Si vous avez bien suivi, maintenant nous sommes en Amérique Latine et notre périple de ce côté de la planète a commencé par une semaine à Buenos Aires. Dès notre arrivée nous avons été saisis par l’immensité de la ville. Buenos Aires est la 2iè ville plus peuplée d’Amérique du sud après Sao Paolo. Du coup, j’ai trouvé que ce n’était pas simple de l’appréhender, de la visiter et de vraiment l’apprécier. C’est une ville à vivre, une ville où il faut sans doute passer beaucoup de temps pour s’imprégner de l’ambiance de chaque quartier. Avec un gros décalage horaire à gérer (on venait de Nouvelle-Zélande) nous avons fait la grasse matinée tous les jours mais chaque après-midi nous avons bien bougé. Voici donc quartier par quartier quelques impressions de Buenos Aires, les visites que nous avons aimées et surtout celles qui ont plu aux enfants.
La Boca :
C’est un des quartiers historiques de Buenos Aires donc c’est à voir, d’autant plus que c’est forcément l’occasion de prendre de jolies photos bien colorées. La partie touristique se situe autour de le rue « El Caminito » et c’est vite vu ; il n’y a des boutiques de souvenirs et des cafés proposant des spectacles de tangos (nous n’avons pas testé). Non loin, pour les fans de football se trouve le stade « La Bombonera ». Tout le quartier de la Boca ne se résume à ce petit coin touristique mais on nous a recommandé de ne pas sortir des sentiers battus donc on a suivi le conseil ;-). On aurait aimé faire un saut à la Fondacion Proa pour ses expos artistiques mais hélas c’est fermé le lundi et nous y étions le lundi…
San Telmo :
Notre quartier coup de coeur ! Et de loin ! Je crois même que s’il n’y avait pas eu San Telmo j’aurais été bien déçue par Buenos Aires. A San Telmo il ne faut pas manquer le marché, l’animation sur la place Dorrego le dimanche, toutes les jolies rues du quartier, les antiquaires, les passages plein de charme dans la calle de La Defensa, les cafés… Côté architecture et ambiance j’y ai vu une ressemblance avec le quartier des Sablons à Bruxelles (quelqu’un est d’accord avec moi ??) mais clairement on est en Argentine, avec des parrilladas un peu partout, des musiciens dans la rue qui jouent des airs de tango ; des touristes c’est vrai mais une vraie vie de quartier que nous avons bien appréciée. Les enfants eux ont aimé croiser Mafalda ;-). Bref, si vous visitez Buenos Aires, choisissez un hébergement dans ce quartier !
Comme nous venons d’arriver en Argentine, c’est l’occasion pour moi de pratiquer mon espagnol et de vous raconter aussi comment je l’ai appris…
Je fais partie de ces étudiantes étranges qui non seulement ont fait allemand première langue mais en plus ont adoré ! (Et j’ai fini par épouser un Allemand comme quoi !). Du coup, j’ai pris anglais en deuxième langue et je n’ai donc jamais appris l’espagnol pendant mes études.
Si vous avez appris l’espagnol vous devez connaître Mafalda ? Buenos Aires, mai 2016.
Direction le Pérou !
La première fois que je me suis retrouvée au chômage (en 2002), après avoir envoyé une centaine de candidatures restées sans réponse j’en ai eu assez de tourner en rond à Paris ; j’ai fait ma valise (oui, je suis comme ça !) et je me suis dit que j’allais utiliser mon « temps libre » pour apprendre l’espagnol. Le reste s’est déroulé très rapidement ; je n’ai pas réfléchi bien longtemps : j’avais encore Les Mystérieuses Cités d’Or en tête et donc au lieu de faire simple et d’aller en Espagne, j’ai pris un billet d’avion pour le Pérou !
