Nous rentrons tout juste d’une semaine à Corfou en famille où nous avons navigué en voilier sur la mer ionienne, le long des côtes. Avant de vous raconter en détails nos aventures en bateau au large de cette belle île grecque, je vais tout simplement commencer par vous présenter la Capitale de l’île : la ville de Corfou (Kerkyra en grec). Nous y avons passé deux jours, le temps de bien profiter de cette cité marquée par les différentes influences liées à son histoire : on y retrouve notamment des traces de la domination byzantine et de la période vénitienne. En tout cas, pour nous, deux thèmes qui reviennent cette année : d’une part la Grèce, puisque nous étions dans le Péloponnèse à Pâques et d’autre part la voile, puisque Ticoeur était en classe de mer en mai.
Voici une petite visite de la ville de Corfou en images…
Se balader dans la vieille ville de Corfou est globalement très agréable et pratique avec les enfants car tout l’espace est piéton.
Le Liston est une des rues à ne pas manquer : les architectes se seraient inspirés de la rue de Rivoli à Paris… En tout cas, il y a de belles arcades. Autrefois, seuls les nobles avaient le droit de se balader le long de cette avenue prestigieuse. Ils étaient sur une liste de personnes privilégiées d’où le nom « Liston ».
En moins pompeux, j’ai beaucoup aimé les vieilles ruelles en général, qui ne sont pas sans rappeler l’ambiance des villes du sud de l’Italie, avec du linge aux balcons.
Je vous recommande d’arpenter la rue Gkilford particulièrement jolie. Traverser le marché est également intéressant : beaucoup de poissonneries et on peut même se poser pour déguster une assiette de calamars et de sardines.
Voici l’église Saint-Spyridon… Jettez un coup d’oeil à l’intérieur (se couvrir les épaules pour cela).
La Casa Parlante est une ancienne demeure qui se visite pour découvrir l’intérieur d’une famille bourgeoise du 19iè siècle (visite adaptée aux enfants – un peu moins d’une heure).
Voici le Vieux-Fort et la petite marina Mandraki à ses pieds…
On pénètre dans la citadelle…
Et on découvre ce temple… A vrai dire, on peut aussi monter jusqu’au phare pour une très belle vue sur Corfou mais c’était fermé au moment où nous y étions.
Un lieu de baignade non loin du Vieux-Fort :
Le musée des arts asiatiques : beau bâtiment de l’extérieur et belle collection d’objets asiatiques qui mériteraient une meilleure mise en valeur. A noter que juste à côté, il y a un parc très agréable et une aire de jeux pour les enfants.
Et enfin notre coup de coeur restaurant : Fishalida. Nous y avons dîné deux fois tant nous avons aimé. L’adresse à ne pas manquer pour les amateurs de poissons ! Fishalida, 11 Lochagou Spiridonos Vlaikou 1, Kerkira (à deux pas du marché).
Dans les alentours, nous avons visité l’Achilleion, appelé également Villa de Sissi. En effet, l’impératrice Sissi a été la maîtresse des lieux. Elle était complètement fan de la civilisation hellénique (et d’Achille !). Elle aimait se retirer à Corfou loin des obligations de la cour, notamment après la mort de son fils Rodolphe qu’elle a beaucoup pleuré en admirant la superbe vue depuis son palais. Il faut absolument prendre l’audioguide pour avoir d’intéressants détails sur la vie de Sissi à Corfou. Pour se rendre à l’Achilleion, il suffit de prendre un bus bleu (ligne 10) dans le centre de Corfou pendant environ 30 minutes (10 km), jusqu’au village de Gastouri. Là-bas, nous avons déjeuné dans la Taverne Lefteris Psistaria, simple, économique et sympa. Voici le palais d’Elisabeth…
J’espère que vous avez apprécié notre visite de Corfou en famille. Pour moi, c’était une deuxième fois dans cette jolie ville méditerranéenne. Pour nous y rendre, nous avons eu 3 heures de vol depuis Paris.
