Nous venons de passer trois belles semaines en famille à Bali. Je vous ai déjà parlé de nos premières impressions en arrivant à Bali huit ans après notre dernier passage ici. Même si Bali a pas mal changé nous aimons toujours autant cette île qui est une très belle destination à découvrir en famille.
Voici tous les détails de notre itinéraire aux quatre coins de Bali, en bord de mer, dans les rizières et dans les montagnes. Nos étapes :
1- Canggu : notre étape dans le sud (3 jours).
La partie sud de Bali est la plus touristique mais comme c’est là qu’on atterrit, il est quand même plus simple de commencer ou de finir son séjour à Bali à quelques kilomètres de l’aéroport de Denpasar.
Nous avons choisi Canggu car une amie à moi y vit et que nous voulions la retrouver. Ce n’est pas particulièrement un coin pour les familles car les vagues sont impresionnantes mais si vous voulez voir le Bali des surfeurs en évitant Kuta et Seminyak (trop bling bling, trop fête, trop, trop, trop…) alors c’est une une bonne option. A Canggu, même s’il y a du monde, c’est plus simple et plus sympathique. Tout au long de la plage d’Echo Beach on y trouve des petits warungs (restos) sans prétention, juste de petites cabanes d’où il est agréable d’observer les surfeurs.
A Canggu, il y a une belle ambiance au coucher du soleil : on retrouve autant de touristes que de locaux sur la plage. Les Balinais aiment faire voler leurs cerf-volants et les enfants jouent à marée basse.
Si vous n’avez pas envie de grosses vagues (et que vous n’avez pas envie d’être les plus vieux de la plage !) alors je vous conseillerais d’opter pour Sanur en première étape dans le sud. C’est un coin touristique mais familial, avec une mer tranquille.
Excursions depuis Canggu :
Tanah Lot ❤ situé non loin.
Si c’est votre première fois à Bali, prévoyez également d’aller voir le temple d’Uluwatu et ses très belles plages voisines.
Tanah Lot
Notre hébergement à Canggu : après notre long roadtrip australien en campervan nous étions fatigués et nous avions besoin de confort donc côté hébergement on s’est lâché, sachant que ça reste très raisonnable pour de la top qualité. Nous avions un superbe petit appart avec piscine (pour 52€/nuit) -> Echo Beach Villa❤ (réservation ici).
2- Tirta Gangga : notre étape zen (4 jours).
A Tirta Gangga il y a de célèbres bains sacrés. Habituellement c’est une rapide excursion à la demi-journée. Nous avons décidé de nous y poser en choisissant une petite guesthouse située juste au-dessus des bains, face à de belles rizières et au pied du Mont Agung. Là pour le coup, nous n’avons croisé que deux touristes par jour ;-). Le décor est superbe et c’est un endroit pratique pour rayonner. Par contre, sur place rien d’autre à faire que les bains sacrés, donc si vous n’êtes pas véhiculés ce n’est pas un bon point de chute.
Excursions depuis Tirta Gangga :
White Sand Beach et Le palais sur l’eau sur la côte sud.
Amed❤ sur la côte nord avec au programme : snorkelling et détente.
Rajoutez le temple Lempuyan sur votre liste (on n’a pas eu le temps d’y aller).
Hébergement : notre Guesthouse était très sympa et les vues très belles. Par contre la chambre était défraîchie et la salle de bain plus que basique (toilettes turques, douche artisanale)… C’était pas cher (28€/nuit) donc je vous donne le nom mais je préviens que ce n’est pas en super état -> Puri Sawah Bungalows & Restaurant. PS : si vous y allez je vous conseille de faire dormir les enfants en bas et les parents sur la mezzanine car l’escalier est dangereux.
Si c’était à refaire, on choisirait comme point de chute Amed plutôt que Tirta Gangga. Amed c’est notre gros coup de coeur balinais. Nous y avons passé une journée et nous aurions eu envie d’y rester. Plus particulièrement, je vous conseille de louer un petit bungalow sur la plage deJemeluk ❤ : beaucoup de charme, très calme, très agréable. Vraiment l’endroit où on se posera la prochaine fois. En plus, on peut faire un peu de snorkeling à quelques brasses de la plage. Ticoeur a aimé s’y baigner. Enfin, nous avons découvert un petit warung super bon face à la mer : warung Celagi.
3- Lovina : de bons moments dans le nord de Bali (4 jours)
Pour visiter le nord de l’île nous nous sommes posés à Lovina qui est la plus grosse station balnéaire dans ce coin de Bali.