Je me suis dit que je trouverais un travail dans l’humanitaire sur place. J’ai d’abord cherché à Lima mais je ne me suis pas sentie à la hauteur pour affronter les problèmes de la Capitale (beaucoup de missions humanitaires pour aider de jeunes délinquants). Au bout d’une semaine, j’ai migré vers Cuzco où j’ai rapidement trouvé une mission pour m’occuper des « bibliothèques de la rue » : il s’agissait d’emmener des livres pour les enfants dans les villages de la Vallée Sacrée, autour de Cuzco puis de leur faire la lecture. En fait c’était le travail idéal pour débuter l’espagnol sans pression : les enfants étaient très amusés par mon accent et moi j’ai appris des mots simples, des mots d’enfants. Le reste du temps je bavardais avec les étudiants Péruviens qui faisaient partie de l’association ou qui aimaient lézarder à l’Alliance Française. J’ai fait beaucoup d’échanges de conversation avec des Péruviens qui voulaient apprendre le français. Le concept est simple : pendant deux heures on parlait français et pendant deux heures on parlait espagnol. J’ai vite progressé !
Machu Pichu, 2002
Mon apprentissage de la langue :
Je dirais que j’ai mis un mois et demi à me sentir à l’aise en espagnol. Le matin, je me levais avec le chant du coq et j’étudiais les conjugaisons. Puis j’allais travailler. Ensuite, je passais l’après-midi avec mes amis Péruviens. Le soir , je m’accordais une pause et je trouvais quasi chaque jour des touristes de passage avec qui je pouvais bavarder en français, en anglais ou en allemand, ce qui me permettait de ne pas dîner toute seule (j’aime pas ça !) et de ne pas avoir à réfléchir pour sortir une phrase. Enfin, après dîner, je rentrais dans ma petite maison troglodyte dans les hauteurs de San Blas, le joli quartier de Cuzco pour ceux qui connaissent.
Je ne vous ai pas encore parlé d’un fait historique de haute importante : nos enfants se sont mis au snorkeling ! C’est arrivé soudain, lors de notre voyage à Bali et cela nous a bien étonnés. Du coup, je voulais partager avec vous cette expérience du snorkeling en famille et connaître également votre expérience en la matière. A partir de quel âge un enfant est-il prêt pour le snorkeling ? Utiliser un masque et un tuba, est-ce instinctif chez tous les enfants ? Faut-il savoir nager pour faire du snorkeling ? En tout cas, Ticoeur et Titpuce étaient si peu à l’aise dans l’eau que nous ne pensions pas un instant que le snorkeling puisse être une activité pour eux ! Et pourtant !
Rappel du contexte natation-piscine dans la famille :
Titpuce, 4 ans : elle qui était si à l’aise aux bébés-nageurs quand elle avait quelques mois, elle a développé au fil des ans une peur de plus en plus grande pour l’eau. Depuis un an elle ne voulait pas d’eau au-dessus de sa cheville ! La pataugeoire ou rien ! Je l’ai pourtant emmenée à la piscine régulièrement mais sans succès.
Ticoeur, 6 ans : il a toujours eu peur de l’eau mais il s’applique avec beaucoup de motivation pour apprendre à nager. L’été dernier il a pris quelques cours et techniquement il fait très bien les mouvements de brasse ; il aurait pu se lancer… Sauf que, sans la ceinture, il perd confiance en lui et ne veut plus essayer. Si on insiste, il a les larmes aux yeux. Sa grande peur, comme beaucoup d’enfants qui ont du mal à apprendre à nager : mettre la tête sous l’eau.
L’hérédité dans tout ça ? J’ai mis beaucoup de temps à savoir nager et j’avais très peur de l’eau à cause d’un horrible maître-nageur qui avait décidé que la meilleure méthode pour m’apprendre à nager était de me jeter au milieu du grand bassin ! J’ai cru mourir ! J’étais au CP. C’était mon premier cours de natation. Quant à mon chéri, c’est un excellent nageur et il a toujours été à l’aise dans l’eau. Il a même pratiqué la natation en compétition quand il était petit. Bref, soit Ticoeur et Titpuce ont hérité de mes gênes soit cela n’a rien à voir avec la génétique ;-).