Enfin, pour découvrir le reste de l’île, je vous propose de lire mon article sur notre semaine à Corfou avec les enfants ! Nous avions choisi de nous déplacer en voilier mais bien sûr, il est également très pratique de louer une voiture pour faire le tour de l’île !
Connaissez-vous Marseillan dans l’Hérault, juste après Sète au bord de la Méditerrannée ? Pour ma part, sur la côte languedocienne, j’ai passé de nombreux étés près de Perpignan ; je connais aussi la Camargue plus à l’est… Mais entre les deux, toute la zone autour de Montpellier, je ne connaissais pas du tout, jusqu’au week-end dernier, où le temps d’un reportage photos, nous avons séjourné à Marseillan-Plage dans une cabane en bord de mer. Nous étions plus précisément au Beach Garden, qui fait partie du camping haut de gamme Les Méditerrannées *****.
Je l’ai annoncé il y a quelques jours sur Facebook : nous partons vivre en Angleterre ! Vos réactions ont toutes sous-entendu qu’il s’agissait d’une bonne nouvelle et ça l’est mais j’ai quand même envie de vous raconter les dessous de l’histoire et les émotions qui m’ont envahie depuis le soir où « Papa Voyage » est rentré à la maison en me disant qu’il était muté en Angleterre. Car contrairement à ce que certains pensent, ce départ en Angleterre a été une surprise pour moi et toute ma petite famille… Alors oui, on voulait vivre une expérience d’expatriation depuis longtemps… « Papa Voyage » et moi nous nous sommes rencontrés aux Etats-Unis alors qu’on était tous les deux expatriés donc je connais les pleurs des premiers jours, la fatigue de ne rien comprendre, les gaps culturels, la nostalgie de la France, les proches qui vous manquent mais je connais aussi la magie de se sentir en vacances tout le temps, de découvrir tous les jours quelque chose de nouveau, de partir explorer de nouvelles terres tous les week-ends, de progresser en anglais à vitesse grand V, de se faire de nouveaux amis, compagnons de galères et/ou d’aventures selon les jours… Nous souhaitions clairement revivre l’expatriation, en famille cette fois-ci… Nous avons guetté l’occasion de nous faire muter par nos boulots : il y a eu des pistes pour Munich, pour Helsinki, pour Amsterdam, pour Milan et elles nous ont toutes séduites (bon, pour Helsinki, on n’a pas tout de suite aimé l’idée hein… !)… Bref, il y a eu des pistes mais à chaque fois, ça a planté pour des raisons diverses et variées… Et puis, il y a eu notre Tour du Monde, que nous avons adoré et pendant lequel la refléxion sur l’expatriation a été ravivée à chaque fois que nous avons eu un coup de coeur pour une ville (et moi j’ai tellement aimé Sydney ! … L’expatriaton cela permet une réelle immersion dans une autre culture… C’est vraiment du superslow travel avec tous les avantages que cela comporte : on voit moins de choses mais on les voit et on les comprend mieux, on noue des liens et on a le temps d’apprendre vraiment la langue… Bref, en revenant de Tour du Monde, nous avions le souhait de vivre quelques années expatriés dans un pays d’Europe (oui, en Europe, pour ne pas être trop loin des amis et de la famille). Nous attendions donc la bonne occasion…
Donc elle tombe bien cette expatriation en Angleterre ?Oui et non… Car voyez-vous, on ne se refait pas : je suis parisienne et j’adore vivre à Paris… Ce que je veux dire par là, c’est que je ne me suis jamais imaginée vivre ailleurs que dans une grande ville… (Je vous dis pas la tête de mon employeur quand je lui disais « oui, je suis très mobile mais seulement dans les Capitales !!! ;-)). Cela ne veut pas dire que je n’aime pas la nature ; je l’adore même ! Mais en week-ends ou en voyage… Au quotidien, j’aime ma vie citadine. Alors quand mon chéri m’a dit « on part en Angleterre ! », il a d’abord vu mon sourire puis il m’a dit « mais ce n’est pas à Londres ! »… et là j’ai commencé à palir… Ah oui, bien sûr, il y a d’autres villes que Londres en Angleterre…(aren’t there?)