A Lovina nous avons aimé :
Les couchers du soleil : superbes, avec souvent des locaux qui jouent de la guitare.
Nos excursions : ne pas manquer les cascades de Sekumpul❤ (c’est un peu sport mais c’est extraordinaire) et les bains de Banjar❤ (hotsprings).
Notre hébergement : nous avons loué sur Airbnb une villa spacieuse avec piscine. Beaucoup de confort et de place pour seulement 39€/nuit (A noter qu’il vaut mieux être motorisé pour aller à la plage et dans les restos). C’était l’occasion de faire progresser Ticoeur en natation. Forcément dans la villa nous avions une cuisine mais ça ne vaut pas tellement le coup à Bali car ça revient moins cher de manger dans un warung que faire soi-même les courses (surtout quand on ne connaît pas trop le prix des fruits et légumes !). J’ai profité de la cuisine pour faire des crêpes car ça nous manquait ! -> voir détails de notre villa.
Nous revoilà à Bali huit ans après notre dernier passage ici, lors de notre premier Tour du Monde. C’était pour notre voyage de noces. C’était sans les enfants. Il y a 8 ans déjà !
Retourner dans un endroit que nous avons déjà visité nous l’avons souvent fait. Parce que lorsque nous avons un coup de cœur, nous avons envie de revoir des lieux que nous avons aimés et d’en découvrir d’autres.
Par exemple, nous sommes allés trois fois en Malaisie : deux fois sans enfants et une fois avec Ticoeur. Nous sommes allés deux fois au Vietnam : une fois sans enfants et récemment avec les kids. Il y a aussi eu 2 fois en Thaïlande, 2 fois à L’ile Maurice, 4 fois en Chine, 5 fois en Corse, au moins 10 fois à Londres et j’en passe ! Bref, que ce soit en Europe ou à l’autre bout du Monde quand on aime un pays, une île, une ville, on essaie d’y retourner.
Du coup, cela faisait longtemps que Bali était sur notre « wish list »… En 2008 déjà nous avions remarqué le potentiel pour un futur voyage en famille ;-). Pour vous dire à quel point : nous avions passé beaucoup de temps en Indonésie, notamment sur Java, Lombok et Florès mais nous n’étions restés qu’une grosse semaine à Bali en nous disant : là on prendra le temps quand on y retournera avec nos enfants.
Pourquoi cette pensée ? Parce que de toutes les îles indonésiennes Bali est la plus simple pour un voyage en famille. Les distances sont petites, l’offre hôtelière est énorme et de qualité. Et puis, à Bali y a pas de palu ! Ce qui n’est pas le cas sur les îles voisines. Bref, Bali, destination super kid-friendly d’Asie du Sud-Est on en était totalement persuadés mais il restait à le tester véritablement!
On a voulu passer l’été 2013 ou 2014 à Bali mais à chaque fois on a eu d’autres projets et on a reporté à plus tard. Alors quand le mois dernier, en Australie, on a regardé les vols depuis Darwin et qu’on a vu des billets pour Bali à 50€ et bien on n’a pas hésité !
Toute cette longue introduction pour vous dire qu’on l’attendait depuis longtemps notre voyage en famille à Bali !
Mais le retour à Bali nous a fait un petit choc au début :
Jamais nous n’avions constaté autant de changements entre deux visites dans un même pays. Oui bien sûr il y a plein d’endroits qui changent, et Paris ne déroge d’ailleurs pas à cette règle. Mais là en arrivant à Bali beaucoup de choses nous ont frappés. En 8 ans, Bali a vraiment pas mal changé.
Dans l’avion déjà quand j’ai vu la carte des villes asiatiques qui étaient reliées à Bali j’ai halluciné ! Il n’y avait pas un dixième de l’offre actuelle en 2008. Et encore, je n’ai vu que les routes d’AirAsia. Il y a toutes les autres compagnies aériennes !
En arrivant on s’est installé à Canggu à quelques kilomètres au nord de Kuta et quel étonnement de voir à quel point Canggu est développé, avec des centaines de surfeurs sur la plage, beaucoup de restaurants, d’hôtels… De mémoire, il n’y avait rien à Canggu en 2008 ! Je me souviens qu’à part à Kuta qui était déjà énorme et très touristique c’était plutôt calme dès qu’on sortait de cette ville. En longeant la côte à l’époque on avait surtout vu des rizières et des mini-villages. Rien de négatif dans mon jugement d’ailleurs. L’ambiance à Canggu est très sympa et malgré le monde c’est beaucoup plus agréable que Kuta…. (Ça reste quand même une plage pour surfeurs, nous y sommes allés pour rendre visite à une amie).
