Je vous ai préparé quelques idées de vacances en France sur la côte ouest pour d’agréables séjours en bord de mer (ou pas loin) avec les enfants. Il s’agit de destinations que nous avons déjà testées et approuvées en famille et qui devraient également vous plaire ! La côte ouest de la France est sauvage, revigorante, moins touristique que le sud de la France. Nous aimons nous rendre régulièrement dans les îles de la côte Atlantique pour un grand bol d’air iodé et une impression de bout du monde. Nous avons également adoré la longer cette côte ouest sur 300 km pendant notre périple à vélo sur la Vélodyssée (une belle expérience à tenter en famille si vous êtes fans de vélo vous aussi !).
Côte ouest de la France : 5 idées inspirées de nos vacances en famille
1 – Carnac et ses alentours : un peu d’histoire, des crêpes et de jolies plages !
Nous sommes allés plusieurs fois à Carnac et dans ses environs. Là-bas, nos enfants aiment les plages, les sites mégalithiques et les bonnes crêpes ! Nous avons aussi visité des châteaux et fait du vélo dans la région. Nous vous conseillons surtout de parcourir la Presqu’île de Quiberon à vélo et de passer une journée sur l’île aux Moines.
Où dormir à Carnac ? Dans le coin de Carnac, nous avons testé plusieurs hébergements insolites : nous avons notamment dormi dans une yourte (voir la yourte Djik Djik) et nous avons également dormi dans les arbres. Une belle expérience ! Sinon, à Carnac même, nous vous conseillons la chambre famille de l’hôtel-restaurant Lann-Roz. Dînez-y au moins un soir car le restaurant est top !
2 – Nantes : à la découverte d’une chouette ville pour les enfants !
Nous sommes allés plusieurs fois à Nantes l’été et nous avons trouvé la ville très agréable à découvrir en famille. Il y a tant d’activités pour les enfants là-bas avec notamment Les Machines de L’île, le fameux manège des Mondes Marins et l’Eléphant. Et puis de jolis parcs et un parcours amusant à suivre chaque été dans la ville : Le Voyage à Nantes qui nous conduit à la découverte d’installations artistiques.
A partir de Nantes, d’autres escapades sont possibles : relisez mon article sur les bords de la Loire à vélo ou encore sur notre séjour à La Baule, grande station balnéaire familiale.
Le Carrousel des Mondes Marins à Nantes
3 – L’île de Ré : du vélo, des huîtres et des plages en famille !
Lors de notre séjour sur l’île de Ré, nous avons aimé prendre un bon bol d’air marin et faire du vélo sur les nombreux chemins de l’île avec les enfants dans la remorque. Sur l’île, Ticoeur et Titpuce ont aimé le vieux manège de l’Ars-en-Ré, les très bonnes glaces de chez La Martinière et les immenses plages. Les parents adorent le charme des villages et les bonnes huîtres ! C’est vrai qu’il y a du monde sur l’île de Ré mais on a trouvé qu’il était facile d’éviter la foule qui se trouve surtout dans le sud de l’île (évitez quand même les ponts du mois de mai !). Nous avons trouvé des plages désertes, dans la partie nord de l’île, même en haute saison ! Juste avant d’aller sur l’île de Ré, nous nous sommes arrêtés à La Rochelle.
Une idée d’hébergement à l’Ile de Ré ?L’Hippocampe au village de La Flotte, un lieu tout en douceur, dans le style de l’île.
Vous savez quoi ? C’est la mi-temps ! Et oui déjà. Notre projet de voyage autour du monde est un projet de 8 mois, de janvier à fin août et donc voici que nous venons de terminer notre 4iè mois de voyage en famille !
Alors, comme chaque mois, j’ai envie de vous raconter les coulisses de notre Tour du Monde pour que vous puissiez mieux cerner le quotidien d’une famille en voyage au long cours… De quoi vous parler cette fois-ci ?
Tout d’abord du 1er mai !
Quoi ? Que dit-elle ? La fête du travail lui manque alors qu’elle est en vacances ? Bon d’ailleurs, pas drôle le 1er mai qui tombe un dimanche… Le genre de chose qui m’aurait mise d’humeur noire quand j’allais au bureau ! La fête du muguet ? Bon j’adore cette petite fleur qui sent bon mais non, ce n’est pas le muguet qui me manque : ici à Bali en ce moment nous avons des fleurs de frangipaniers, des fleurs de lotus, des fleurs de nénuphars… Non, le truc c’est que le 1er mai c’est l’anniversaire de ma petite soeur ! Et elle me manque ! Non pas qu’on se voit tous les jours quand je suis à Paris mais bon, là on est vraiment loin… Alors Joyeux Anniversaire soeurette ! On pense bien à toi depuis l’autre bout du monde. Pourquoi vous parler de l’anniversaire de ma soeur ? Pour aborder un des aspects du voyage au long cours : on rate des moments importants. Des naissances, des anniversaires, des fêtes…J’aurais aimé être là pour la naissance de ma petite nièce dans quelques semaines (2iè bébé de mon petit frère), j’aurais aimé voir le bébé de ma copine, j’aurais aimé… Bref, vous voyez le tableau. Le calendrier est souvent ponctué d’heureux événements qu’on a plaisir à partager en famille ou entre amis et quand on voyage on passe à côté. On le sait, on l’accepte et ce n’est que pour 8 mois donc loin de moi l’envie de me plaindre. On profite de plein d’autres choses mais je voulais quand même souligner le manque d’occasions de boire du Champagne à l’autre bout du Monde ;-).