… « Chérie on va pas dans une ville… »… Voilà le hic ! On va dans un coin paumé, un mini village perdu entre Portsmouth et Southampton, dans le Hampshire… « mais chérie, il y a la mer ! »… Euh ? C’était sensé me consoler d’avoir la Manche devant ma porte ?… La Manche !!! Encore une fois, j’adore partir en week-end sur nos belles côtes françaises au bord de la Manche (et encore, je vérifie dix fois la météo avant de partir !) mais y vivre ? Nous n’avons eu que quelques jours pour prendre une décision… On a commencé à dresser des listes de « pour » et de « contre »… et vous savez quoi ? Il y avait autant de lignes d’un côté que de l’autre… Alors, j’ai demandé conseil à des amis expatriés à Londres et ils m’ont dit « notre seul conseil est qu’il ne faut pas réfléchir plus de 5 minutes ! »… Alors, on a lâché les listes et les débats, on a lâché prise et on s’est juste dit qu’on avait envie de tenter l’aventure ! Let’s do it!…. Sauf qu’après, quand la décision prise, les listes de « pour » et « contre » et bien elles reviennent au galop ! C’est toujours comme ça… Il y a les minutes où on a hâte de vivre notre nouvelle vie et les minutes où l’on s’inquiète… Enfin surtout moi car…
…Trailing wife, je ne serai pas ! C’est une amie qui m’a appris cette horrible expression ! Cette expression qui me réduit à celle qui suit son mari expatrié, comme si je n’étais qu’une remorque, comme si je n’avais pas de projets, d’envies, de questionnements, de compromis à gérer… Comme je vous ai dit, pour commencer, j’adore vivre en ville et donc l’expatriation dans un village du sud de l’Angleterre c’est loin de mon mode de vie (adieu cinéma, théâtre et expo ! Adieu vie sans voiture ! Adieu lignes aériennes pour toutes les destinations du Monde !). Les seuls spectacles que je verrai seront les spectacles de fin d’année des enfants !!! Et pour voyager, il faudra le plus souvent passer par Londres. Secondo, côté boulot, je ne suis pas du genre « à suivre »… j’avais tout plein de projets et d’opportunités à Paris, presque servies sur un plateau et en déclinant toutes les offres qui me sont faites actuellement je me demande : aurai-je autant d’opportunités à mon retour ? Car en Angleterre, il n’est pas certain que je trouve du travail… Oui, il y aura toujours le blog et j’en suis ravie, mais je travaille en parallèle, dans un bureau, avec des chiffres, des collègues et des pauses cafés ;-)… Cette histoire de travail ça me stresse beaucoup : j’avais un très bon salaire donc nous allons devoir vivre avec beaucoup moins de revenus ! (mon mari a certes un beau package d’expat comme on dit, mais ça ne compense pas mon salaire…). En Angleterre, avec le Brexit, je ne vois pas pourquoi ils embaucheraient une petite Française ? Mais qui sait ?!… ; Et puis, au début, mes enfants vont avoir tant besoin de moi que de toute façon, je ne pourrai pas travailler. Et si finalement je passe des mois, voire deux ou trois ans sans travailler, que vont penser les recruteurs à mon retour à Paris ? C’est que j’aime mon travail !… Faire le tour du Monde, c’est un discours qui passe très bien en entreprise… Mais s’arrêter deux ou trois ans car on est « femme d’expat » ?? Je me demande ! Aurai-je toujours autant de propositions ? Alors, oui, je vais profiter de mes enfants et c’est top, oui, je vais enfin ralentir un peu mon rythme de vie et ça me fera du bien, oui, je vais avoir le temps de jouer du piano, d’écrire et de me balader en forêt et puis je vais découvrir tout plein de nouvelles activités qui me plairont aussi car je suis une enthousiaste née mais la transition ne sera pas simple ; le changement ne l’est jamais, surtout quand il doit s’opérer dans une autre direction que notre vraie nature…