Autre gros choc : le nombre de voitures. C’est au moins 10 fois plus qu’il y a 8 ans ! Enfin, je sais pas… à vue de nez… En fait, j’ai même pas souvenir qu’il y avait des voitures à part les mini-vans pour les déplacements des touristes et quelques bus.
Autour de Denpasar, quasi tous les Indonésiens à moto portent le casque. Bon, là c’est un progrès… (depuis deux semaines que nous sommes ici, il faut avouer que dans le reste de l’île il y a encore des progrès à faire quand même…).
Forcément, avec l’augmentation du nombre de véhicules et de touristes, il y a plus de bouchons. Dans le sud, pour faire 15km on a souvent mis 1h !
La foule de touristes : alors cette fois-ci nous sommes à Bali en avril. Normalement avril est un mois calme. En 2008, nous y étions en juillet qui est un gros mois donc nous pensions voir moins de monde… Sauf que dans le sud, il s’est avéré qu’il y avait bien plus de monde qu’il y a 8 ans ! Nous sommes allés revoir le temple de Tanah Lot qui nous avait tant plu. Bon, lui n’a pas changé mais la dernière fois nous étions quasi seuls au coucher du soleil, en plein mois de juillet alors que là, en basse saison, c’était noir de monde ! Hasard du jour ? Je ne sais pas, peut-être… Nous n’y sommes pas allés deux fois ;-).
Je vous ai préparé quelques idées de vacances en France sur la côte ouest pour d’agréables séjours en bord de mer (ou pas loin) avec les enfants. Il s’agit de destinations que nous avons déjà testées et approuvées en famille et qui devraient également vous plaire ! La côte ouest de la France est sauvage, revigorante, moins touristique que le sud de la France. Nous aimons nous rendre régulièrement dans les îles de la côte Atlantique pour un grand bol d’air iodé et une impression de bout du monde. Nous avons également adoré la longer cette côte ouest sur 300 km pendant notre périple à vélo sur la Vélodyssée (une belle expérience à tenter en famille si vous êtes fans de vélo vous aussi !).
Côte ouest de la France : 5 idées inspirées de nos vacances en famille
1 – Carnac et ses alentours : un peu d’histoire, des crêpes et de jolies plages !
Nous sommes allés plusieurs fois à Carnac et dans ses environs. Là-bas, nos enfants aiment les plages, les sites mégalithiques et les bonnes crêpes ! Nous avons aussi visité des châteaux et fait du vélo dans la région. Nous vous conseillons surtout de parcourir la Presqu’île de Quiberon à vélo et de passer une journée sur l’île aux Moines.
Où dormir à Carnac ? Dans le coin de Carnac, nous avons testé plusieurs hébergements insolites : nous avons notamment dormi dans une yourte (voir la yourte Djik Djik) et nous avons également dormi dans les arbres. Une belle expérience ! Sinon, à Carnac même, nous vous conseillons la chambre famille de l’hôtel-restaurant Lann-Roz. Dînez-y au moins un soir car le restaurant est top !
2 – Nantes : à la découverte d’une chouette ville pour les enfants !
Nous sommes allés plusieurs fois à Nantes l’été et nous avons trouvé la ville très agréable à découvrir en famille. Il y a tant d’activités pour les enfants là-bas avec notamment Les Machines de L’île, le fameux manège des Mondes Marins et l’Eléphant. Et puis de jolis parcs et un parcours amusant à suivre chaque été dans la ville : Le Voyage à Nantes qui nous conduit à la découverte d’installations artistiques.
A partir de Nantes, d’autres escapades sont possibles : relisez mon article sur les bords de la Loire à vélo ou encore sur notre séjour à La Baule, grande station balnéaire familiale.
Le Carrousel des Mondes Marins à Nantes
3 – L’île de Ré : du vélo, des huîtres et des plages en famille !
