Un petit billet léger pour ce milieu de semaine. J’adore voyager et rien ne m’éloignera de cette passion mais cela ne veut pas dire que tout me plaît tous les jours. Voici par exemple 10 choses que je n’aime pas quand je voyage :
Prendre un avion très tôt le matin. Et pourtant on continue de le faire régulièrement quand les tarifs sont imbattables. Mais que c’est difficile de sortir du lit ! Je ne suis pas du tout du genre à faire des grasses matinées : en voyage je me réveille vers 7h. Devoir me réveiller avant, même d’une heure est un supplice. Au Myanmar, nous avons aussi eu besoin de nous lever tôt pour prendre certains bus qui partaient aux aurores. Enfin, au Vietnam il nous a fallu mettre le réveil pour aller voir les marchés flottants sur le Mékong et à Bagan, au Myanmar nous nous sommes levés vers 5h pour partir observer le lever du soleil sur les temples mais dans ce cas, le programme étant relaxant et motivant ça passe tout de suite mieux !
Voilà comme je suis grognon tôt le matin
Le moment où on arrive dans une gare routière : c’est souvent un véritable capharnaüm : les chauffeurs de taxis nous sautent dessus ainsi que les intermédiaires qui souhaitent nous caser dans un hôtel en espérant gagner une petite comm’. Quelques moments stressants au Vietnam et en Birmanie mais finalement dans quasi toutes les grandes gares de bus et de train en Asie, en Afrique ou en Amérique Latine. En plus, dans ce genre d’endroits, il faut bien surveiller ses affaires et pour compliquer le tout, quand on voyage en famille : il faut bien surveiller ses enfants ;-). Bref, dans les gares, il faut maîtriser l’art du multitâches !
Surveiller les enfants, les bagages et trouver son chemin !
Les toilettes turques : je soupire quand je pousse la porte des WC et que je découvre des toilettes turques. J’y arrive pas. Et pourtant parfois il vaut mieux des toilettes turques que des toilettes classiques mais sales. D’ailleurs avec la version turque je n’ai toujours pas compris dans quel sens il fallait se mettre ?? Je me place face à la porte comme je le ferais avec des toilettes normales mais il paraît qu’il faut se mettre dans l’autre sens ! Quelqu’un pour trancher ? Je précise aussi qu’il y a pire que les toilettes turques : les toilettes du fin fond de la Chine. Celles qui ressemblent à des tranchées où tout le monde doit s’accroupir les uns derrières les autres, sans séparations et en admirant les petites choses qui passent dans la rigole au fond de la dite tranchée ! Un poème!
Voilà un roadtrip qui relie deux superbes villes australiennes. Nous avons parcouru les 1000 km qui séparent Sydney de Melbourne en longeant l’océan pendant une semaine. En chemin, beaucoup de kangourous, pour le plus grand bonheur des enfants. Voici le détail des étapes de notre itinéraire :
Jour 1 :Sydney->Kiama->Jervis Bay. Nous sommes partis de Sydney le matin et notre premier stop a été Kiama où il est possible d’observer d’impressionnants blow holes. Les enfants ont adoré. Titpuce a même dit « maman, c’était super ce spectacle de l’eau ! ». Spectacle naturel et gratuit ;-). A Kiama, nous nous sommes posés dans la grande aire de jeux pour y pique-niquer et laisser gambader les enfants. Puis, direction Jervis Bay où nous avons loué une maison pour deux nuits. Là-bas, nous avons été accueillis par deux kangourous à l’air ébahi qui semblaient nous attendre dans le jardin juste devant le barbecue (un message?). On a fait un premier tour sur la très belle plage de Hyams beach❤.
Jour 2 : Jervis Bay. On va de plage en plage pour profiter de la blancheur exceptionnel du sable dans ce coin d’Australie. Nous passons une agréable journée de farniente et de jeux. On croise des pélicans et des kangourous.
Jour 3 :Jervis Bay->Pebbly beach->Narooma->Bermagui->Merimbula. Première pause de la journée à Pebbly beach❤. Bain de mer, ramassage de coquillages et pique-nique dans ce très joli cadre. A nouveau une pause à Narooma où on peut voir de grandes raies de près, à côté du board walk, là où sont les pêcheurs. A Bermagui, il y a une belle piscine naturelle au bord de l’océan. A Merimbula on se pose à l’auberge de jeunesse puis on part observer les kangourous au coucher du soleil à Pambulla juste à côté.