Fleur de Lotus – Bali
L’école en voyage et la gestion du bilinguisme.
Je continue de vous parler de l’école car c’est un gros sujet pour nous. Comme vous le savez, nous n’avons pas abandonné l’école ; juste le bâtiment ;-). Notre Ticoeur continue son CP sur les routes et nous on continue d’improviser pour qu’il acquiert la lecture et l’écriture tout en découvrant le monde. La nouveauté ce mois-ci c’est qu’on a noté une petite lassitude : Ticoeur voulait toujours faire le double de ce qu’on lui demandait, lire toujours plus, enchaîner les pages d’exercices de mathématiques. En avril, il travaille toujours sérieusement mais il ne demande pas à faire plus. Evidemment c’est pas grave et je pense que c’est aussi le coup de barre naturel de tout écolier à cette époque de l’année mais on s’est dit qu’il était peut-être temps de changer un peu de routine. Du coup « Papa Voyage » a trouvé que c’était le bon moment pour commencer à lui apprendre à lire en allemand. On a emmené avec nous une dizaine de livres en français mais on a aussi un gros livre en allemand offert par Omi. Au début j’étais réticente et je ne voulais même pas emporter ce livre en voyage et puis « Papa Voyage » m’a convaincue d’essayer. En effet, avoir un enfant bilingue à l’oral c’est une chose ; mais avoir un enfant qui maîtrise également les deux langues à l’écrit c’est plus compliqué je trouve. J’ai d’abord pensé qu’il valait mieux qu’il maîtrise totalement la lecture en français avant de se mettre à l’allemand. Tout le monde est d’accord pour dire que le CP c’est crucial et qu’il faut vraiment bien acquérir la lecture. Mais des amis français qui vivent à l’étranger m’ont dit qu’il ne fallait pas non plus commencer trop tard l’écriture de la 2iè langue sinon l’enfant aurait du mal… Trop tôt ? Trop tard ? Difficile de savoir ce qui est mieux. Donc on y va en douceur. On force pas et on va voir ce que ça donnera. Si vous avez des témoignages d’apprentissage de deux langues à l’écrit je suis preneuse !
Et sinon on continue de respecter le calendrier scolaire et donc en avril c’était deux semaines de vacances !
En Australie, il a parfois fallu travailler avec le filet anti-mouches sur la tête !
Notre artiste
L’étrange « allergie » aux pommes de Titpuce !
Alors là je vous avoue qu’on n’y comprend rien ! Titpuce a toujours mangé beaucoup de pommes. Lors de notre séjour dans la région de Perth en Australie en février dernier nous avons mangé des pommes tous les jours car c’était la saison et tout s’est bien passé. Idem en Nouvelle-Zélande. Mais, là, en avril quand on est retourné en Australie ça a commencé : soudain on a vu notre Titpuce recouverte de boutons, sur le visage, sur les bras, sur le ventre, sur les jambes, sur le dos… Bref, on a eu quelques instants d’inquiétude – elle n’a pas compris nos mines déconcertées car elle se sentait en pleine forme : « mais qu’est-ce que j’ai ? Pourquoi tu me regardes comme ça maman ? »… Le temps qu’on la lave, qu’on vérifie qu’elle n’avait pas de piqûres d’insectes, qu’on lui change de vêtements et qu’on lui donne un antihistaminique au cas où… Bref, le temps de faire tout ça et tout avait disparu. Zéro fièvre et grande forme. Au bout de trois fois on a compris le lien avec les pommes. On a arrêté les pommes et il n’y a plus jamais eu de boutons. Sauf que c’est étrange. Pourquoi soudain cette réaction aux pommes ? En attendant on fait un voyage sans pomme et on testera les délicieuses pommes bio du jardin d’Omi et Opa à notre retour. Ensuite on ira voir un médecin si cette « allergie » se poursuit en Europe. J’espère que c’est passager, lié peut-être à une sorte de pommes ou à des pesticides. J’espère car c’est son fruit préféré. Bref une histoire à suivre ! En attendant Titpuce va très bien et profite de Bali où les fruits exotiques ne lui posent aucun problème. Ce mois-ci il est important de noter qu’elle a super bien marché ! Une vraie randonneuse du désert !
Autres petites galères :
On a oublié l’iPad chez nos amis à Sydney : heureusement, la poste australienne a été efficace : 2 jours après l’iPad nous attendait à Melbourne où il était donc arrivé avant nous !
On a perdu doudou Reine des Neiges quelque part dans le désert australien. Heureusement, Titpuce a aussi emmené doudou Mini et ces derniers temps elle préférait Mini.
Je n’arrête pas les échanges d’e-mails avec La Poste et notre banque pour divers problèmes – rien de bien grave mais on rame pour des choses qui semblent pourtant si simples !
Et le sport en voyage alors ?
C’est le dernier sujet que je voulais aborder mais je ferai un billet complet sur le sport en voyage tant j’ai de choses à raconter. En voyage, on change nos habitudes aussi côté sport : Ticoeur allait au judo toutes les semaines. Moi j’allais courir régulièrement et je faisais du yoga devant Youtube. Alors ça donne quoi en voyage ?