Lors de notre séjour sur l’île de Ré, nous avons aimé prendre un bon bol d’air marin et faire du vélo sur les nombreux chemins de l’île avec les enfants dans la remorque. Sur l’île, Ticoeur et Titpuce ont aimé le vieux manège de l’Ars-en-Ré, les très bonnes glaces de chez La Martinière et les immenses plages. Les parents adorent le charme des villages et les bonnes huîtres ! C’est vrai qu’il y a du monde sur l’île de Ré mais on a trouvé qu’il était facile d’éviter la foule qui se trouve surtout dans le sud de l’île (évitez quand même les ponts du mois de mai !). Nous avons trouvé des plages désertes, dans la partie nord de l’île, même en haute saison ! Juste avant d’aller sur l’île de Ré, nous nous sommes arrêtés à La Rochelle.
Une idée d’hébergement à l’Ile de Ré ?L’Hippocampe au village de La Flotte, un lieu tout en douceur, dans le style de l’île.
Vous savez quoi ? C’est la mi-temps ! Et oui déjà. Notre projet de voyage autour du monde est un projet de 8 mois, de janvier à fin août et donc voici que nous venons de terminer notre 4iè mois de voyage en famille !
Alors, comme chaque mois, j’ai envie de vous raconter les coulisses de notre Tour du Monde pour que vous puissiez mieux cerner le quotidien d’une famille en voyage au long cours… De quoi vous parler cette fois-ci ?
Tout d’abord du 1er mai !
Quoi ? Que dit-elle ? La fête du travail lui manque alors qu’elle est en vacances ? Bon d’ailleurs, pas drôle le 1er mai qui tombe un dimanche… Le genre de chose qui m’aurait mise d’humeur noire quand j’allais au bureau ! La fête du muguet ? Bon j’adore cette petite fleur qui sent bon mais non, ce n’est pas le muguet qui me manque : ici à Bali en ce moment nous avons des fleurs de frangipaniers, des fleurs de lotus, des fleurs de nénuphars… Non, le truc c’est que le 1er mai c’est l’anniversaire de ma petite soeur ! Et elle me manque ! Non pas qu’on se voit tous les jours quand je suis à Paris mais bon, là on est vraiment loin… Alors Joyeux Anniversaire soeurette ! On pense bien à toi depuis l’autre bout du monde. Pourquoi vous parler de l’anniversaire de ma soeur ? Pour aborder un des aspects du voyage au long cours : on rate des moments importants. Des naissances, des anniversaires, des fêtes…J’aurais aimé être là pour la naissance de ma petite nièce dans quelques semaines (2iè bébé de mon petit frère), j’aurais aimé voir le bébé de ma copine, j’aurais aimé… Bref, vous voyez le tableau. Le calendrier est souvent ponctué d’heureux événements qu’on a plaisir à partager en famille ou entre amis et quand on voyage on passe à côté. On le sait, on l’accepte et ce n’est que pour 8 mois donc loin de moi l’envie de me plaindre. On profite de plein d’autres choses mais je voulais quand même souligner le manque d’occasions de boire du Champagne à l’autre bout du Monde ;-).
Fleur de Lotus – Bali
L’école en voyage et la gestion du bilinguisme.
Je continue de vous parler de l’école car c’est un gros sujet pour nous. Comme vous le savez, nous n’avons pas abandonné l’école ; juste le bâtiment ;-). Notre Ticoeur continue son CP sur les routes et nous on continue d’improviser pour qu’il acquiert la lecture et l’écriture tout en découvrant le monde. La nouveauté ce mois-ci c’est qu’on a noté une petite lassitude : Ticoeur voulait toujours faire le double de ce qu’on lui demandait, lire toujours plus, enchaîner les pages d’exercices de mathématiques. En avril, il travaille toujours sérieusement mais il ne demande pas à faire plus. Evidemment c’est pas grave et je pense que c’est aussi le coup de barre naturel de tout écolier à cette époque de l’année mais on s’est dit qu’il était peut-être temps de changer un peu de routine. Du coup « Papa Voyage » a trouvé que c’était le bon moment pour commencer à lui apprendre à lire en allemand. On a emmené avec nous une dizaine de livres en français mais on a aussi un gros livre en allemand offert par Omi. Au début j’étais réticente et je ne voulais même pas emporter ce livre en voyage et puis « Papa Voyage » m’a convaincue d’essayer. En effet, avoir un enfant bilingue à l’oral c’est une chose ; mais avoir un enfant qui maîtrise également les deux langues à l’écrit c’est plus compliqué je trouve. J’ai d’abord pensé qu’il valait mieux qu’il maîtrise totalement la lecture en français avant de se mettre à l’allemand. Tout le monde est d’accord pour dire que le CP c’est crucial et qu’il faut vraiment bien acquérir la lecture. Mais des amis français qui vivent à l’étranger m’ont dit qu’il ne fallait pas non plus commencer trop tard l’écriture de la 2iè langue sinon l’enfant aurait du mal… Trop tôt ? Trop tard ? Difficile de savoir ce qui est mieux. Donc on y va en douceur. On force pas et on va voir ce que ça donnera. Si vous avez des témoignages d’apprentissage de deux langues à l’écrit je suis preneuse !