Pebbly Beach
Bermagui Ocean Pool
Jour 4 : Merimbula->Pambula->Ben Boyd National Park->Lakes Entrance. Première pause sur la plage de Pambula (à l’embouchure de la rivière). Puis arrêt dans le Ben Boyd National Park❤ où on fait la petite rando « The Pinnacles » pour observer ce superbe décor (environ 40 min – Ticoeur et Titpuce ont bien marché) :
Pambula
Ben Boyd National Park
A Lakes Entrance on s’est posé sur la plage face à l’océan. On se croirait sur une de ces grandes plages des Landes. On goûte quelques huîtres du coin (pas mal mais je préfère celles du Cap-Ferret ;-)).
Lakes Entrance côté océan
Lakes Entrance
En fin de journée on est allé sur Raymond Island (il suffit de prendre un petit ferry gratuit – 15 min). Là-bas c’est le coin idéal pour observer les koalas. Nous en avons vu une bonne quinzaine.
Pour la nuit nous avons réservé une cabine 4 personnes dans un camping.
Jour 6 : Lakes Entrance->Wilsons Promontory->Foster. On trace vers le Wilsons Promontory. Là-bas on se pose pour un pique-nique sur Squeaky beach, plage où le sable couine. Balade digestive le long de la rivière (c’est joli et bien aménagé – très facile pour les enfants). Puis encore une plage : Norman beach (où je me baigne pendant que les enfants jouent dans les petites dunes). Dernier arrêt pour une balade qui permet d’observer la faune (vers la sortie du parc) : très nombreux kangourous et quelques émeus. On dort dans la petite ville qui se situe à la sortie du Wilsons Promontory (Foster).
Wilsons Promontory
Jour 7 : arrivée à Melbourne et là c’est encore une belle histoire que je vous raconte bientôt !
Informations pratiques :
Hébergements : en terme d’organisation on s’y est pris à la dernière minute et on a réservé nos hébergements quelques jours avant de prendre la route, pendant que nous étions à Sydney. Nous avons varié les plaisirs : location de maison sur Airbnb, motels, cabine en camping et auberge de jeunesse. A chaque fois, nous avons choisi un hébergent où il était possible de cuisiner. Budget : de 60 à 85€ par nuit.
Location de voiture : nous avons loué au moins cher et on a réservé notre véhicule environ deux semaines avant d’arriver en Australie. On avait une Toyota Corolla, avec beaucoup de kilomètres mais en très bon état. Le coût était de 18€/jour. C’était chez ACE mais on avait trouvé la voiture en utilisant un comparateur de prix car cela permet souvent d’avoir des tarifs plus intéressants qu’en direct. Pour les sièges-auto, on a utilisé les réhausseurs gonflables que l’on a emmenés dans nos valises (Bubble Bum). Il est bien sûr possible de louer des sièges-auto sur place. Globalement, les locations de voiture en Australie sont moins chères qu’en France et en plus, l’essence est également meilleur marché.
Météo : nous y étions il y a deux semaines, donc début avril. C’est l’automne ici. Il a fait à peu près 25°C et la mer était plutôt fraîche à 18-19°C je pense. Pour moi c’était parfait mais « Papa Voyage »et les enfants trouvent ça trop froid pour la baignade.
Si c’était à refaire : nous avons pris une semaine pour aller de Sydney à Melbourne. Bien sûr c’est trop court et il y a moyen de faire davantage d’étapes ou d’avantages de balades à chaque étape. Dans l’idéal, je dirais que l’on peut facilement :
Rajouter une nuit de plus à Jervis Bay (s’il fait beau et qu’on peut profiter de la mer).
Rajouter une nuit de plus au Wilsons Promontory pour y faire plus de petites randos. Dans l’idéal il faudrait dormir dans le parc national mais c’était complet quand nous y sommes passés.
Passer une journée sur Philip Island, une île réputée pour sa beauté et où il est possible de voir des manchots bleus.
Pour nous le temps était compté (car notre budget « Australie » est limité…). Nous avons quand même bien profité de notre semaine. Pour les enfants, les temps forts étaient les plages et les rencontres avec les animaux : les kangourous et les koalas bien sûr !
Kangourous à Pambulla
Jervis Bay
Budget moyen journalier sur cette partie Sydney-Melbourne : 110€/jour/4 personnes. Je pense qu’on s’est bien débrouillé pour ce pays !
