C’est la deuxième fois que nous allons au Parc Astérix en famille. Comme je vous l’ai déjà dit : on n’associe pas forcément le Parc Astérix a un parc pour les petits or le parc a changé ces dernières années et c’est maintenant une option parfaite même avec de jeunes enfants. Pour rappel, mon Ticoeur a 5 ans et Titpuce 3 ans.
Voilà comment nous avons organisé notre journée :
Nous sommes allés directement dans la forêt d’Idéfix, espace parfaitement conçu et adapté pour les touts-petits.
Titpuce et Ticoeur se souvenaient surtout de l’attraction Hydrolix, attraction qu’ils ont rebaptisée « petit splash » ;-). Nous avons profité d’Hydrolix 6 fois de suite, sans faire de queue, à l’ouverture du parc à 10h !!! C’est ce qu’on peut appeler une passion 😉 En 2015 c’est le 50iè anniversaire d’Idéfix : je vous assure que nous avons fait honneur à sa forêt ! De plus, il y avait une nouvelle attraction, Les espions de César : on survole la forêt d’Idéfix en famille. Cétait la seule attraction de cet espace où la file d’attente était longue. Du coup, nous avons attendu la fin de la journée pour y aller car il n’y avait plus grand monde. Les enfants ont aimé cette balade dans les airs.
Notre héros !
Lavomatix
Les espions de César
Nous avons quitté la forêt pour le reste du parc direction les attractions pour les enfants avec toujours une préférence pour :
Les petits Drakkars
L’escadrille des As
National 7
Les minis chaises volantes
Le Carrousel de César
Côté balade, nous aimons beaucoup la croisière Epidemaïs à travers le village gaulois. En sortant du bateau, Titpuce est allée voir Astérix et Obélix. Elle était très impressionnée !
Chez nous on voyage léger ! C’est une règle ! Une règle de survie pour les grands voyageurs que nous sommes ! Pour moi, c’est même une condition sine qua non pour un voyage en famille… Se déplacer avec deux enfants et quatre énormes valises serait totalement impensable ! Vous êtes nombreux à me demander régulièrement la liste de ce que nous emportons dans nos bagages alors la voici enfin ! Je l’ai commencée il y a presque six ans lors de notre premier voyage avec Ticoeur quand il était bébé ; je l’ai modifiée au fil de nos voyages et au fur et à mesure que les enfants ont grandi. je précise qu’avant d’être maman, je ne faisais pas de liste mais cela m’est vite apparu comme indispensable. Alors, comment voyager léger ?
photo Pixabay (libre de droits)
Côté nombre de bagages, quand nous partons en famille tous les quatre, nous prenons :
2 valises cabines
la somme du poids de ces deux bagages ne dépasse jamais plus de 20kg !
si on part longtemps, on lave ! Il y a toujours moyen ! Soit nous sommes en location et il y a une machine, soit nous demandons à la chambre d’hôtes, à l’auberge de jeunesse ou à l’hôtel (quand le prix est abordable), soit nous déposons les vêtements dans une laverie. Nous emmenons donc des vêtements pour 7 jours maximum quelque soit la durée de notre voyage !
répartition : mes vêtements et ceux des enfants vont dans ma valise ; mon chéri prend ses vêtements, la trousse de toilette et les chaussures
du coup, quand je voyage seule et que j’ai une valise cabine pour moi toute seule je trouve que c’est Byzance 😉
nous avons des valises cabines de qualité : j’ai ma Samsonite depuis 20 ans et elle est toujours en très bon état
nous accrochons un petit ruban rouge à nos valises pour les reconnaître d’un coup d’œil entre toutes les valises gris anthracite (utile à l’aéroport)
nous remplaçons une des deux valises cabines par un sac de rando quand nous partons 2 semaines ou plus (donc pour toutes les grandes vacances)
nous remplaçons les 2 valises cabines par 2 sacs de rando si nous partons en mode routard (ex : notre grand voyage à la Réunion)
En plus de ces deux bagages principaux nous prenons :
2 sacs à dos
dans mon sac à dos, il y a : papiers de toute la famille, guide de voyage, kindle et parfois mon ordi ; le pique-nique rentre dedans, sinon nous le portons dans un simple sac en papier le temps du trajet
mon sac à main va dans mon sac à dos
dans le sac à dos de mon chéri il y toute l’électronique (câbles, chargeurs, prises, iPad…)
quand nous avons deux sacs de rando à la place des valises cabines, alors nos sacs à dos sont sur notre ventre 😉