Plus de judo évidemment. Mais ça ne lui manque pas.
Pour le footing ça m’arrive mais c’est rare : il faut trouver le bon spot, le bon moment et le bon climat. C’est pas simple. Récemment j’ai quand même pu faire un footing extraordinaire car j’ai couru autour de Ayers Rock dans le Centre Rouge. C’était superbe ! 11km de rêve australien ! Mais à la place du running, en voyage je fais plus de rando, de vélo et de balades.
Pour le yoga, j’ai pu continuer à regarder mes vidéos favorites au Vietnam car il y avait du super wifi partout et là en avril je suis contente car c’est pareil à Bali. Par contre, en Australie et en Nouvelle-Zélande comme j’avais acheté un forfait de données, j’étais trop limitée pour regarder des vidéos. Le yoga c’est important parce que c’est une activité que j’ai toujours faite avec les enfants et ils aiment beaucoup. C’est un moment de partage qui j’espère leur permet d’acquérir quelques bases de coordination des mouvements. Pour moi du coup, le yoga en famille c’est plus de la gym douce qu’un moment de calme et de méditation car Ticoeur et Titpuce rigolent pas mal quand ils prennent les poses ;-).
Natation : on aimerait que Ticoeur maîtrise la brasse avant notre retour (on y est presque mais pas encore car il manque de confiance en lui). Si vous avez une recette miracle ?
Enfin, ce mois-ci c’est le mois des inscriptions aux activités périscolaires dans notre quartier donc on en discute avec les enfants : à la rentrée Ticoeur veut faire de l’escrime et Titpuce veut faire de la danse. A suivre !
Avril le mois des retrouvailles :
Contrairement aux mois précédents avril n’a pas été un mois de rencontres mais un mois de belles retrouvailles ! Mon chéri a revu un collègue à Melbourne et moi une copine qui s’est installée à Bali ! Enfin, nous avons retrouvé Virginie et sa petite famille (que nous avons rencontrée le mois dernier en Nouvelle-Zélande) et nous avons parcouru un bout de chemin ensemble, sur la Great Ocean Road : c’était top ! Cinq enfants ça met de l’ambiance !
Sur la Great Ocean Road – Australie
Voilà ! Je vous ai tout dit des coulisses de notre 4iè mois de voyage en famille et on a hâte de profiter à fond des 4 prochains parce qu’une chose est sûre : ça passe trop vite !
Quand on pose nos valises, ça ressemble à ça !
Bonne fête du muguet à tous ! Et que le voyage continue !
Que ce soit en Nouvelle-Zélande ou en Australie, récemment nous avons eu l’occasion de voyager en campervan avec les enfants sur des périodes assez longues. En effet, jusqu’à présent, notre unique expérience de voyage en campervan en famille avait été notre roadtrip d’une semaine au Portugal en Combi VW. Depuis, on avait envie de renouveler l’aventure campervan. Mon chéri avait même envisagé qu’on fasse un tour d’Europe en camping-car plutôt qu’un Tour du Monde. Finalement, on a opté pour un Tour du Monde avec quelques étapes en campervan (cela s’appelle faire des concessions ;-)).
Mais concrètement, comment c’est de voyager en campervan ? Vous êtes nombreux à me poser des questions pratiques sur ce mode de voyage et vous êtes également quelques uns à me dire que dormir en campervan vous semble totalement inenvisageable ! Bref, entre les enthousiastes et les réfractaires il y a les indécis ;-). Je voulais donc vous donner mon avis après notre tout récent roadtrip en Nouvelle-Zélande et notre traversée de l’Outback en campervan.
Pourquoi voyager en campervan ? Quels sont les avantages ?
1- Dormir dans des endroits de rêve, en pleine nature. Pour moi c’est LA plus grande raison pour voyager en campervan. Nous aimons la nature, nous aimons éviter la foule, nous aimons les endroits sauvages et dans ces spots merveilleux et bien il arrive souvent qu’il n’y ait pas d’hôtels.
Par exemple, dans l’Algarve au Portugal, vous avez beaucoup de choix d’hébergements sur la côte sud, très touristique et quasi rien sur la côte ouest qui est pour moi la plus belle. Avec le campervan, nous avons pu profiter de cette magnifique côte et de ses plages sauvages, souvent désertes.
En Nouvelle-Zélande, dormir au pied d’un glacier, dormir en pleine forêt, au bord d’un lac ou juste face à la mer c’est juste une des meilleure façon d’apprécier le fabuleux cadre naturel de ce pays.
De même, en Australie, je vous l’ai montré récemment, nous avons vraiment pu dormir dans des endroits magiques en plein désert. Voici quelques exemples :
2- La liberté côté itinéraire : on peut choisir son itinéraire au jour le jour. Il nous est même arrivé de changer de programme en cours de journée. Être en campervan nous a permis plusieurs fois de nous adapter à la météo. Par exemple, quand on a vu qu’il allait faire beau au Milford Sound en Nouvelle-Zélande (ce qui est rare), on a filé là-bas !