A bientôt pour plus de détails sur Melbourne et sa région !
Quand on voyage il y a des moments où on se pose la question d’où on aimerait vivre. Où poserions-nous volontiers nos valises ? On compare et on s’imagine. Ce questionnement est plus ou moins actif mais quand on croise une ville coup de coeur alors forcément on y pense. Et Sydney nous est effectivement apparue comme une ville où on aurait pu s’installer. Alors, je vois déjà pâlir les visages de nos proches donc remarquez bien que j’ai parlé au conditionnel hein ;-)…Parce qu’avec des si… Donc j’enlève tout de suite le suspens : non, nous ne nous installerons pas à Sydney… Mais si ce n’était pas si loin, ou si tous ceux que nous aimons voulaient bien embarquer avec nous dans cette aventure et bien oui sans hésiter, ce serait direction Sydney ! Je précise que nous y avons passé une semaine et que c’est bien évidemment trop court pour avoir vu tous les points positifs ou négatifs de cette ville mais un coup de coeur est un coup de coeur ! Alors, pourquoi Sydney nous semble-t-elle une ville où il fait bon vivre en famille ?
De très belles et nombreuses plages à quelques minutes du centre ville :
Sydney est connue pour ses vagues et ses surfeurs mais côté mer il y en a pour tous le goûts : des plages très calmes dans les baies, des plages avec petites vagues, des plages avec grosses vagues… C’est l’idéal pour que les enfants se mettent au body board et pourquoi pas au surf. En tout cas, bien nager est important !
Nous logions chez des amis dans le nord, pas très loin en voiture de Manly Beach.
Voici les plages que nous avons vues et aimées dans cette partie nord : Clontarf beach, Little Manly beach, Freshwater beach et et justement Manly Beach. D’ailleurs, Manly a une jolie rue piétonne où il est agréable de flâner. Si vous allez dans la partie sud, la plage la plus connue est Bondi beach.
Centre de Manly
Quand on s’éloigne davantage, il y a encore et toujours des plages. Nous sommes allés jusqu’à Palm beach, sauvage, avec un côté calme et un côté océan. On peut même y observer les baleines mais là c’était pas la saison.
Du bateau dans la baie de Sydney :
Mon chéri est skipper à ses heures perdues donc forcément voir tous ces voiliers naviguer dans la baie de Sydney ça fait rêver ! « Si on habitait là on achèterait un petit voilier ! » a déclaré « Papa Voyage ».
En attendant, quand on n’a pas de voilier on peut quand même profiter de sorties bateaux dans la baie. Il y a notamment de jolies traversées en ferry : à partir de Manly Beach, on peut aller jusqu’à Watsons Bay (en 15 minutes) et la ligne continue jusqu’au centre de Sydney. Les vues sont superbes. A Watson’s Bay nous avons marché jusqu’au phare puis nous nous sommes baignés sur la plage principale et nous avons goûté un super fish & chips (à emporter, sur le jetty).
Donc ok, vous l’aurez compris on adore la proximité de l’océan ! Beaucoup de villes dans le monde répondent à ce critère mais ça ne suffit pas… Alors quoi d’autre ?
Un centre-ville attractif :
Si on s’installait à Sydney, l’idée ne serait pas de vivre dans la city (CBD Sydney) – d’ailleurs nous y avons surtout vu des bureaux… mais le centre ville ne manque pas d’intérêt entre ses quartiers historiques, son port, son architecture et bien sûr le célèbre opéra !
On a aimé : le Botanical Garden, le jardin chinois « The Chinese Garden of Friendship », l’immense aire de jeux à Darling Harbour, Le charme du quartier historique « The Rocks ». Comme il faisait beau, nous ne sommes pas trop allés dans les musées mais certains sont tentants : la Art Gallery notamment ou encore Sea Life ou le zoo pour les enfants.
Les excursions dans les montagnes :
Donc à Sydney il y a la mer à nos pieds mais les montagnes ne sont pas très loin non plus ! Comme nous sommes de grands fans de randonnées, on a adoré la proximité avec les célèbres Blue Mountains, des montagnes de toute beauté, qui rappellent les canyons américains quand on regarde vers les crêtes mais les vallées sont très vertes : un beau mix !