Le snorkeling, nouvelle passion de mes enfants, depuis notre passage à Bali !
Première étape de l’apprentissage : une petite piscine.
Comme je vous l’ai expliqué en décrivant notre itinéraire à Bali nous avions prévu une étape snorkeling dans le nord-ouest de l’île où se trouve la réserve naturelle de Pulau Menjangan. La veille de notre journée snorkeling, on profite de la piscine de l’hôtel et le personnel propose un masque et un tuba aux enfants pour qu’ils s’amusent. On accepte par politesse mais on se dit que Ticoeur et Titpuce ne vont pas en faire grand chose… On avait tort ! C’est qu’ils sont curieux les petits ! Ils nous demandent une démonstration, puis ils souhaitent mettre eux aussi leur masque et tuba… Jusque là ça les fait bien rire. Je me dis que ça va s’arrêter là car ils ne voudront jamais mettre la tête sous l’eau… Mais si ! Ticoeur se lance ! Comme il a pied dans le petit bassin de la piscine, il peut juste marcher, donc il n’a pas peur et respirer avec un tuba est tout de suite une évidence pour lui ce qui m’étonne tant j’ai pu voir d’adultes débutants galérer pour comprendre qu’il faut « juste » respirer ;-). Autre grande surprise : après une demi-heure d’observation de son grand-frère, Titpuce fait pareil et réussit elle aussi à utiliser le masque et tuba du premier coup !
Si je résume les clefs de cette « réussite » pour l’apprentissage du snorkeling :
Une petite piscine qui met en confiance (l’enfant a pied).
Un instinct pour l’utilisation du masque et tuba (est-ce le cas pour tous les enfants ??)
Le pouvoir de l’imitation 😉
Deuxième étape de l’apprentissage : le snorkeling en mer !
Le lendemain, nous partons en excursion snorkeling pour la journée (de 9h à 15h avec une mise à l’eau le matin et une autre l’après-midi). Titpuce a tout de suite prévenu qu’elle ne se baignerait pas dans la mer. C’est trop profond. Nous n’insistons pas. Ticoeur lui est motivé car il est rassuré par le gilet de sauvetage et qu’il sait donc très bien nager la brasse avec cette sécurité. Au moment de se mettre à l’eau il est finalement trop impressionné. Il veut savoir s’il y a des requins, des poissons dangereux et nous demande comment c’est sous l’eau. Cette peur de l’inconnu le pétrifie et il préfère rester sur l’île avec Titpuce, tranquillement dans un hamac. Je lève régulièrement la tête pour expliquer à Ticoeur ce que je vois et je crois que je lui donne envie. Il faut dire que l’endroit est paradisiaque : il y a des poissons et des coraux de toutes les couleurs. Les enfants peuvent d’ailleurs voir certains poissons depuis la plage tant l’eau est claire. Au bout de 30 minutes Ticoeur veut venir avec nous. Il nage avec son papa qui le guide doucement en lui tenant un bras. Il est émerveillé ! Une passion est née ! Pendant la pause déjeuner il ne parle que des poissons que nous avons vus ! Il veut tout savoir et ça me rappelle la première fois que j’ai fait de la plongée – bon, moi j’avais 25 ans et ce n’était qu’au Vieux-Port à Marseille ;-). L’après-midi, Ticoeur fait aussi une partie du snorkeling avec nous puis se repose sur le bateau : je crois que ça lui a pris pas mal d’énergie ce premier snorkeling ! Mais il est super fier de lui et il a trouvé ça « trop beau » !
Des conseils pour le snorkeling en mer :
Avoir fait un essai à la piscine avant
Nager avec un adulte à ses côté
Avoir un gilet de sauvetage (même si l’enfant sait nager)
C’est plus simple si l’eau est chaude 😉
Mettre un T-shirt et de la crème solaire car sinon on brûle vite (c’est vrai pour les parents aussi !)