Et sinon on continue de respecter le calendrier scolaire et donc en avril c’était deux semaines de vacances !
En Australie, il a parfois fallu travailler avec le filet anti-mouches sur la tête !
Notre artiste
L’étrange « allergie » aux pommes de Titpuce !
Alors là je vous avoue qu’on n’y comprend rien ! Titpuce a toujours mangé beaucoup de pommes. Lors de notre séjour dans la région de Perth en Australie en février dernier nous avons mangé des pommes tous les jours car c’était la saison et tout s’est bien passé. Idem en Nouvelle-Zélande. Mais, là, en avril quand on est retourné en Australie ça a commencé : soudain on a vu notre Titpuce recouverte de boutons, sur le visage, sur les bras, sur le ventre, sur les jambes, sur le dos… Bref, on a eu quelques instants d’inquiétude – elle n’a pas compris nos mines déconcertées car elle se sentait en pleine forme : « mais qu’est-ce que j’ai ? Pourquoi tu me regardes comme ça maman ? »… Le temps qu’on la lave, qu’on vérifie qu’elle n’avait pas de piqûres d’insectes, qu’on lui change de vêtements et qu’on lui donne un antihistaminique au cas où… Bref, le temps de faire tout ça et tout avait disparu. Zéro fièvre et grande forme. Au bout de trois fois on a compris le lien avec les pommes. On a arrêté les pommes et il n’y a plus jamais eu de boutons. Sauf que c’est étrange. Pourquoi soudain cette réaction aux pommes ? En attendant on fait un voyage sans pomme et on testera les délicieuses pommes bio du jardin d’Omi et Opa à notre retour. Ensuite on ira voir un médecin si cette « allergie » se poursuit en Europe. J’espère que c’est passager, lié peut-être à une sorte de pommes ou à des pesticides. J’espère car c’est son fruit préféré. Bref une histoire à suivre ! En attendant Titpuce va très bien et profite de Bali où les fruits exotiques ne lui posent aucun problème. Ce mois-ci il est important de noter qu’elle a super bien marché ! Une vraie randonneuse du désert !
Autres petites galères :
On a oublié l’iPad chez nos amis à Sydney : heureusement, la poste australienne a été efficace : 2 jours après l’iPad nous attendait à Melbourne où il était donc arrivé avant nous !
On a perdu doudou Reine des Neiges quelque part dans le désert australien. Heureusement, Titpuce a aussi emmené doudou Mini et ces derniers temps elle préférait Mini.
Je n’arrête pas les échanges d’e-mails avec La Poste et notre banque pour divers problèmes – rien de bien grave mais on rame pour des choses qui semblent pourtant si simples !
Et le sport en voyage alors ?
C’est le dernier sujet que je voulais aborder mais je ferai un billet complet sur le sport en voyage tant j’ai de choses à raconter. En voyage, on change nos habitudes aussi côté sport : Ticoeur allait au judo toutes les semaines. Moi j’allais courir régulièrement et je faisais du yoga devant Youtube. Alors ça donne quoi en voyage ?
Plus de judo évidemment. Mais ça ne lui manque pas.
Pour le footing ça m’arrive mais c’est rare : il faut trouver le bon spot, le bon moment et le bon climat. C’est pas simple. Récemment j’ai quand même pu faire un footing extraordinaire car j’ai couru autour de Ayers Rock dans le Centre Rouge. C’était superbe ! 11km de rêve australien ! Mais à la place du running, en voyage je fais plus de rando, de vélo et de balades.
Pour le yoga, j’ai pu continuer à regarder mes vidéos favorites au Vietnam car il y avait du super wifi partout et là en avril je suis contente car c’est pareil à Bali. Par contre, en Australie et en Nouvelle-Zélande comme j’avais acheté un forfait de données, j’étais trop limitée pour regarder des vidéos. Le yoga c’est important parce que c’est une activité que j’ai toujours faite avec les enfants et ils aiment beaucoup. C’est un moment de partage qui j’espère leur permet d’acquérir quelques bases de coordination des mouvements. Pour moi du coup, le yoga en famille c’est plus de la gym douce qu’un moment de calme et de méditation car Ticoeur et Titpuce rigolent pas mal quand ils prennent les poses ;-).