Que pensent les enfants de cette expatriation en Angleterre ? J’ai trop parlé de moi ;-). Mes petits amours ont aussi une grande étape devant eux. Il y a d’abord eu une phase de rejet, très brève je dois dire, mais si représentative de leurs caractères : Ticoeur a tout de suite aimé l’idée d’étudier dans une école anglaise (car dans notre coin, point d’école française of course ! Et puis tant qu’à faire, autant vivre l’expérience à 100% !) – Ticoeur s’imagine déjà la vie d’Harry Potter ! Mais il est très très triste de quitter ses amis :-(… Titpuce, elle, a d’abord été radicale « c’est pas possible maman car je ne mettrai jamais d’uniforme et je ne parlerai pas anglais !!! »… Avec ça, c’était pas gagné ! Ah l’uniforme ! Ma chipie est si coquette et compliquée le matin (je mets plutôt ceci ou cela ?), elle aime tant les couleurs, les mélanges, elle est si artiste dans l’âme, que je ne suis pas étonnée qu’elle ait d’abord pensé à l’uniforme ! Amusant quand même ! Début juin, nous avons passé, « Papa Voyage » et moi, une semaine en Angleterre pour faire le tour des écoles et nous en avons trouvé une vraiment prometteuse, donc j’ai pu en parler en détails aux enfants et ils ont plutôt hâte… Aussi, je vois qu’ils sont bien motivés pour apprendre l’anglais. Leurs maîtresses ont bien joué le jeu aussi, en leur parlant de la chance qu’ils avaient de pouvoir devenir bilingues en anglais… Devenir bilingues ? Il paraît que les enfants sont des éponges, je n’en doute pas, mais je ne veux pas non plus sous-estimer les efforts qu’ils vont devoir faire ! Ma puce devait rentrer au CP ; là, elle va soudain devoir apprendre à lire, à écrire mais directement en anglais ! Et puis bilingue c’est une chose mais Ticoeur et Titpuce le sont déjà (ils parlent français et allemand) donc il s’agit de devenir trinlingue ! J’ai eu moins de témoignages de ce cas-là (si vous en avez je suis preneuse !)… J’aurais tendance à me dire qu’ils vont régresser en allemand mais j’espère que non, à voir… Arriveront-ils à parler français avec moi, allemand avec leur papa et passer la journée à parler anglais ? On compte sur les visites des grands-parents allemands pour maintenir cette langue… Moi je vais m’occuper du français et c’est déjà pas mal ! J’ai réfléchi et je ne vais pas opter pour les programmes du Cned ou autre… nous aurons assez de contraintes comme ça. Je vais gérer à ma manière. Après tout, je me suis déjà bien débrouillée pendant le tour du monde pour couvrir le programme de CP avec Ticoeur… J’essaierai d’en faire de même avec ma puce. Quant à Ticoeur (CE2), c’est un grand lecteur et un excellent élève donc je ne m’inquiète pas trop pour son français. En plus, comme il est né en septembre, il va devoir refaire la même année d’école en Angleterre car là-bas ils considèrent l’âge des enfants au 1er septembre et pas au 31 décémbre – comme ça, si les maths c’est trop facile, il pourra se concentrer sur l’anglais… Finalement, j’aurais préféré l’inverse : Titpuce une classe en dessous et Ticoeur dans le niveau du dessus mais ce n’est pas négociable. Ainsi, pour ceux qui connaissent, ils iront en Year 2 (Titpuce) et Year 4 (Ticoeur). Par contre, au retour en France, Ticoeur devra « sauter une classe » car la France regardera son âge au 31 décembre… Bref on va s’adapter à tous les sytèmes ! De mon côté, je vais surtout emmener de grandes malles de livres en français dans nos valises (si vous en avez trop, je suis preneuse !). Quant aux camarades de classe des enfants, on va essayer de garder le contact avec certains grâce à Skype et Facetime. On a fait une petite fête à la maison avec tous les amis d’école de Ticoeur et Titpuce. C’était important pour eux. On a aussi invité les parents pour échanger avec eux et les encourager à venir nous voir en Angleterre !