Nous avons aimé : Sublime Point, Echo Point, la marche jusqu’au Three Sisters, les Leura Falls, le point de vue Govetts Leap et la rando du même nom. A noter : pour les randos, nous les avons faites à tour de rôle pendant que l’autre parent restait sur une aire de jeux avec Ticoeur et Titpuce. Par contre les enfants ont profité des superbes points de vue et « mini » marches.
A part les Blue Mountains, il y a de nombreux sentiers de randonnées le long de la côte.
Le climat :
Il ne fait jamais froid à Sydney 😉 et il y a plus de 300 jours de soleil par an (il paraît !). Notre amie nous a juste appris que comme il n’y a généralement pas de chauffage dans les maisons et qu’on peut quand même avoir un peu froid aux pieds l’hiver alors il faut porter les fameuses UGG mais seulement à la maison et surtout pas dehors car ça ferait très plouc (à bon entendeur ;-)). Les UGG sont donc des pantoufles ! (Vous le saviez sans doute mais j’ai plusieurs wagons de retard quand il s’agit de sujets mode…).
L’environnement pour les enfants : l’école, les quartiers famille…
Donc en une semaine, évidemment on n’a vu q’une petite partie de ce que pouvait être la vie à Sydney mais cette petite partie donnait vraiment envie de plus. J’ai trouvé épatant qu’après avoir quitté le centre on se retrouve si vite au vert. Le quartier résidentiel où on logeait avait une végétation très dense. Des oiseaux colorés se baladaient dans le jardin (il paraît qu’il y a aussi quelques araignées mais chut, il ne faut pas les déranger ;-)). Le système scolaire semble proche du système anglais que je pense meilleur que le système français car plus accès sur les présentations orales, les résumés, les recherches, la pratique et aussi sur le savoir-vivre ensemble.
L’équation qui résume :
Grande ville+mer+soleil+montagnes+qualité de vie en famille+système anglo-saxon : que demander de plus ? Ah ben, on aurait aimer que ce soit… moins loin !
Un grand merci à nos amis Karine, Steve et leurs trois enfants car ce coup de coeur c’est aussi grâce à leur accueil et à leurs bons conseils !
Et vous ? Avez-vous eu déjà envie de vous installer ailleurs ? Dans quelle ville ?
Je continue ce petit rendez-vous mensuel pour vous raconter les coulisses de notre Tour du Monde. Un 3iè mois de voyage vient de s’écouler pour nous et ce mois de mars a clairement été sous le signe des nombreuses rencontres avec d’autres familles : pas moins de 7 rencontres en un mois !
Retour en Australie depuis 10 jours : nous avons découvert Sydney et où nous nous dirigeons en direction de Melbourne.
L’organisation du voyage et de l’itinéraire :
C’était très simple côté organisation car en Nouvelle-Zélande nous avions loué un campervan, ce qui permet de construire son itinéraire au jour le jour et même de changer de programme en cours de journée !
A Sydney, c’était simple aussi car nous étions chez des amis ;-). Nous avons ensuite réservé des hébergements Airbnb et des hôtels pour nos étapes entre Sydney et Melbourne. Nous avons également réservé notre campervan pour la partie Melbourne-Darwin prévue pour avril. Et après l’Australie ?
Tout l’itinéraire est à présent fixé. Vous avez sans doute suivi que nous avons finalement décidé de traverser le Pacifique et donc de vraiment faire un tour du monde. Du coup, les prochaines étapes seront :
Bali -> Nouvelle-Zélande (le retour !)-> Argentine -> Brésil -> Retour Europe
Du côté des enfants :
Ticoeur et Titpuce grandissent bien vite : est-il possible qu’ils grandissent plus vite en voyageant ? Si c’est le cas, je rentre tout de suite ! Chaque jours je ne me lasse pas d’observer leur complicité…
Comme je vous disais en introduction ce mois-ci a vraiment été le mois des rencontres avec d’autres familles donc forcément Ticoeur et Titpuce ont été très contents de se faire des nouveaux amis !
Aussi, en Australie et en Nouvelle-Zélande, ils n’ont pas manqué d’aires de jeux !
Ils n’oublient pas leurs amis à Paris et leurs grands-parents : c’est toujours un plaisir de leur écrire des cartes postales, de leur faire des dessins ou de les appeler sur Skype.