Ne pas faire de séances trop longues : Ticoeur était épuisé après 30 minutes avec nous. A noter qu’il ne voulait absolument pas mettre de palmes, ce qui est plus fatiguant évidemment.
Voir de jolis poissons ça motive !
Apprendre le nom des poissons rencontrés, les revoir dans un livre après le snorkeling et noter leurs noms dans un cahier (ça c’est pour l’école en voyage ;-)).
Le snorkeling : une solution pour apprendre à nager ?
Je pose la question car il s’est produit un miracle pour Ticoeur : quand nous sommes revenus à l’hôtel après la sortie snorkeling, il a voulu continuer à s’amuser avec masque et tuba dans la piscine et soudain, il s’est mis à nager, VRAIMENT, sans gilet de sauvetage, sans bouée, juste parce qu’avec la tête sous l’eau la position était idéale et donc tout a naturellement bien fonctionné. Il n’en revenait pas lui même ! C’est vrai qu’on m’a toujours dit qu’un enfant qui mettait sa tête sous l’eau avait plus de chance d’apprendre à nager rapidement que les enfants qui ont peur d’aller sous l’eau mais je n’avais pas pensé au masque et tuba comme solution ! Après, ce n’est pas non plus une solution idéale car il reste une étape : savoir nager sans rien de rien. Disons que le masque et tuba auront aidé Ticoeur à avoir confiance en lui. A présent il sait qu’il sait nager ! La suite une prochaine fois !
En tout cas, Ticoeur et Titpuce ont fait de grands progrès à Bali ! Je suis ravie que mes petits chéris aiment le snorkeling ! Cela promet de futures belles sorties en mer en famille !
Et si vos enfants ne sont pas encore prêts pour le snorkeling ?
Il n’y a sans doute pas d’âge précis pour débuter le snorkeling. Cela doit dépendre de l’enfant. Je dirais qu’il faut attendre le déclic et ne pas forcer. En attendant, pour profiter de la vie sous-marine nous avons testé plusieurs options :
Le bateau à fond de verre : nous avons eu une belle expérience de sortie en mer avec Ticoeur et Titpuce à l’Ile Maurice. Le bateau à fond de verre est une solution adaptée aux familles.
Le snorkeling à tour de rôle : on a souvent opté pour cette solution. « Papa Voyage » regarde sous l’eau pendant que je reste sur le bateau avec les enfants puis on inverse. Quand les eaux sont claires les enfants peuvent même voir pas mal de poissons depuis le bateau. Nous avions testé cette option en Malaisie.
Quand l’endroit est sans risque, les deux parents peuvent aller dans l’eau avec l’enfant dans une bouée. Nous l’avons fait quelques fois avec Ticoeur quand il était tout petit et que nous avions une bouée spéciale bébé (qui empêche l’enfant de passer au travers !!). Par exemple, nous avons testé cette option dans les Calanques à Cassis (nous avions pied), à l’Ile d’Elbe et en Corse.
Cette découverte du snorkeling en famille fait ainsi partie des moments magiques de notre Tour du Monde. La prochaine fois que nous aurons l’occasion de retourner sous l’eau je pense que ce sera sur Ilha Grande au Brésil au mois de juin. J’espère que le snorkeling ça ne s’oublie pas !?
Et chez vous ? Est-ce que vos enfants aiment le snorkeling ? A quel âge ont-ils appris ? Savaient-ils nager ?
Est-ce une bonne idée de louer une voiture à Bali ? J’enlève tout de suite le suspense : pour moi c’est non mais pour mon chéri c’est oui ! Je vais donc vous lister les « pour » et les « contre » et vous vous ferez votre propre opinion. Je vais également en profiter pour vous donner quelques informations utiles (j’espère !) au cas où vous vous lanceriez dans cette aventure lors d’un voyage en famille à Bali.
Louer une voiture à Bali : les avantages.