On a une maison en Angleterre ! Après une semaine à visiter des maisons qui ne nous plaisaient absolument pas (ah le style british, parfois!), nous avons trouvé à la dernière minute, une grande maison à 1km de la mer, avec un joli jardin et 6 chambres ! Au moins, dans un petit village, c’est pas les prix et les superficies de Paris (ou Londres) ! On peut voir grand ! C’est clairement un soulagement de savoir où nous poserons nos valises et savoir que l’endroit nous plaît beaucoup. Cela permet de mieux se projeter. Nous allons y retourner prochainement pour faire visiter la maison (et l’école !) aux enfants car pour eux aussi, il faut du concret pour écarter les inquiétudes… Nous pensons y passer une semaine en repérage cet été mais nous ne déménagerons que fin août car nous avions déjà organisé toutes nos vacances… au soleil ;-).
Nous vivrons donc là …. (Very charming indeed!)
Et tout plein de « positive attitude » pour finir : j’ai pas mal insisté sur les craintes dans mon article parce que nous avons pris une décision et fait un choix qui n’était pas une évidence pour nous, mais oui, clairement il y a tant de choses positives qui nous attendent ! …
J’adore la Grande-Bretagne ! C’est si beau ! Nous avons voyagé en Ecosse, en Irlande du Nord, dans le Yorkshire, dans le Dorset, et je ne compte plus nos séjours à Londres ! D’un point de vue touristique nous avons toujours été de grands fans de ces régions : la nature, la verdure, les châteaux, l’histoire, les abbayes, la lumière que je trouve spéciale là-bas… J’adore ! L’ambiance de « Downton Abbey », vous voyez ? Pour les mois à venir, nous avons très envie de découvrir la Cornouaille, Lake District, les côtes du Pays de Galles et tant d’autres endroits encore ! D’ailleurs, nous emmenons notre campervan bien sûr ! En espérant qu’il supporte bien la pluie !!! (On s’inquiète pour la tente sur le toit… si quelqu’un connaît le problème…)…
Les enfants vont apprendre l’anglais et profiter du système scolaire anglo-saxon qui m’a toujours plu… (j’aurai l’occasion de vous en parler…)
Nous allons, pour la toute première fois, vivre dans une maison avec jardin… (on croisera les doigts pour le soleil !)
Je vais réapprendre à conduire et directement du côté anglais ! Au moins, vu mon inexépérience en conduite, je n’ai pas de mauvais réflexes ! Je dois de toute façon réfléchir pour savoir de quel côté rouler 😉
Les enfants vont continuer les activités qu’ils aiment : j’ai trouvé l’école de danse, le prof de piano et le club de tennis ! Je n’ai pas chômé pour satisfaire mes loulous !Je pense en effet que les activités extra-scolaires peuvent les aider à se sentir bien au début, quand ils auront le sentiment d’être perdus à cause de la langue…
Nous avons rencontré une famille française lors de notre courte visite dans notre futur coin : ouf ! Au moins, une famille ! (Et sans doute, la seule !). On rêve d’immersion mais ce sera bien, surtout pour les enfants, d’avoir des échanges en français… Il y a 300 000 Français au Royaume-Uni mais ils ne vont pas dans le Hampshire ! (50% sont à Londres)
On va se mettre à la voile ! Si la Manche est trop froide pour la baignade, elle est néanmoins parfaite pour la voile. Tout le monde semble faire de la voile dans notre futur village alors pourquoi pas nous ? Surtout que « Papa Voyage » est déjà skippeur et que Ticoeur a adoré sa classe de mer !
On va vivre dans la nature, sans pollution : notre coin est tout vert et face à la mer… C’est vraiment le grand air ! Et la jolie New Forest est à deux pas !