A noter que depuis quelques temps Titpuce ne veut plus trop marcher… En fait elle a attrapé froid à la fin de notre voyage en Nouvelle-Zélande. Du coup, son papa l’a portée et depuis, alors qu’elle est à nouveau très en forme, elle réclame souvent l’Ergobaby. Je ne sais pas trop quoi penser. Elle n’a que 4 ans. A son âge la plupart des enfants ne font que le trajet entre la maternelle et la maison donc je ne veux pas trop lui en demander. En même temps, elle ne semble pas faire d’efforts et surtout elle marche beaucoup moins qu’avant… Qu’en pensez-vous ? Juste un petit coup de mou ? On n’insiste pas ? On encourage en douceur ? (j’ai écrit ces lignes hier soir et il se trouve qu’aujourd’hui elle a super bien marché ! Rien n’est perdu ;-)).
L’école en voyage :
On continue la « routine » journalière :
Ecriture du journal. Ticoeur s’améliore. Son écriture est plus belle depuis quelques temps.
Exercices du cahier de mathématiques : tout lui semble facile donc pas de stress !
Poésie : on a choisi « Le chat et le soleil » de Maurice Carême (merci Mariode !)
Nous avons trouvé qu’il était moins simple de trouver du temps pour l’école quand nous étions en campervan car la tentation est grande de faire moins de pauses dans la journée : quand on a une « maison qui roule », on roule ! Au final, l’école c’était vers 17h alors que lorsque nous logeons en hôtel ou en B&B nous varions les plaisirs : école le matin, en début d’après-midi et/ou le soir. Il y a plus de moments calmes et posés quand on a un toit immobile !
Titpuce continue de peindre régulièrement et depuis peu elle souhaite qu’on lui apprenne à écrire quelques mots.
On apprend « sur le tas » :
Les enfants ont appris plein de choses sur la faune en Nouvelle-Zélande et en Australie : manchots, lions de mer, otaries, kangourous !
Ticoeur aime beaucoup lire les cartes géographiques des endroits où nous allons. Il s’intéresse aux drapeaux aussi.
Le mois de mars a 100% été en pays anglophones donc Ticoeur a fait de gros progrès en anglais. Il faut dire qu’il va volontiers vers les autres enfants à chaque fois que nous nous arrêtons dans une aire de jeux.
Titpuce n’est pas intéressée par l’anglais mais progresse en allemand en discutant avec son papa et quand elle ne connaît pas un mot en allemand, elle demande « comment je dis ça si je dois parler à Omi et Opa ? »
On envoie également des mails aux maîtresses et aux camarades de classe pour garder le contact. La maîtresse de Ticoeur répond toujours par un mail écrit par toute la classe de CP. C’est très sympa !
Du côté des parents :
Très sympa pour nous aussi de rencontrer ce mois-ci d’autres parents qui voyagent comme nous autour du Monde. Cela permet d’échanger sur nos expériences.
Un mois entier passé en Australie et en Nouvelle-Zélande vous savez ce que ça veut dire ? Nous avons toujours eu du bon vin ! 😉
Malgré le vin on a réussi a un peu faire les comptes 😉 et donc voici quelques détails sur le budget de notre voyage.
Une chose commence à me manquer : mes sorties ciné ! Car à Paris j’y allais une ou deux fois par semaine. Du coup je lis les super critiques de film de Carole Nipette.
Par contre, les tristes événements en Belgique m’ont rappelé qu’à Paris je me sentais mal avant notre départ :-(. Faut que ça cesse !
Les galères : rien de bien méchant mais…
Les blagues de ma banque continuent : ils venaient de m’envoyer ma nouvelle carte bleue en Australie (la précédente avait été bloquée pour fraude au Vietnam) mais ils me l’ont bloquée juste après car ils trouvaient bizarre qu’il y ait des retraits d’argent en… Australie ! Retour à la case départ !
Il y a trois jours, en quittant Sydney, on a oublié l’iPad chez nos amis. On va tester la Poste australienne : on espère le recevoir à Melbourne !
Les rencontres :
Donc je le disais en introduction : nous avons rencontré 7 familles ce mois-ci !
Mélanie et sa famille : ils sont Canadiens, on a échangé sur Facebook et on a passé deux jours ensemble au sud des glaciers. Ils ont 3 enfants. Si vous les croisez, demandez-leur qu’ils vous parlent de leur mariage en Inde. Un truc de fous ! Merci beaucoup les amis pour votre accueil à Haast et votre bel accent ! On espère vous revoir un jour !
Dorothée et sa famille : ils vivent en Corée, on a échangé via Facebook et on a réussi à se croiser quelque part entre le lac Wanaka et le Milford Sound, le temps d’un pique-nique très venteux ! Ils ont 3 enfants et passaient leurs vacances en Nouvelle-Zélande. Bon retour à Séoul !