3 – Les enfants adorent ! Ticoeur et Titpuce ont trouvé toutes ces expériences très amusantes. En plus ils ont toujours super bien dormi. Je ne sais pas si c’est la proximité avec les parents, l’espace réduit ou le grand air mais ils dorment à poings fermés. Nos nuits en Combi VW au Portugal avaient été les meilleures nuits de Titpuce à une époque où elle ne dormait pas encore sereinement.
4- C’est plus confortable qu’en tente. Si on choisit de planter la tente on peut également profiter de dormir en pleine nature. D’ailleurs nous choisissons la version tente quand nous voyageons à vélo et que nous ne partons que quelques jours. Par contre pour un grand roadtrip, surtout en famille, avoir un campervan c’est un vrai cran au-dessus en terme de confort ! (On ne monte pas la tente tous les jours, on est à l’abri s’il pleut ou s’il y a du vent, on a des matelas plus confortables, on a une vraie petite cuisine, etc…).
5- Le coût est normalement plus bas qu’en mode voiture+hébergement. Mais là attention car cela dépend de pas mal de choses. Pour que voyager en campervan soit économique, il faut :
Opter pour un petit modèle. Plus vous souhaiterez le confort d’un grand camping-car, plus ce sera cher évidemment.
Choisir un modèle qui ne consomme pas trop d’essence. Par exemple, notre Toyota avait une consommation raisonnable pour son gabarit (11L/100km) tandis que notre Combi VW consommait énormément car c’était un vieux modèle.
Réserver en avance. Tout comme pour les voitures, le mieux est souvent de réserver son camping-car en avance.
Souvent il est moins cher de réserver d’un point A à un point A plutôt que d’un point A à un point B.
Ne pas dormir toutes les nuits dans des campings de luxe ;-). Parce que si vous allez tous les soirs dans un camping 5* avec piscine, alors clairement, la formule campervan+camping va vous coûter cher ! Cela dit, de temps en temps ça fait du bien. Quelques fois nous nous sommes posés dans un camping confortable pour avoir de super douches, une aire de jeux, du wifi ou de l’électricité. Parfois il n’y a pas le choix non plus car l’endroit est touristique et qu’il n’y a qu’un camping assez cher (par exemple à Ayers Rock).
6- On fait de chouettes rencontres : j’ai trouvé qu’entre campers l’échange était souvent fort sympathique. Au Portugal, les surfeurs trouvaient qu’on était vraiment une famille super cool avec notre Combi VW. En Australie, on a rencontré des familles australiennes avec qui on a discuté le temps d’une soirée. Il faut dire que les Australiens sont tout particulièrement « friendly ». Moins il y a de monde sur un spot, plus on engage la conversation et c’est encore plus sympa quand ce sont des familles car les enfants peuvent jouer ensemble. A chaque fois, sur les routes, quand on croise un campervan ou un camping-car on se fait un petit signe ;-).
A quoi ressemble un campervan ?
En Australie et en Nouvelle-Zélande, nous avons eu le même modèle Toyota. L’aménagement intérieur varie d’un loueur à l’autre. Chez nous, cela ressemblait à ça :
Les enfants dorment en hauteur.
Les parents dorment en bas : la banquette se transforme en lit double.
En journée, les enfants sont assis sur des sièges face à la route et profitent du paysage par les fenêtres (bien penser à louer également les sièges-autos ou réhausseurs).
Si on veut manger à l’intérieur, on peut relever une petite table entre les sièges des enfants et la banquette.
La cuisine est à l’arrière.
En Nouvelle-Zélande on avait pris l’option « self-contained » donc un circuit d’eau qui ne va pas vers l’extérieur. Cela permet de faire la vaisselle sans polluer et cela veut également dire que nous avions des toilettes à bord, cachées sous la banquette. Dans les faits, nous ne les avons jamais utilisées car il était très simple en Nouvelle-Zélande de trouver des spots de camping gratuits avec toilettes (et je n’avais pas envie de me coller au vidage-nettoyage de nos toilettes !).
Nous avions une douche solaire : c’est une petite poche plastique que l’on remplit d’eau et qui se réchauffe au soleil. Un petit tuyau permet d’improviser une mini-douche. En fait, nous ne l’avons utilisée que pour les enfants en dépannage. Il y a souvent des douches gratuites ou payantes à disposition en Nouvelle-Zélande et/ou en Australie. Et puis parfois un bain de mer suivi d’une douche de plage nous suffisait.
Nous avions pris une table et des chaises de camping – c’est en option mais c’est utile pour manger dehors au grand air.
Nous avions la clim mais elle ne marchait qu’à l’avant. Pour les enfants on ouvrait les fenêtres.
En Australie, toutes les fenêtres du campervan avaient des moustiquaires : c’est très important ! Je vous invite à vérifier ce point. Nos autres campervans n’en avaient pas.
Au Portugal, nous avions une version très vintage et pleine de charme puisque nous avions loué un Combi Volkswagen des années 70. L’intérieur avait été aménagé par les propriétaires. On dormait sur le toit (toit qui s’ouvre pour agrandir l’habitacle) et les enfants dormaient en bas :
A chacune de nos locations, le campervan était de taille parfaite pour 2 adultes et 2 enfants. Si vous avez 3 enfants ou plus il faut soit un autre type d’aménagement (et c’est rare je pense) soit un modèle de camping-car plus grand. Par exemple, nous avons croisé des familles qui voyageaient dans ce type de camping-car :
Le campervan de nos amis Virginie et Rudy (et leurs 3 enfants !)