Natation : on aimerait que Ticoeur maîtrise la brasse avant notre retour (on y est presque mais pas encore car il manque de confiance en lui). Si vous avez une recette miracle ?
Enfin, ce mois-ci c’est le mois des inscriptions aux activités périscolaires dans notre quartier donc on en discute avec les enfants : à la rentrée Ticoeur veut faire de l’escrime et Titpuce veut faire de la danse. A suivre !
Avril le mois des retrouvailles :
Contrairement aux mois précédents avril n’a pas été un mois de rencontres mais un mois de belles retrouvailles ! Mon chéri a revu un collègue à Melbourne et moi une copine qui s’est installée à Bali ! Enfin, nous avons retrouvé Virginie et sa petite famille (que nous avons rencontrée le mois dernier en Nouvelle-Zélande) et nous avons parcouru un bout de chemin ensemble, sur la Great Ocean Road : c’était top ! Cinq enfants ça met de l’ambiance !
Sur la Great Ocean Road – Australie
Voilà ! Je vous ai tout dit des coulisses de notre 4iè mois de voyage en famille et on a hâte de profiter à fond des 4 prochains parce qu’une chose est sûre : ça passe trop vite !
Quand on pose nos valises, ça ressemble à ça !
Bonne fête du muguet à tous ! Et que le voyage continue !
Que ce soit en Nouvelle-Zélande ou en Australie, récemment nous avons eu l’occasion de voyager en campervan avec les enfants sur des périodes assez longues. En effet, jusqu’à présent, notre unique expérience de voyage en campervan en famille avait été notre roadtrip d’une semaine au Portugal en Combi VW. Depuis, on avait envie de renouveler l’aventure campervan. Mon chéri avait même envisagé qu’on fasse un tour d’Europe en camping-car plutôt qu’un Tour du Monde. Finalement, on a opté pour un Tour du Monde avec quelques étapes en campervan (cela s’appelle faire des concessions ;-)).
Mais concrètement, comment c’est de voyager en campervan ? Vous êtes nombreux à me poser des questions pratiques sur ce mode de voyage et vous êtes également quelques uns à me dire que dormir en campervan vous semble totalement inenvisageable ! Bref, entre les enthousiastes et les réfractaires il y a les indécis ;-). Je voulais donc vous donner mon avis après notre tout récent roadtrip en Nouvelle-Zélande et notre traversée de l’Outback en campervan.
Pourquoi voyager en campervan ? Quels sont les avantages ?
1- Dormir dans des endroits de rêve, en pleine nature. Pour moi c’est LA plus grande raison pour voyager en campervan. Nous aimons la nature, nous aimons éviter la foule, nous aimons les endroits sauvages et dans ces spots merveilleux et bien il arrive souvent qu’il n’y ait pas d’hôtels.
Par exemple, dans l’Algarve au Portugal, vous avez beaucoup de choix d’hébergements sur la côte sud, très touristique et quasi rien sur la côte ouest qui est pour moi la plus belle. Avec le campervan, nous avons pu profiter de cette magnifique côte et de ses plages sauvages, souvent désertes.
En Nouvelle-Zélande, dormir au pied d’un glacier, dormir en pleine forêt, au bord d’un lac ou juste face à la mer c’est juste une des meilleure façon d’apprécier le fabuleux cadre naturel de ce pays.
De même, en Australie, je vous l’ai montré récemment, nous avons vraiment pu dormir dans des endroits magiques en plein désert. Voici quelques exemples :
2- La liberté côté itinéraire : on peut choisir son itinéraire au jour le jour. Il nous est même arrivé de changer de programme en cours de journée. Être en campervan nous a permis plusieurs fois de nous adapter à la météo. Par exemple, quand on a vu qu’il allait faire beau au Milford Sound en Nouvelle-Zélande (ce qui est rare), on a filé là-bas !
3 – Les enfants adorent ! Ticoeur et Titpuce ont trouvé toutes ces expériences très amusantes. En plus ils ont toujours super bien dormi. Je ne sais pas si c’est la proximité avec les parents, l’espace réduit ou le grand air mais ils dorment à poings fermés. Nos nuits en Combi VW au Portugal avaient été les meilleures nuits de Titpuce à une époque où elle ne dormait pas encore sereinement.