Je parle déjà couramment anglais mais qui sait ? Je vais peut-être enfin réussir à me débarrasser de mon « french accent! » même s’il est « so cute! »…
Nous allons découvrir la culture des pubs avec les grandes aires de jeux pour les enfants 🙂
Je vais bien sûr continuer d’écrire sur le blog, pour vous raconter notre vie outre-Manche et les voyages que nous continuerons de réaliser, même si la logistique sera moins simple côté aéroport ! Je vais continuer les missions digitales, les blogtrips, les commandes de photos et d’articles… Ce sera mon « boulot » à plein temps comme ça a été le cas pendant notre Tour du Monde. Et puis, on verra dans quelques mois, si je trouve un travail en entreprise dans mon métier d’origine (finance), avec excel, un bureau et des pauses café…euh…teaof course!
Comme ce n’est pas encore le Brexit, nous allons pouvoir remplir notre campervan de Rosé de Provence, de Chablis et de Champagne pour les années à venir ! 😉
Je compte sur la famille et les amis pour venir nous voir : car oui, c’est un coin paumé pour y vivre mais en vacances c’est super ! Et comme nous y serons, ça vaut largement le détour !
Pour finir, il n’y a pas de hasard dans la vie mais des opportunités qu’on choisit de saisir ou pas, des rêves que l’on choisit de réaliser ou pas… Pendant mes études, je voulais passer un trimestre dans un pays anglosaxon mais je n’ai été prise en échange qu’à Berlin ; j’ai voulu faire un stage à New-York mais je l’ai trouvé à Chicago ; après mes études, j’ai voulu travailler à Londres mais je me suis retrouvée aux US en Virginie ; j’ai rêvé de faire le Tour du Monde et… je l’ai réalisé deux fois !… J’ai donc l’habitude, de changer mes plans car les choses sont rarement à 100% comme on le souhaiterait et arrivent rarement au moment où on les souhaiterait… Mais je sais d’expérience que même quand ce n’était pas tout à fait le plan, c’est une aventure inoubliable et passionnante ! J’ai aimé Berlin, j’ai adoré ma vie à Chicago et j’ai rencontré mon mari en Virginie… Il y a toujours de belles surprises au détour des chemins !
Aujourd’hui, nous avons l’opportunité de partir vivre deux ou trois ans en Angleterre avec les enfants ; nous avons choisi de nous lancer dans cette folle aventure et vous savez quoi ? Cette folie nous ressemble !
Les expositions à ne pas manquer, à Paris et en famille :
Le collectif japonais teamLab est à La Villette avec son expo Au-delà des limites : gros coup de coeur pour ces installations ! Vraiment génial ! C’est impressionnant aussi bien technologiquement qu’esthétiquement parlant. Les enfants ont adoré et nous aussi. C’est visuel, original, interactif et poétique : que demander de plus ? Jusqu’au 9 septembre 2018.
L’exposition « Au diapason du monde » à la Fondation LVMH avec surtout la partie consacrée à l’artiste Murakami. Jusqu’au 27 août 2018… Je précise juste qu’à la Fondation c’est payant pour les enfants car les billets donnent accès au Jardin de l’Acclimatation… Sauf que nous, nous n’avons pas eu de chance car le jardin était en travaux ; maintenant il a réouvert avec de nouveaux manèges et donc profitez-en pour combiner les deux visites !
Nous avons également fait une chouette pause à L’Aérosol (Paris 18iè) : les enfants se sont pris pour de petits taggueurs en herbe ! Le lieu est une ancienne gare de marchandises. Maintenant c’est un espace d’expression artistique qui comprend un petit musée du Street Art. On peut y acheter des bombes de peinture sur place et c’est parti : « on écrit sur les murs ! ». A noter également : il y a des food trucks sur place pour se restaurer. Nous y sommes passés un dimanche à l’heure du déjeuner : c’était très familial. Le soir, il paraît que c’est un lieu tendance pour boire une bière.