Nous avons eu l’occasion de rentrer à l’intérieur : c’est très confortable et très spacieux. Rien à voir avec un campervan comme on avait. Cela fait petit appartement. Par contre, c’est forcément un peu plus difficile à manœuvrer et c’est un budget plus élevé.
Et les inconvénients de voyager en campervan on en parle ?
On est à l’étroit, surtout en famille. Nous avons vu pas mal de couples qui louaient le même type de campervan que nous mais pour deux. Là, c’est assez confortable. Mais à quatre, on se marche dessus. Une fois qu’on a organisé le campervan pour la nuit on ne peut plus s’asseoir et encore moins se mettre debout (sauf dans la cuisine mais bon….). La solution -> vivre dehors bien sûr ! Ne rentrer dans le campervan que pour dormir ou en cas de pluie pour manger. Autre solution : louer un plus grand modèle de camping-car.
C’est pas le confort d’un hôtel côté literie et là encore cela dépend de votre loueur. En Nouvelle-Zélande c’était le confort minimal. En Australie, au moins ils nous ont donné de super oreillers et de belles couettes (par contre, les couettes ne nous ont servi à rien étant donné les températures mais on aurait rêvé d’avoir les mêmes dans le sud de la Nouvelle-Zélande où il fait frais la nuit).
Devoir sortir de son campervan pour prendre une douche ou pour aller aux toilettes la nuit, c’est pas trop mon truc. Mais là c’est comme en tente par exemple. C’est juste que je ne suis pas trop camping à la base donc à la longue ça me pesait… Bien sûr, si vous louez un camping-car plus grand, vous pouvez avoir une vraie salle de bain dedans.
Les étapes grandes villes : pas toujours simple de stationner dans une grande ville et pas toujours évident de trouver un spot de camping qui ne soit pas trop éloigné de la ville.
En conclusion : mes conseils pour voyager en campervan ?
Choisir ce mode de voyage sur une période de une, deux voire trois semaines mais pas au-delà. En tout cas pas dès la première fois. Allez-y par étapes. Au Portugal on avait juste opté pour une semaine et c’était parfait. En Nouvelle-Zélande, j’ai trouvé qu’un mois c’était long. En Australie, on avait le campervan pour 20 jours et j’ai trouvé ça bien, à part les trois derniers jours mais c’était surtout à cause de la chaleur tropicale.
Choisir une destination où il fait beau, comme ça vous profitez surtout des extérieurs du campervan ;-). Et puis avoir froid la nuit ou devoir s’abriter à cause de la pluie à l’intérieur du campervan c’est vraiment pas confortable. Ne pas choisir une région où il fait trop chaud non plus : à Darwin dans le nord de l’Australie il faisait quasi 40°C. Autant vous dire qu’on ne dort pas très bien avec une telle chaleur ! Bref, pour une première expérience, je vous conseille le sud de l’Europe.
Bien choisir votre loueur. Et là ce qui est important c’est de voir toutes les options offertes et surtout de voir si l’aménagement intérieur vous convient. Il existe de nombreux loueurs professionnels de camping-cars. La location entre particuliers est également possible – cela permet d’avoir un grand choix en terme de modèles et d’aménagements intérieurs. On testerait bien sur une semaine un modèle un peu plus grand que le modèle campervan. Ce serait l’occasion de bien comparer les différences de confort et de voir si ce n’est pas trop difficile à manœuvrer.
En résumé : oui nous recommencerons l’expérience du voyage en famille en campervan ou en camping-car mais je pense que nous resterons sur de courtes durées de voyage (autour de deux semaines) et pour des destinations très nature, quand le camping-car peut offrir une véritable immersion dans le paysage. Parce qu’une chose est certaine : je ne me lasserai jamais d’une nuit face à l’océan ou d’une nuit sous les étoiles !
Nous avons longuement hésité avant de nous lancer dans l’aventure de la traversée de l’Outback en famille. C’est quand même plus de 7000km et pas mal de désert ! Ce n’est pas un projet à prendre à la légère, surtout quand on voyage avec des enfants. Donc nous avons fait pas mal de recherches, nous nous sommes bien renseignés et finalement nous avons franchi le pas sans inquiétude. Je dois d’ailleurs remercier Bianca du blog La Grande Déroute qui a déjà effectué cette traversée en famille il y a quelques temps et dont le témoignage m’a largement rassurée. C’est donc en toute sérénité que nous avons entamé la traversée de l’Australie du sud au nord, à la découverte de l’Outback en passant par le fameux Centre Rouge donc je rêvais depuis longtemps. Nous avons effectué cette traversée en campervan, pendant deux semaines. Si cette grande ligne droite ne vous tente pas, vous pouvez bien sûr prendre l’avion vers Alice Springs et faire une boucle d’une semaine dans le Centre Rouge mais je ne peux que vous encourager à opter pour toute la traversée : c’est une expérience exceptionnelle en terme de paysages et d’aventures, et c’est tout à fait envisageable en famille avec un peu de préparation !