4- C’est plus confortable qu’en tente. Si on choisit de planter la tente on peut également profiter de dormir en pleine nature. D’ailleurs nous choisissons la version tente quand nous voyageons à vélo et que nous ne partons que quelques jours. Par contre pour un grand roadtrip, surtout en famille, avoir un campervan c’est un vrai cran au-dessus en terme de confort ! (On ne monte pas la tente tous les jours, on est à l’abri s’il pleut ou s’il y a du vent, on a des matelas plus confortables, on a une vraie petite cuisine, etc…).
5- Le coût est normalement plus bas qu’en mode voiture+hébergement. Mais là attention car cela dépend de pas mal de choses. Pour que voyager en campervan soit économique, il faut :
Opter pour un petit modèle. Plus vous souhaiterez le confort d’un grand camping-car, plus ce sera cher évidemment.
Choisir un modèle qui ne consomme pas trop d’essence. Par exemple, notre Toyota avait une consommation raisonnable pour son gabarit (11L/100km) tandis que notre Combi VW consommait énormément car c’était un vieux modèle.
Réserver en avance. Tout comme pour les voitures, le mieux est souvent de réserver son camping-car en avance.
Souvent il est moins cher de réserver d’un point A à un point A plutôt que d’un point A à un point B.
Ne pas dormir toutes les nuits dans des campings de luxe ;-). Parce que si vous allez tous les soirs dans un camping 5* avec piscine, alors clairement, la formule campervan+camping va vous coûter cher ! Cela dit, de temps en temps ça fait du bien. Quelques fois nous nous sommes posés dans un camping confortable pour avoir de super douches, une aire de jeux, du wifi ou de l’électricité. Parfois il n’y a pas le choix non plus car l’endroit est touristique et qu’il n’y a qu’un camping assez cher (par exemple à Ayers Rock).
6- On fait de chouettes rencontres : j’ai trouvé qu’entre campers l’échange était souvent fort sympathique. Au Portugal, les surfeurs trouvaient qu’on était vraiment une famille super cool avec notre Combi VW. En Australie, on a rencontré des familles australiennes avec qui on a discuté le temps d’une soirée. Il faut dire que les Australiens sont tout particulièrement « friendly ». Moins il y a de monde sur un spot, plus on engage la conversation et c’est encore plus sympa quand ce sont des familles car les enfants peuvent jouer ensemble. A chaque fois, sur les routes, quand on croise un campervan ou un camping-car on se fait un petit signe ;-).
A quoi ressemble un campervan ?
En Australie et en Nouvelle-Zélande, nous avons eu le même modèle Toyota. L’aménagement intérieur varie d’un loueur à l’autre. Chez nous, cela ressemblait à ça :
Les enfants dorment en hauteur.
Les parents dorment en bas : la banquette se transforme en lit double.
En journée, les enfants sont assis sur des sièges face à la route et profitent du paysage par les fenêtres (bien penser à louer également les sièges-autos ou réhausseurs).
Si on veut manger à l’intérieur, on peut relever une petite table entre les sièges des enfants et la banquette.
La cuisine est à l’arrière.
En Nouvelle-Zélande on avait pris l’option « self-contained » donc un circuit d’eau qui ne va pas vers l’extérieur. Cela permet de faire la vaisselle sans polluer et cela veut également dire que nous avions des toilettes à bord, cachées sous la banquette. Dans les faits, nous ne les avons jamais utilisées car il était très simple en Nouvelle-Zélande de trouver des spots de camping gratuits avec toilettes (et je n’avais pas envie de me coller au vidage-nettoyage de nos toilettes !).
Nous avions une douche solaire : c’est une petite poche plastique que l’on remplit d’eau et qui se réchauffe au soleil. Un petit tuyau permet d’improviser une mini-douche. En fait, nous ne l’avons utilisée que pour les enfants en dépannage. Il y a souvent des douches gratuites ou payantes à disposition en Nouvelle-Zélande et/ou en Australie. Et puis parfois un bain de mer suivi d’une douche de plage nous suffisait.
Nous avions pris une table et des chaises de camping – c’est en option mais c’est utile pour manger dehors au grand air.
Nous avions la clim mais elle ne marchait qu’à l’avant. Pour les enfants on ouvrait les fenêtres.
En Australie, toutes les fenêtres du campervan avaient des moustiquaires : c’est très important ! Je vous invite à vérifier ce point. Nos autres campervans n’en avaient pas.