Sortie-spectacle en amoureux :
Les 7 doigts de la main avec son spectacle Réversible à La Seine Musicale. Je vous ai déjà parlé de cette troupe talentueuse de Canadiens qui s’expriment à travers les arts du cirque, la danse et les acrobaties en tout genre. J’aime surtout leur style onirique et leur capacité à nouer un lien avec le public à travers une création forte en émotions. Comme d’habitude, j’ai eu très peur qu’un acrobate tombe du haut du mât, ou retombe mal après un salto sur les trempolines. Bref, le coeur se serre à plusieurs reprises, au détour d’un mouvement vertigineux ! Le coeur se serre aussi car on est pris par la musique, le rythme et par le message véhiculé, car tout particulièrement dans le spectacle Réversible, le thème abordé est celui des liens avec nos racines, avec nos parents, nos grands-parents… J’ai particulièrement aimé les danseuses suspendues à de grands rubans, la partie avec le cerceau et tous les sauts, sans parler de la musique créée pour ce spectacle (j’avais déjà acheté l’album la dernière fois). La tournée en France est terminée mais la troupe reviendra forcément à la rentrée donc ne manquez pas son actualité ! Tous les détails sur le site du collectif : Les 7 doigts de la main.
Crédit photo : Cimon Parent
Crédit photo : Alexandre Galliez
Et au ciné…
La Révolution silencieuse : très beau film allemand de Lars Kaume. En 1956, à Berlin-est, des élèves de Terminale se rebellent à leur manière contre le régime en place. L’ambiance du film m’a fait penser au Cercle des Poètes disparus,avec un sujet historique très prenant. A voir !…
Une année polaire : j’ai passé un très bon moment devant ce film de Samuel Collardey qui raconte l’expérience réelle d’un maître d’école qui est parti enseigner chez les Esquimaux au fin fond du Groenland. Non seulement les paysages sont superbes et reposants mais en plus, le sujet de l’immersion dans une culture différente est abordé avec beaucoup de justesse.
Je ne sais pas si vous vous souvenez mais quand Ticoeur et Titpuce étaient plus petits et qu’ils n’allaient pas encore à l’école, ils étaient gardés par une nounou en or qui, en plus d’avoir toutes les qualités rêvées, parlait anglais. Puis, il y a eu leur entrée en maternelle et cela a donc été la fin de la garde d’enfants en anglais… Alors quand Speaking-Agency m’a proposé de tester son service de babysitters anglophones j’ai tout de suite été tentée ! Nous essayons de ne jamais perdre une occasion de parler anglais (il faudra que je vous raconte quelque chose à ce propos… teasing, teasing…), surtout que pour moi, apprendre l’anglais a été une longue aventure ! Je vous avais tout raconté ici. Grâce à nos nombreux voyages, et notamment à notre tour du Monde, les enfants ont plusieurs fois été dans le bain de l’anglais, surtout pendant notre mois en Nouvelle-Zélande, notre périple en Australie et nos nombreux week-ends à Londres. Mais quand il s’agit d’apprendre une langue il n’y a qu’un secret pour réussir : il faut écouter et pratiquer très régulièrement, encore et toujours !… Alors, Ticoeur et Titpuce regardent les Disney en anglais (on a mis cette règle à la maison depuis le début) mais rien de tel que d’échanger avec des anglophones. Speaking-Agency a ainsi sélectionné pour nous la charmante Liberty, une étudiante australienne qui est venue après la sortie d’école pour jouer deux heures avec les enfants.
Comment s’est déroulée la séance de babysitting en anglais ?
Liberty est arrivée avec cinq minutes d’avance (c’est toujours appréciable !). Elle a fait connaissance avec les enfants et m’a demandé s’il fallait faire attention à des choses en particulier (allergies, autres soucis…). Les enfants lui ont montré leur chambre (qu’ils avaient rangée pour l’occasion, ô miracle !) puis ils ont pris leurs jeux de société préférés pour jouer avec Liberty en anglais bien sûr ! Oui, mais comment ça se passe si les enfants ne comprennent pas ?