Jour 1 : Adélaïde->Port Augusta (305km)
Nous faisons le plein de courses à Adélaïde (jolie ville sur laquelle je ferai un billet) et nous partons pour la première étape de notre traversée du sud au nord de l’Australie. Ce n’est clairement pas encore un décor de désert aride qui nous attend ce jour-là mais c’est très désert quand même ! On se pose avant Port-Augusta pour la nuit, en bord de mer justement car on se dit qu’on ne la verra pas pendant longtemps.
Spot pour la nuit : Winninowie Conservation Park (gratuit).
Jour 2 : Port Augusta->Coober Pedy (540km)
Nous voilà sur la fameuse « Stuart Highway » et nous arrivons très vite dans le désert. L’aventure commence vraiment !
En chemin, nous faisons une pause à Woomera, une ville militaire où les enfants sont contents d’observer des avions et fusées. On ne croise personne. C’est pas très accueillant mais on fait notre pique-nique du midi devant les engins du ciel.
Plus loin sur la route, on s’arrête pour admirer un immense désert de sel (Lake Hart) et prendre des photos, avant d’arriver à Coober Pedy vers 17h, juste à temps pour aller observer le « feeding time » des bébés kangourous à l’orphelinat de kangourous. Sympa pour les enfants et nous avons la chance de voir un kangourou de 7 mois.
Nuit à Coober Pedy sur le petit terrain de Gary, un australien super accueillant (5$ – prix d’amis ;-)).
Jour 3 : Coober Pedy
On décide de rester une journée à Coober Pedy car on n’a pas envie d’enchaîner les kilomètres. De plus, cette ville nous intrigue. Elle est habitée par des chercheurs d’opale. L’ambiance est particulière et il y a pas mal de choses à visiter. Nous choisissons de faire la visite guidée dans la mine « Umoona Opal Mine ». C’est très intéressant et notre guide a les yeux qui brillent quand il nous parle de sa quête de l’opale. Nous visitons ensuite une maison souterraine. En effet, à Coober Pedy la majorité des habitants vivent sous terre pour supporter la chaleur. Dans leur maison il fait toujours 23 degrés quelque soit la température extérieure.
Vers 16h on part juste au nord de la ville pour observer les Breakaways : superbes paysages où ont été tournées certaines scènes de Mad Max III ou encore Priscilla Queen of the Desert.
Nuit à Coober Pedy sur le petit terrain de Gary (5$).
Jour 4 : Coober Pedy->Uluru (Ayers Rock) – 750km
C’est notre plus longue étape. On a le temps d’écouter pas mal de musique dans la voiture et les enfants se racontent des histoires. A l’arrivée, quelle récompense ! On profite de la beauté d’Ayers Rock au coucher du soleil.
Nuit au Uluru campground (48$).
Jour 5 : Uluru Kata Tjuta National Park
A 8h on participe à la balade guidée au pied du rocher rouge. C’est un ranger aborigène qui nous accompagne pendant 2h30. C’est très intéressant. Il nous parle de légendes, de cérémonies, de vie autrefois, de faune et de flore et il nous montre certaines peintures rupestres. Juste après je me lance dans un footing autour du rocher ! Ben oui 11 km c’est parfait !
En milieu d’après-midi on se balade aux Olgas. On commence la rando « Valley of The Winds » mais on ne fait qu’un bout (on atteint le 2iè lookout – c’est parfait avec les enfants). On met 2h aller-retour.
Nuit au Uluru campground (48$).
Jour 5 : Uluru->Kings Canyon (320km)
Le matin, on se balade encore au pied de Ayers Rocks. On ne s’en lasse pas ! On s’arrête au Visiter Center pour observer l’art aborigène. Pique-nique puis départ pour Kings Canyon.
On arrive le soir à Kings Canyon. Juste le temps d’entendre les dingos et de les apercevoir au loin !
Nuit au Kings Canyon Resort (50$).
Jour 6 : Kings Canyon->Alice Springs (sud) – 420 km
On commence la journée par la fameuse randonnée de 3h à Kings Canyon. Nous sommes étonnés de voir à quel point les enfants sont à fond sur cette rando qui est clairement la plus difficile que nous aillons entreprise en famille. Je crois que les difficultés amusent les enfants. Je précise qu’on a toujours veillé à ce que Ticoeur et Titpuce restent sur le chemin et on ne les a pas laissés s’approcher des bords du canyons. On allait prendre nos photos l’un après l’autre. En effet, les bords ne sont pas sécurisés. En restant sur le chemin balisé, aucun soucis par contre.
On doit tous porter des filets sur le visage pour nous protéger des mouches (et ce, depuis Uluru).
Après un déjeuner bien mérité et un plongeon dans la piscine du camping on part pour Alice Springs. En fait on s’arrête quelques kilomètres avant la ville, au niveau d’un site superbe : The Rainbow Valley… Attention : les 22 derniers kilomètres c’est de la piste. Elle était en bon état lors de notre passage donc on a pu la parcourir avec notre petit van mais ce n’est pas toujours le cas.
Nuit devant ce rocher magnifique de la Rainbow Valley (7,70$). Il n’y avait que 2 autres camping-cars.
Jour 7 : Alice Springs (sud)->West MacDonnell Ranges – 230km
En arrivant à Alice Springs cela fait un choc : on n’avait pas vu de ville depuis longtemps ! On y fait nos grosses courses puis on part vers les West MacDonnell Ranges, la très belle chaîne de montagnes située à la sortie d’Alice Springs. On commence par une baignade au Simpson Gap. On a adoré l’endroit ! Les enfants ne voulaient plus partir !