Laurent et sa grande famille ! (4 enfants ! 4 filles d’ailleurs !). On les a rencontrés sur le bateau au Milford Sound et forcément on a parlé voyage. J’étais épatée par leurs aventures en Amérique Centrale en campervan et puis voyager avec 4 enfants : chapeau quoi ! Voir leur blog.
Les Petits Voyageurs : ils sont partis pour 18 mois autour du Monde. On se suivait depuis un bout de temps sur FB et on s’est retrouvé par hasard au même moment au Mont Cook ! (C’est qui ces gens avec le même van que nous ?? ;-)). Ils sont plein d’énergie et je vous conseille de croiser leur route car ils cuisinent super bien ;-). Bises à vous Alice, Fred et à vos deux petits gars ! Bonne continuation et plein de bonnes choses pour vos jolis projets.
Virginie de Ensemble Ailleurs : j’avais découvert son blog quand je cherchais des informations sur le Brésil. Nos itinéraires sont proches mais on tourne dans l’autre sens. Donc forcément on pouvait se croiser ! C’est arrivé par hasard à Timaru dans le sud de la Nouvelle-Zélande alors que nous étions tous en train de chercher sans succès des blue pengouins ! Ils font le tour du monde avec 3 enfants (décidément nous sommes des petits joueurs !). On espère les retrouver à Melbourne ! A suivre !
Marie-Laure et sa famille : ils vivent à Christchurch (merci Olympe de nous avoir mis en relation !). En plus, comme le monde est petit, Virginie était aussi en contact avec Marie-Laure et donc nous nous sommes tous retrouvés à Christchurch le temps d’un grand pique-nique ensoleillé ! (Délicieux ton clafoutis aux kiwis Marie-Laure !).
Karine, Steve et leurs trois enfants : là il ne s’agit pas d’une rencontre mais de retrouvailles. Cela faisait plus de 10 ans qu’on ne les avait pas vus ! (mais ils n’ont pas pris une ride !). Entre-temps il y a eu les enfants et puis ils sont partis s’installer à Sydney où nous sommes allés leur rendre visite : un grand merci pour votre super accueil, et ce, à quelques jours de votre déménagement ! On reviendra pour voir votre nouvelle maison 😉
Vous remarquerez au passage que nous avons surtout rencontré des familles nombreuses donc le nombre d’enfants n’est pas un frein aux grands voyages ! A bon entendeur !
On aimerait encore rencontrer de chouettes familles en avril donc on compte sur vous pour venir nous rejoindre à Bali pendant les vacances de Pâques !
Voilà pour ce petit bilan du mois de mars. A bientôt pour la suite ! Que le voyage continue !
Il y a 25 ans je rêvais de partir en Australie. Un rêve d’adolescente qui pensait que tout était possible surtout si on était à l’autre bout du monde. J’avais adoré regarder Le Péril Jeune avec Romain Duris et dans ce film il est question de tout plaquer pour aller élever des autruches en Australie. L’élevage d’autruches ne m’a jamais tentée 😉 mais cette idée d’un nouveau départ, loin de tout me séduisait énormément, surtout quand j’y pensais en écoutant quelques musiques des Pixies. (Si vous n’arrivez pas à suivre c’est que vous êtes trop jeunes ;-)).
Pourquoi l’Australie ? Pour ses paysages sauvages et ses grands espaces. Je connaissais parfaitement la géographie du pays et je pouvais en dessiner les contours les yeux fermés. Une passion.
Je me suis longtemps accrochée à ce rêve comme on peut le faire quand on a 16 ans… Cela a longtemps été dans un coin de ma tête comme un rêve que j’allais réaliser quoi qu’il arrive.
Et pourtant, le temps a passé et j’avoue que mon rêve australien je l’ai laissé de côté. Pourquoi ?
Parce qu’il me rappelait l’adolescence et que c’est une période ambigüe avec pas que des bons moments
Parce qu’il me rappelait des personnes que je ne vois plus du tout, des amis de lycée qui ont brutalement coupé les ponts.
Parce qu’on est pris par le tourbillon de la vie active qui au quotidien laisse trop peu de place à la rêverie…
Parce qu’au fur et à mesure je me suis dit que j’avais trop longtemps idéalisé l’Australie et que je serais déçue si j’y allais.