Au Portugal, nous avions une version très vintage et pleine de charme puisque nous avions loué un Combi Volkswagen des années 70. L’intérieur avait été aménagé par les propriétaires. On dormait sur le toit (toit qui s’ouvre pour agrandir l’habitacle) et les enfants dormaient en bas :
A chacune de nos locations, le campervan était de taille parfaite pour 2 adultes et 2 enfants. Si vous avez 3 enfants ou plus il faut soit un autre type d’aménagement (et c’est rare je pense) soit un modèle de camping-car plus grand. Par exemple, nous avons croisé des familles qui voyageaient dans ce type de camping-car :
Le campervan de nos amis Virginie et Rudy (et leurs 3 enfants !)
Nous avons eu l’occasion de rentrer à l’intérieur : c’est très confortable et très spacieux. Rien à voir avec un campervan comme on avait. Cela fait petit appartement. Par contre, c’est forcément un peu plus difficile à manœuvrer et c’est un budget plus élevé.
Et les inconvénients de voyager en campervan on en parle ?
On est à l’étroit, surtout en famille. Nous avons vu pas mal de couples qui louaient le même type de campervan que nous mais pour deux. Là, c’est assez confortable. Mais à quatre, on se marche dessus. Une fois qu’on a organisé le campervan pour la nuit on ne peut plus s’asseoir et encore moins se mettre debout (sauf dans la cuisine mais bon….). La solution -> vivre dehors bien sûr ! Ne rentrer dans le campervan que pour dormir ou en cas de pluie pour manger. Autre solution : louer un plus grand modèle de camping-car.
C’est pas le confort d’un hôtel côté literie et là encore cela dépend de votre loueur. En Nouvelle-Zélande c’était le confort minimal. En Australie, au moins ils nous ont donné de super oreillers et de belles couettes (par contre, les couettes ne nous ont servi à rien étant donné les températures mais on aurait rêvé d’avoir les mêmes dans le sud de la Nouvelle-Zélande où il fait frais la nuit).
Devoir sortir de son campervan pour prendre une douche ou pour aller aux toilettes la nuit, c’est pas trop mon truc. Mais là c’est comme en tente par exemple. C’est juste que je ne suis pas trop camping à la base donc à la longue ça me pesait… Bien sûr, si vous louez un camping-car plus grand, vous pouvez avoir une vraie salle de bain dedans.
Les étapes grandes villes : pas toujours simple de stationner dans une grande ville et pas toujours évident de trouver un spot de camping qui ne soit pas trop éloigné de la ville.
En conclusion : mes conseils pour voyager en campervan ?
Choisir ce mode de voyage sur une période de une, deux voire trois semaines mais pas au-delà. En tout cas pas dès la première fois. Allez-y par étapes. Au Portugal on avait juste opté pour une semaine et c’était parfait. En Nouvelle-Zélande, j’ai trouvé qu’un mois c’était long. En Australie, on avait le campervan pour 20 jours et j’ai trouvé ça bien, à part les trois derniers jours mais c’était surtout à cause de la chaleur tropicale.
Choisir une destination où il fait beau, comme ça vous profitez surtout des extérieurs du campervan ;-). Et puis avoir froid la nuit ou devoir s’abriter à cause de la pluie à l’intérieur du campervan c’est vraiment pas confortable. Ne pas choisir une région où il fait trop chaud non plus : à Darwin dans le nord de l’Australie il faisait quasi 40°C. Autant vous dire qu’on ne dort pas très bien avec une telle chaleur ! Bref, pour une première expérience, je vous conseille le sud de l’Europe.
Bien choisir votre loueur. Et là ce qui est important c’est de voir toutes les options offertes et surtout de voir si l’aménagement intérieur vous convient. Il existe de nombreux loueurs professionnels de camping-cars. La location entre particuliers est également possible – cela permet d’avoir un grand choix en terme de modèles et d’aménagements intérieurs. On testerait bien sur une semaine un modèle un peu plus grand que le modèle campervan. Ce serait l’occasion de bien comparer les différences de confort et de voir si ce n’est pas trop difficile à manœuvrer.
En résumé : oui nous recommencerons l’expérience du voyage en famille en campervan ou en camping-car mais je pense que nous resterons sur de courtes durées de voyage (autour de deux semaines) et pour des destinations très nature, quand le camping-car peut offrir une véritable immersion dans le paysage. Parce qu’une chose est certaine : je ne me lasserai jamais d’une nuit face à l’océan ou d’une nuit sous les étoiles !