Côté autonomie et liberté c’est le top ! Vraiment ! Je pense que nous n’aurions pas visité tout ce que nous avons vu sans notre voiture (voir les détails de notre roadtrip à Bali). Sans compter la totale liberté dans le planning. Envie d’aller sur telle plage ? Allez hop on y va ! Envie de tester tel restaurant mais il est à 5 km de l’hôtel ? Allez hop, la voiture… etc.
C’est pas cher du tout : nous avons payé 12€ par jour pour une petite Toyota Ayla 4 portes. Je conseille vraiment de choisir une petite voiture car les routes sont étroites. C’est le tarif que nous avons observé chez la plupart des loueurs locaux. Nous avons réservé notre véhicule sur internet quelques jours avant d’arriver et le loueur est venu à l’aéroport de Denpasar avec la voiture pour le check-in. A noter : les grandes chaines internationales ont des tarifs plus élevés (peut-être une meilleure couverture en cas de soucis ? Je ne sais pas, vous me direz si vous testez).
On roule lentement : je le mets en avantage car étant donné les petites routes sinueuses de l’île je trouvais rassurant qu’on ne roule finalement qu’à 50km/h maximum avec pas mal de passages à 30km/h ! Comme les distances ne sont pas bien grandes, rouler lentement n’est vraiment pas gênant, au contraire donc ! A noter que dans la zone Kuta-Denpasar on roule lentement car il y a plein de bouchons !
De très belles routes panoramiques : notamment je vous conseille la route qui passe par Sidemen, la route qui longe la côte à l’est d’Amed, la route qui passe par le bord du cratère Batur, la route qui va de Banjar à Munduk.
Pas de bus à la course un peu folle : contrairement à d’autres coins d’Asie, à Bali vous ne croiserez pas de bus roulant follement à toute allure !
En famille c’est pratique : pour les enfants, les trajets en voiture d’un point A à un point B, donc de porte à porte c’est reposant pour eux. Pas de stress dans les transports, pas de longues distances à marcher. A noter qu’il y avait la clim dans la voiture et que c’est essentiel pour que les enfants n’aient pas trop chaud. Enfin, pour changer d’étapes nous faisions nos trajets en début d’après-midi afin que Ticoeur et Titpuce puissent faire une sieste dans la voiture.
« Papa Voyage » a apprécié son expérience de conduite a Bali et recommencerait sans hésiter.
Nous venons de passer trois belles semaines en famille à Bali. Je vous ai déjà parlé de nos premières impressions en arrivant à Bali huit ans après notre dernier passage ici. Même si Bali a pas mal changé nous aimons toujours autant cette île qui est une très belle destination à découvrir en famille.
Voici tous les détails de notre itinéraire aux quatre coins de Bali, en bord de mer, dans les rizières et dans les montagnes. Nos étapes :
1- Canggu : notre étape dans le sud (3 jours).
La partie sud de Bali est la plus touristique mais comme c’est là qu’on atterrit, il est quand même plus simple de commencer ou de finir son séjour à Bali à quelques kilomètres de l’aéroport de Denpasar.
Nous avons choisi Canggu car une amie à moi y vit et que nous voulions la retrouver. Ce n’est pas particulièrement un coin pour les familles car les vagues sont impresionnantes mais si vous voulez voir le Bali des surfeurs en évitant Kuta et Seminyak (trop bling bling, trop fête, trop, trop, trop…) alors c’est une une bonne option. A Canggu, même s’il y a du monde, c’est plus simple et plus sympathique. Tout au long de la plage d’Echo Beach on y trouve des petits warungs (restos) sans prétention, juste de petites cabanes d’où il est agréable d’observer les surfeurs.
A Canggu, il y a une belle ambiance au coucher du soleil : on retrouve autant de touristes que de locaux sur la plage. Les Balinais aiment faire voler leurs cerf-volants et les enfants jouent à marée basse.