Stop dans la vallée des ocres…
Le soir on atteint Ormiston Gorge où on passe la nuit (15$).
Jour 8 : West MacDonnell Ranges- > East Mac Donnell Ranges (210km)
Randonnée dans Ormiston Gorge. C’est long et le début est difficile je trouve. Après coup, avec enfants, je conseille de ne faire qu’un bout de la rando et à l’envers, c’est-à-dire de rester dans la gorge et de ne pas faire la grande boucle derrière.
Après le pique-nique on part vers les East McDonnell Ranges de l’autre côté d’Alice Springs. On s’arrête à Emily Gap où on peut observer des chenilles dessinées par des Aborigènes :
Nuit à Trephina Gorge (7,70$)
Jour 10 : East Mac Donnell Ranges – >Devil’s Marbles (480km)
Nuit devant les Devils Marbles (7,70$)
Jour 11 : Devil’s Marbles->Mataranka (670km)
Une grosse étape. En chemin on passe par une station service étrange (à Wycliffe Well). Il y a des extra-terrestres partout sur les murs, un émeu qui nous tourne autour et des aborigènes qui ont trop bu…
Soudain, on croise un pub mythique : le Daly Waters Pub qui marque clairement la fin du désert. On voit une vraie terrasse, des bières fraîches, des fleurs et des gens ! La serveuse super sympa offre même des glaces aux enfants ! On trinque à la fin de la partie la plus déserte de l’Outback. « Papa Voyage » a bien conduit !
On arrive à Mataranka juste avant le coucher du soleil. C’est encore le moment de prendre un bain dans la jungle : c’est top ! On se régale ! Par contre c’est un choc de se retrouver dans le climat tropical : c’est humide et les températures sont passées de 28 degrés dans le désert à 38 degré ici ! Du coup plein de moustiques la nuit !
Nuit au BitterSprings Camping Cabins (40$).
Jour 12 : Mataranka->Katherine->Litchfield National Park (410km)
A Katherine, il fait trop chaud pour marcher en famille. On monte chacun notre tour au sommet du point de vue pendant que l’autre reste avec les enfants, à l’ombre, en pleine observation de chauve-souris.
Direction le Litchfield National Park où on passe la nuit (15$). Il y fait trop chaud, trop humide et on n’a jamais vu autant de moustiques de notre vie ! A part ça, le parc possède de merveilleuses cascades. Ouf !
Jour 13 : Litchfield National Park
On profite des cascades et des coins baignade du Litchfield National Park. On y voit aussi des termitières géantes.
Jour 13 : Litchfield National Park->Darwin (140km)
Voilà, on retrouve la mer ! Fin de la traversée ! A Darwin, par contre, nous n’avons pas le coup de coeur surtout que ses jolies plages sont interdites pour cause de crocodiles (les « salties ») et de méduses-boîtes en cette saison. Il vaut mieux y aller à partir de mai-juin. La ville est très petite. On fait juste un tour au musée où on peut voir quelques belles oeuvres aborigènes.
Au total : 7500 kilomètres et des souvenirs inoubliables pour cette traversée de l’Outback qui restera un des temps forts de notre voyage en Australie !
Informations Pratiques :
Moyen de transport : un petit campervan Toyota.
Saison : nous l’avons fait fin mars donc à l’automne. Nous avons eu 28°C jusqu’aux Devil’s Marbles puis 38°C à partir de Mataranka. Pour le Centre Rouge, 28°C c’était plutôt agréable. Mais pour la partie nord (les 3 derniers jours donc), je pense que mai ou juin aurait été plus adaptés pour éviter les grosses chaleurs.
Autres conseils : j’ai beaucoup de conseils à vous donner concernant l’essence, le coût, la nourriture et les bébêtes donc j’écrirai un article complet pour vous aider à préparer votre traversée de l’Outback en famille !
Et vous ? Est-ce que la traversée de l’Ouback australien est une aventure qui vous tenterait ? En famille ?
Vous vous souvenez sans doute que nous avons beaucoup aimé Sydney mais Melbourne nous a beaucoup plu également ! Nous avons aimé cette ville à l’ambiance décontractée mais aussi les alentours qui offrent de très belles possibilités d’excursions.
Alors, quelles découvertes pour nous à Melbourne et dans ses environs ? Qu’est-ce qui a plu aux enfants ?
En centre ville :
Les enfants ont adoré faire le tour de la ville dans un vieux tram : ouf, pas besoin de marcher des heures ! Et en plus c’est gratuit, comme tous les transports dans le centre.
Nous avons tous aimé les graffitis qu’il est possible d’admirer dans les “lanes” : ces rues étroites qui relient une grande avenue à une autre. Melbourne est réputée pour son Street Art.
J’ai été impressionnée par l’intérieur de la bibliothèque de Melbourne.
Nous avons traversé de très jolis passages de style victorien.
Les musées semblaient prometteurs mais comme il faisait très beau nous en avons plutôt profité pour nous balader.
Nous nous sommes promenés au Botanical Garden où Titpuce et Ticoeur ont profité de l’aire de jeux.
