nombreux à ressentir cette résonance. Parce que Robert Coudray nous parle finalement de quelque chose que nous avons tous au fond de nous : une puissance de réalisation de nos rêves. Parfois, ceux-ci sont enfouis alors il faut les réveiller, les laisser s’exprimer. C’est cet élan que l’artiste espère nous voir (re)trouver à travers la contemplation de ses oeuvres. On devrait tous se réveiller le matin en repensant à qui on rêvait d’être quand on était petit, non ? Pour réaliser ses rêves, il ne suffit pas de claquer des doigts. C’est du courage, de l’énergie, de la sagesse, du travail, de la persévérance… Le Poète Ferrailleur nous le démontre à travers sa patience, sa précision et tout le temps qu’il a consacré à ses créations. Je me suis totalement retrouvée dans ce parcours vers la réalisation des rêves. J’essaie souvent de le suivre mais parfois je m’égare. Alors merci. J’aime quand on me rappelle l’essentiel…
« La vie… comme le vent, enfermée dans un enclos de nos peurs, soucis, accaparements, vivote ou meurt…. réveillée par un sourire, une musique, un projet qui donne sens, s’envole et vibre. » Robert Coudray.
Voilà, nous y sommes pour de bon dans notre petit village du sud de l’Angleterre ! Début août, nous étions venus passer une semaine pour réceptionner nos meubles, visiter l’école et mettre un peu les enfants dans l’ambiance anglaise… Et puis nous avons passé nos vacances en Bretagne. Nous avons profité de la France jusqu’au bout, de nos familles surtout. Mais à quelques jours de la rentrée, il fallait bien qu’on la traverse la Manche ! Alors, de la Bretagne, nous avons fait un petit roadtrip en Normandie avant de prendre le ferry à Cherbourg. Partir en bateau a quelque chose de tellement plus émouvant qu’en avion !… Cela rime davantage avec aventure, nouvelle vie, grand vide, grand saut ! Il n’y avait que des Anglais à bord. Toujours cette impression d’avancer à contre-sens… Certaines lectrices m’ont fait remarquer que je semblais surtout y aller à contre-coeur… Oui et non… J’aime l’inconnu, la nouveauté, je suis curieuse et avide d’expériences internationales… Mais c’est vrai que je n’aurais pas nécessairement choisi de vivre dans un mini-village du sud de l’Angleterre et que je n’aurais pas forcément choisi ce timing non plus car professionnellement tout allait pour le mieux pour moi à Paris… Mais je fonce ! J’y vais, pleine d’espoir, d’optimisme et de courage (oui quand même !). En même temps, Paris n’est pas loin du tout ! C’est 50 minutes en avion. Je sais que je viendrai très souvent car si j’ai certes dû quitter mon emploi salarié, j’ai conservé ma société et je vais donc travailler en freelance avec des missions et des clients essentiellement en France. Et puis, comme je vous l’ai déjà dit, l’Angleterre c’est aussi et surtout un choix que nous avons fait pour les enfants. Pour Ticoeur et Titpuce, se retrouver dans une école anglaise ce sera un vrai plus ; pas seulement pour la langue mais pour le système scolaire qui m’a toujours attirée… J’aurai amplement l’occasion de vous parler du sujet ici dans mes prochains billets. Je pense vous écrire chaque semaine, pour vous raconter notre quotidien d’expatriés en Angleterre. A priori, nous allons vivre 100 semaines ici (oui je sais ! Quand on aime, on n’compte pas…): 100 semaines que je vous raconterai donc une à une sur le blog. Et comme le titre l’indique, je commence par la semaine zéro car cette première semaine a été incomplète. Nous sommes arrivés mardi à minuit. Pourtant, en seulement 5 jours, nous avons fait tant de choses que j’ai presque l’impression qu’un mois s’est écoulé ! (Les mauvaises langues pourront dire que je trouve le temps long ;-)…). Alors elle était comment cette semaine zéro ? Tout d’abord, il a fait beau ! Très très beau ! Le temps idéal même ! 22 degrés avec une magnifique lumière ! Ah, cette lumière anglaise ! Vous en entendrez pas mal parler car c’est quelque chose que j’ai toujours aimé ici… Bref, il a fait grand soleil, ce qui ne donnait pas du tout envie de déballer nos cartons !