Si vous n’avez pas envie de grosses vagues (et que vous n’avez pas envie d’être les plus vieux de la plage !) alors je vous conseillerais d’opter pour Sanur en première étape dans le sud. C’est un coin touristique mais familial, avec une mer tranquille.
Excursions depuis Canggu :
Tanah Lot ❤ situé non loin.
Si c’est votre première fois à Bali, prévoyez également d’aller voir le temple d’Uluwatu et ses très belles plages voisines.
Tanah Lot
Notre hébergement à Canggu : après notre long roadtrip australien en campervan nous étions fatigués et nous avions besoin de confort donc côté hébergement on s’est lâché, sachant que ça reste très raisonnable pour de la top qualité. Nous avions un superbe petit appart avec piscine (pour 52€/nuit) -> Echo Beach Villa❤ (réservation ici).
2- Tirta Gangga : notre étape zen (4 jours).
A Tirta Gangga il y a de célèbres bains sacrés. Habituellement c’est une rapide excursion à la demi-journée. Nous avons décidé de nous y poser en choisissant une petite guesthouse située juste au-dessus des bains, face à de belles rizières et au pied du Mont Agung. Là pour le coup, nous n’avons croisé que deux touristes par jour ;-). Le décor est superbe et c’est un endroit pratique pour rayonner. Par contre, sur place rien d’autre à faire que les bains sacrés, donc si vous n’êtes pas véhiculés ce n’est pas un bon point de chute.
Excursions depuis Tirta Gangga :
White Sand Beach et Le palais sur l’eau sur la côte sud.
Amed❤ sur la côte nord avec au programme : snorkelling et détente.
Rajoutez le temple Lempuyan sur votre liste (on n’a pas eu le temps d’y aller).
Hébergement : notre Guesthouse était très sympa et les vues très belles. Par contre la chambre était défraîchie et la salle de bain plus que basique (toilettes turques, douche artisanale)… C’était pas cher (28€/nuit) donc je vous donne le nom mais je préviens que ce n’est pas en super état -> Puri Sawah Bungalows & Restaurant. PS : si vous y allez je vous conseille de faire dormir les enfants en bas et les parents sur la mezzanine car l’escalier est dangereux.
Si c’était à refaire, on choisirait comme point de chute Amed plutôt que Tirta Gangga. Amed c’est notre gros coup de coeur balinais. Nous y avons passé une journée et nous aurions eu envie d’y rester. Plus particulièrement, je vous conseille de louer un petit bungalow sur la plage deJemeluk ❤ : beaucoup de charme, très calme, très agréable. Vraiment l’endroit où on se posera la prochaine fois. En plus, on peut faire un peu de snorkeling à quelques brasses de la plage. Ticoeur a aimé s’y baigner. Enfin, nous avons découvert un petit warung super bon face à la mer : warung Celagi.
3- Lovina : de bons moments dans le nord de Bali (4 jours)
Pour visiter le nord de l’île nous nous sommes posés à Lovina qui est la plus grosse station balnéaire dans ce coin de Bali.
A Lovina nous avons aimé :
Les couchers du soleil : superbes, avec souvent des locaux qui jouent de la guitare.
Nos excursions : ne pas manquer les cascades de Sekumpul❤ (c’est un peu sport mais c’est extraordinaire) et les bains de Banjar❤ (hotsprings).
Notre hébergement : nous avons loué sur Airbnb une villa spacieuse avec piscine. Beaucoup de confort et de place pour seulement 39€/nuit (A noter qu’il vaut mieux être motorisé pour aller à la plage et dans les restos). C’était l’occasion de faire progresser Ticoeur en natation. Forcément dans la villa nous avions une cuisine mais ça ne vaut pas tellement le coup à Bali car ça revient moins cher de manger dans un warung que faire soi-même les courses (surtout quand on ne connaît pas trop le prix des fruits et légumes !). J’ai profité de la cuisine pour faire des crêpes car ça nous manquait ! -> voir détails de notre villa.