A ne pas manquer : le Victoria Market. Un très joli marché avec des stands gastronomiques très tentants.
Enfin, nous avons apprécié l’ambiance chaleureuse des bars au coucher du soleil le long de la rivière. Je vous conseille le Pony Fish Island Bar où nous avons passé un chouette moment sous le grand pont. J’ai trouvé ce bar dans le carnet d’adresses de Rêver d’Ailleurs à Melbourne.
La bibliothèque
Dans les lanes
A Saint Kilda :
Nous avons passé une journée entière à Saint Kilda, un chouette quartier de Melbourne, situé en bord de mer.
A Saint Kilda, on peut :
Se balader sur la plage (s’y baigner selon la saison).
Marcher sur le ponton en profitant d’une très belle vue sur le centre de Melbourne.
Flâner dans les rues animées du quartier sans manquer Acland Street avec toutes ses pâtisseries et cafés.
Nous avons déjeuné dans un restaurant végétarien au concept original : on paye ce que bon nous semble ! Pas de prix sur la carte. On mange, on savoure et à la fin on dépose notre donation dans une petite caisse. C’était très bon donc je vous conseille d’y faire un tour : Lentils as anything.
Se poser dans un café à l’ambiance bohème : nous avons aimé le Iddy Biddy.
Faire une pause au jardin botanique quand les enfants réclament une aire de jeux.
Au coucher du soleil, il est possible de voir des manchots bleus au bout de la jetée (mais nous n’avons pas attendu…).
Un peu plus loin sur la côte nous avons vu ces belles cabanes sur la plage de Brighton Beach :
Le Wilsons Promontory :
C’est à 2h30 de Melbourne. Ce promontoire offre de nombreuses possibilités de balades, de randonnées, de baignades et il est également possible d’y observer des animaux sauvages : nous y avons vu des émeus et des kangourous mais il y a aussi des wombats et des échidnés. Voir billet précédent pour plus de détails sur la partie entre Sydney et Melbourne.
La Great Ocean Road :
Nous avons parcouru cette route mythique qui démarre peu après Melbourne en compagnie de Virginie et sa famille que nous avions déjà croisés en Nouvelle-Zélande. Nous avons passé trois jours ensemble et c’était vraiment l’occasion de beaux moments de partage. Ticoeur et Titpuce étaient ravis d’avoir des copains si sympas pour jouer ! Chaque famille avait un camping-car.
Sur la Great Ocean Road, les plus belles parties sont situées juste avant et juste après Port Campbell. Voici exactement nos stops sur la route :
J1 : Direction Geelong situé tout près du début de la GOR. Nuit dans l’agréable parc de la ville (gratuit).
J2 : Bells beach (plage mythique dont parle le film Point Break – C’est donc un grand RDV de surfeurs) puis pique-nique sur la plage d’Anglesea où je me baigne (l’eau était à 19°C). Stop pour observer les koalas à Kennett River puis direction le camping gratuit de Stevenson Falls (très beau spot dans la forêt). On y a fait un feu de camp.
J3 : Apollo Bay (évitez le détour au phare sauf si vous êtes prêts à payer le billet d’entrée – sans payer on ne voit rien, pas même l’extérieur). Enfin, nous avons roulé vers les célèbres 12 apôtres. C’est superbe ! Stop pique-nique à Melba Gully State Park (très vert, très sympa). Puis direction le Lorch Ard : magnifique. Camping payant de Port Campbell. C’était notre dernier soir en compagnie de nos amis de voyage !
Les Grampians :
Après la Great Ocean Road nous avons poursuivi notre route vers les Grampians, un très beau parc national où nous avons passé une nuit et une journée. Nous y avons vu beaucoup de kangourous et de wallabies. Nous avons également pu faire de petites randos faciles et donc adaptées aux familles. Nous conseillons :
Boroka lookout
The Balconies
MacKenzie Falls (40 minutes de rando facile).
Informations pratiques sur Melbourne :
Hébergement : à Melbourne nous avons dormi dans une auberge de jeunesse qui ressemblait à un très bel hôtel dans le quartier de South Yarra. Haut plafond, cheminée et parquet dans notre belle chambre familiale. Les salles de bain sont communes et il y a également une cuisine à disposition. Nous avons trouvé que c’était un très bon rapport qualité-prix -> Hôtel Claremont Guesthouse.
Parking : pour se garer en voiture nous avons eu de la chance car nous y étions le week-end donc les rues à côté de notre hébergement à South Yarra étaient gratuites. Nous sommes allés au centre à pied. On a mis une grosse demi-heure. Le soir, nous sommes rentrés en taxi. Il y a des bus également mais cela nécessite d’acheter des cartes à charger donc pas pratique quand on reste peu de temps. Une fois dans le centre, les transports sont gratuits. Pour nous garer à Saint Kilda, nous avons trouvé des places gratuites autour du petit jardin botanique. Enfin, pour nous garer au Victoria Market on a utilisé les places payantes (2h) mais attention : il faut arriver tôt pour avoir une place (nous sommes arrivés vers 9h).
Transport : nous avions une voiture jusqu’à Melbourne puis un campervan à partir de Melbourne (donc pour la GOR et les Grampians).
Prochaine étape de notre périple australien : la traversée de l’Outback ! A suivre !