Alors, tout d’abord, il se trouve que Liberty vit en France depuis qu’elle a cinq ans. Elle est donc totalement bilingue et néanmoins j’ai apprécié qu’elle n’ait pas prononcé un mot de français en deux heures (l’immersion, il n’y a que ça de vrai !). Cela dit, forcément, elle comprenait les enfants si eux parlaient en français et donc c’était une situation confortable… Elle a ainsi pu reformuler ce qu’ils disaient, en anglais, pour leur faire répéter ensuite… Aussi, j’ai trouvé très intéressant de voir que Ticoeur et Titpuce ont réagi très différemment :
Ticoeur était à l’aise et semblait comprendre tout ce que Liberty lui disait. Il n’était pas du tout gêné pour poser une question ou répondre aux interrogations de Liberty. Mon Ticoeur est vraiment une éponge et j’avais déjà remarqué en Australie qu’il arrivait à échanger avec les enfants à force de fréquenter les aires de jeux ;-).
Titpuce, par contre, c’est une grande timide (sauf en famille !) et elle a moins absorbé l’anglais lors de nos voyages (bon, elle est plus petite aussi…). Résultat : quand Liberty lui demandait quelque chose, elle répondait en français ou demandait à son grand frère de traduire :-). Ainsi, quand ils ont joué tous les trois au 7 familles, Titpuce n’a interrogé que son frère (ah la maline !) alors que Ticoeur était tout à fait à l’aise pour demander les cartes qu’il voulait en anglais à Liberty. La babysitter a su s’adapter aux deux enfants et quand ma fille parlait anglais, elle lui disait comment le dire en anglais. Avec Ticoeur, elle a pu poser d’autres questions pour aller un peu plus dans le détail.
Je précise au passage que je suis exceptionnellement restée dans l’appartement car je voulais documenter l’expérience et écouter ce qu’il se passait, mais la prochaine fois j’irai au Spa ou au ciné ;-)…
Après les 7 familles, il y a eu les puzzles, le Mille Borne et encore d’autres jeux… Les deux heures sont passées très vite et quand Liberty nous a quittés, Ticoeur a dit « j’aurais aimé qu’elle reste plus longtemps ! ». Autant dire que l’expérience a été très positive !
Après, pour que progrès il y ait, il faut que la babysitter anglophone garde régulièrement les enfants. Donc je pense qu’une bonne formule serait d’utiliser les services de Speaking-Agency pour une garde périscolaire : sorties d’école, mercredis ou vacances scolaires. Dans tous les cas, l’essentiel, comme pour tout babysitting c’est de tomber sur une personne sérieuse et adorable. L’agence a vraiment bien géré la sélection en recrutant Liberty. Si vous testez leurs services vous aussi, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour raconter votre expérience. Speaking-Agency est leader de la garde d’enfants en langues étrangères (regardez sur leur site : il n’y a pas que l’anglais !…) et peut trouver des babysitters sur Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Nantes, Nice, Strasbourg, Toulouse et Montpellier. Nous avons testé la formule babysitting mais ils proposent aussi des cours de langues.
A vous de jouer pour tenter de remporter une mallette d’activités en anglais !
Quand vous réservez un babysitting avec Speaking-Agency, vous recevez une mallette contenant des fiches et petits jeux en anglais et surtout un imagier très bien fait, publié par les éditions Milan :
Aujourd’hui, je vous propose de vous faire gagner une mallette. Comment faire pour jouer ?
Racontez-moi en commentaire où en sont vos enfants côté apprentissage de l’anglais ?
Pour remercier Speaking-Agency de ce cadeau, merci d’aimer leur page Facebook, if you like it!…
Vous avez jusqu’à dimanche (17 juin 2018 à minuit) pour participer. J’indiquerai le nom du gagnant à la fin de cet article.
Good luck to everyone! And have a nice day! TGIF 😉
EDIT du 18 juin 2018 : merci à tous pour votre particiaption ! Et Bravo à Plume qui remporte la mallette !