Et donc cette semaine :
J’ai aménagé la véranda qui est ma pièce préférée dans la maison… Le genre de pièce qui semble « hésiter » entre le cocon de l’intérieur et l’aventure de extérieur (ça vous rappelle quelqu’un ?!)… Le genre de pièce qui ne prend pas de décisions ;-)… Bref, nous avons acheté quelques jolis meubles pour compléter le peu de meubles que nous avions (c’est qu’il y a une sacré différence de superficie entre notre appart à Paris et cette immense maison ici !).
Il ne s’est pas passé une journée sans que je ne croise une à trois araignées ! Bon, ce n’est sans doute pas la faute aux Anglais mais forcément, ça me change de la vie en appartement et ça me passe l’envie de marcher pieds nus !
En petits Parisiens, Ticoeur et Titpuce n’ont pas du tout le réflexe d’aller jouer dans le jardin. J’espère que ça viendra car c’est quand même sympa et pour l’instant je suis la seule à en profiter de ce jardin, pour faire bronzette en buvant du thé !
Lors de nos achats de meubles, nous avons pu remarquer la « surpolitesse » des Anglais. Franchement, ça me fait rire car c’est si exagéré ! ça sonne faux d’ailleurs, très hypocrite je trouve mais néanmois on ne peut pas le nier : c’est plutôt agréable au final… En choisissant une table basse qui n’était plus en stock, nous avons eu le droit à une phrase du type « je suis ravi que vous ayez choisi de venir chez nous aujourd’hui et que vous aimiez tant notre collection, et nous faisons tout ce que nous pouvons pour vous satisfaire mais je suis absolument navré de vous annoncer, qu’hélas, pour l’instant, il ne reste plus de table dans ce modèle… » ! Faut l’imaginer en anglais et avec la petite moue qui va avec ! Un régal ! Encore faut-il avoir le temps d’écouter ces phrases à rallonge ;-)… Ah la Parisienne !
Nous avons pris un abonnement à internet et nous avons internet. Franchement, après toutes les galères que j’ai eu avec l’installation de différentes box en France, je trouve ça pas mal !
Toutes les livraisons sont arrivées avec une ponctualité incroyable ! Les livreurs te disent par exemple qu’ils passent entre 11h37 et 12h37 et ils le font ! En France, c’est déjà une chance quand on t’annonce si le passage est le matin ou l’après-midi ! Quant aux paiements par virements bancaires, ils sont quasi immédiats, ce qui est très pratique.
A priori l’assurance va nous rembourser le lit qui a été abîmé pendant le déménagement et nous donner une petite compensation pour les rayures sur le piano…
La taxe d’habitation est déjà arrivée ! Et… elle arrivera tous les mois ici ! Après ça, on ne trouvera plus que cette taxe est trop élévée en France !
On a reçu une lettre de menace d’amende car on ne s’est pas inscrit aux impôts pour la redevance TV. Forcément, car nous n’avons pas de télé ! Et donc, ils vont nous envoyer une visite de contrôle car ils ont du mal à le croire ! Et bien qu’ils viennent : nous n’avons jamais eu de télé et nous vivons très bien sans ! En même temps, j’allais chaque semaine au ciné et au théâtre à Paris… :-)… Bon, il nous reste internet et Netflix of course !
Passage à la bibliothèque du village d’à côté (car il n’y en a pas dans le nôtre…) : c’est la misère côté choix mais pour l’instant, comme les enfants ne savent pas lire en anglais on s’en contente et je prends quelques livres faciles pour les mettre tout doucement dans le bain.