Oui la peur de la déception est devenue immense. Je me suis dit que l’Australie c’était sans doute bien mais pas exceptionnel et sans doute pas à la hauteur de ce que j’avais rêvé…
Enfin, comme j’étais avant tout attirée par les grands espaces sauvages je suis d’abord allée dans l’ouest américain (à 17 ans, en colo) et j’ai beaucoup aimé. Par la suite je suis souvent retournée aux Etats-Unis où j’ai même vécu et le rêve australien s’est peu à peu éloigné pour laisser place au rêve américain qui avait l’avantage d’être devenu réalité même si des Etats-Unis il y a de nombreuses facettes qui je n’aime pas.
Le temps a passé… J’ai continué de faire un peu de boomerang à Bagatelle : et oui, y a pas que dans Le Dîner de Cons qu’il y a des gens qui font du boomerang et franchement je vois pas ce qu’il y a d’idiot là-dedans… C’est sportif, c’est pas évident et c’est beau un boomerang quand ça revient… Mais au fil des ans ma collection de boomerangs s’est recouverte de poussière.
Après mes 30 ans je crois que je n’avais même plus envie d’aller en Australie. Il y a tant d’autres pays à découvrir, moins loin, moins chers et tout aussi intéressants. Je ne doutais pas des attraits de l’Australie mais je n’y voyais plus rien d’exceptionnel. Le rêve s’était terni.
Après mes 40 ans (l’an dernier), c’était différent. On regarde davantage en arrière à 40 ans, plus sereinement surtout et on a terriblement envie de se limiter à l’essentiel. Or une des choses qui m’est apparue comme absolument essentielle était de ne pas mettre mes rêves d’enfant ou d’adolescente au placard. Je voulais être journaliste reporter pour écrire et voyager, je voulais écrire des romans et je voulais aller en Australie. Je vais donner plus de place à ces envies (c’est aussi pour ça que j’aime tenir ce blog, pour l’écriture). Donc mon rêve australien a ressurgi quand nous avons décidé de partir en Tour du Monde avec les enfants. Je me suis dit que j’allais pouvoir réaliser mon rêve mais sans les nostalgies du passé, juste avec un nouveau regard, et surtout avec ceux que j’aime. C’est ainsi que l’Australie a atterri sur la liste des pays à voir absolument cette année.
Je ne savais pas à quoi m’attendre. Allais-je être déçue après tant d’années ? Finalement, pour ne pas risquer la déception je me suis juste dit : allez, on va voir à quoi ça ressemble ! Sans exigence, sans souhait précis, sans espérance. Et puis ça m’a saisie, soudain, sans crier gare : j’ai été émue, terriblement émue quand je suis descendue de l’avion à Perth, sous un grand soleil. Je n’avais encore rien visité du pays mais j’ai compris que la réalisation de mon rêve avait plus d’importance que je ne l’aurais cru ces dernières années.
Nous avons visité un bout de l’ouest australien et j’ai flotté comme dans un rêve. Dans MON rêve. Les plages de sable blanc, les oiseaux tropicaux qui volent tous les jours au-dessus de nos têtes, le grand ciel bleu, les espaces immenses, la tranquillité, l’art aborigène, les clichés aussi : les kangourous, les koalas… Tout était magique ! Pour moi. Par rapport à mon histoire sans doute. Et tout était plus beau que je ne l’aurais cru. Comme quoi ! Après 10 jours en Australie occidentale, nous avons parcouru très peu du pays mais j’étais déjà tombée amoureuse. J’ai même acheté un boomerang que j’ai très envie de faire voler dans le Centre Rouge, à Uluru. C’était beau la Nouvelle-Zélande, très beau même mais j’avais envie de revenir ici, en Australie. L’amour pour une destination c’est pas juste une question d’attrait touristique ; c’est également lié à des histoires personnelles, à des émotions. L’Australie sauvage, dépaysante, différente et immense. L’Australie et moi on avait pris rendez-vous depuis bien trop longtemps. Nous y revoilà donc, pour de belles semaines entre Sydney et Adélaïde puis entre Adélaïde et Darwin… Beaucoup de kilomètres en perspective, beaucoup d’espace à appréhender et surtout : la continuation d’un rêve !
« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. » Antoine de Saint-Exupéry
Ma première baignade dans la baie de Sydney
Sur Manly Beach (plage de surfeurs – c’est pas pour moi le surf par contre !).