Grosses courses chez Waitrose : franchement c’est bien comme supermarché… J’ai vécu aux Etats-Unis. J’avais peur que ce soit la même galère mais non : y a plein de produits de qualité ici !
Achat d’une petite voiture avec volant à droite ! Cela faisait 20 ans que je n’avais pas de voiture. A Paris, je ne me déplace qu’à vélo ou en métro donc la perspective de conduire me stresse et surtout me déplaît… Sauf qu’ici, il n’y a pas le choix ! Alors pour atténuer la galère, on a choisi une vieille petite Polo avec une boîte automatique afin que je n’aie pas à passer les vitesses de la main gauche (sachant que j’ai déjà du mal à les passer de la main droite !). J’ai commencé par de petits trajets. J’essaie de les mémoriser… On y va doucement mais sûrement… La semaine prochaine, ce sera « ma rentrée », celle de maman-taxi ! Pfff !…
« Papa Voyage » s’habitue à son travail ici : en résumé c’est le même boulot qu’à Paris mais sans cantine, sans café et avec beaucoup de thé :-). Aussi, la journée est décalée : les Anglais arrivent très tôt au bureau et finissent beaucoup plus tôt. Donc, on peut profiter de plus longues soirées en famille. L’occasion de faire un BBQ chaque soir cette semaine !
Un couple de voisins est venu se présenter très chaleureusement en nous disant que l’ambiance était très bonne dans le quartier… A suivre ! On se demande s’il faut faire un pot et inviter quelques voisins ? Une idée des coûtumes anglaises ?
Nous avons mangé notre premier « crab sandwich » au bord de l’eau ! L’avantage de vivre à la mer !
Evidemment, en grands voyageurs que nous sommes, nous ne risquions pas de rester terrer dans notre petit village alors qu’il fait si beau et que nous avons rapatrié notre van ! Alors ce week-end, nous avons fait notre première sortie en campervan et nous avons passé la nuit dans la New Forest. C’est juste à côté de chez nous et c’est une forêt particulièrement belle, et surtout, comme vous pouvez le voir sur la photo, elle est particulièrement habitée ! Je ferai un billet pour vous en parler, et il y en aura sans doute plusieurs car je pense que nous y irons régulièrement les week-ends où il ne pleuvra pas ;-)…
Et donc notre village anglais ressemble à quoi ?
Je me sens totalement dépaysée ici. Cela peut paraître étrange car nous ne sommes pas si loin de la France mais je crois que c’est le côté sauvage de notre nouvel environnement qui me crée une impression de décalage… Forcément, lors de nos voyages, nous avons vu des paysages sauvages, bien plus sauvages d’ailleurs… mais nous n’étions alors que d’humbles observateurs de passage. Là, je ressens un sentiment différent car notre maison est ici et que je n’ai jamais habité dans un petit village dans ce genre… Quel genre au juste ? Et bien, c’est un village qui me donne une impression de bout du monde… Pourquoi ? Il y a deux pubs, deux mini salons de thé, une église et une cabine téléphonique…
Mais à part ça : rien… la rue principale donne sur la mer…
Mais le bord de mer n’est pas aménagé… En fait, on descend les ruelles, on arrive dans un décor de marais et on attérit dans la boue (je vous le vends bien !) avant d’arriver à la mer !… Regardez et vous comprendrez…
Pas de jolies plages, pas de quai aménagé, pas de petites maisons au bord de l’eau, pas de décor pittoresque… C’est la nature toute simple…ça a son charme aussi. En plus, ça pue les algues dirait Titpuce !!!… Heureusement, il y a tous ces voiliers, si majestieux… Beau ou pas beau, je sais pas, mais ce village c’est chez nous pour les deux prochaines années alors on va en profiter !
Belle rentrée à vous tous et je vous raconterai la nôtre dimanche prochain !