2 petits sacs à dos enfants, pour leurs jeux, jouets et mini-livres : Ticoeur et Titpuce choisissent ce qu’ils souhaitent emmener
1 petite sacoche pour l’appareil photo : mon mari la porte et s’en sert aussi pour l’argent et son téléphone
Réussir à voyager aussi léger signifie aussi que l’on fait l’impasse sur certaines choses. Voilà ce qui fait la différence avec les autres familles que j’observe :
nous n’avons pas un grand choix de vêtements surtout côté pantalons
nous n’emmenons pas 4 paires de chaussures par personne
nous n’avons que des tenues décontractées – pas de tenues pour chaque occasion…
notre pharmacie est petite car d’expérience on trouve quasi tout sur place
nos enfants sont encore petits donc leurs affaires sont moins encombrantes 😉
quand ils étaient bébé, j’allaitais et quand ils buvaient du lait en poudre, j’achetais sur place une marque internationale
nous n’avons pas peur de prendre moins que nécessaire et à acheter sur place si besoin (par exemple s’il fait plus froid que prévu et qu’il nous faut des pulls supplémentaires)
nous partons rarement en voiture donc nous sommes moins tentés d’emmener de grandes quantités de bagages
nous avons l’habitude : il n’y a pas à dire, je pense que plus on voyage, plus on apprend à voyager léger… Pour nous, la réduction des bagages s’est accélérée en 2007 au moment de notre départ pour une année de voyage de noces autour du monde ; un voyage de noces sans robes à paillettes ni chaussures à talons 😉 Avec l’arrivée des enfants, optimiser est resté notre priorité car voyager léger simplifie grandement la logistique !
Voici maintenant ma liste (au choix : en pdf ou en format excel pour la modifier). J’espère qu’elle vous sera utile autant qu’à moi ! Je précise qu’il ne s’agit pas de la liste parfaite mais de la liste qui nous convient et qui convient à notre manière de voyager… Enfin, pour le ski j’ai une autre liste mais là, c’est pas la saison 😉 et pour nos quelques rares vacances 100% sous la tente, j’ai encore une autre liste que je vous donnerai à l’occasion. N’hésitez à relire aussi la liste de mes 10 indispensables pour voyager avec bébé.
Et voilà plus précisément, cette même liste de bagages avec les quantités exactes pour notre Tour du Monde. Vous pouvez vous en inspirer pour d’autres voyages bien sûr.
Je vous souhaite de prochains voyages plus légers !
Comme beaucoup de copines autour de moi, j’ai du mal à trouver le temps de lire… J’incrimine parfois le blog mais je dois dire qu’il n’y a pas que ça : les enfants, la fatigue, et l’âge ;-)… Avant de dormir, je n’arrive plus à lire de longues heures d’affilée comme lorsque j’étais ado. Juste quelques pages et je m’endors. Finalement, c’est en voyage que je trouve encore le temps de lire un peu mais pas des dizaines de romans non plus. Du coup, je sélectionne. J’emmène un seul livre et je le choisis en rapport avec notre voyage, notre destination. Depuis Noël dernier, je lis sur Kindle. Jamais je n’aurais imaginé m’y mettre. J’aime tant le papier. Seulement en voyage, c’est bien pratique ! Voici donc mes toutes dernières lectures…
Sri Lanka
Funny Boy, Shyam Selvadurai
C’est un ami qui est allé l’an dernier au Sri Lanka qui m’a conseillé ce livre. A travers la vie mouvementée du héros, Arjun on est plongé au cœur de l’histoire du pays ; on comprend mieux ses coutumes, ses traditions et aussi l’origine du conflit entre les Tamouls et les Cingalais. On suit Arjun de l’âge de 7 ans à l’adolescence ainsi que toute sa famille, une famille aisée tamoule dans les beaux quartiers de Colombo. On a vraiment l’impression de visiter le pays et d’en vivre les changements politiques jusqu’au début du terrorisme, des incendies criminels (pour rappel le conflit armé a pris fin en 2009). L’auteur nous emmène à Colombo mais aussi sur la côte et dans les montagnes. Il nous emmène dans la haute société, dans le monde des affaires, dans les milieux intellectuels mais aussi dans les classes populaires. C’est également un livre sur les difficultés pour vivre son homosexualité au Sri Lanka, un livre sur l’intolérance, sur la cruauté, sur les minorités, sur le rôle des femmes, sur les relations familiales, sur l’amour inconditionnel d’une mère, sur les complicités ou les conflits dans une fratrie. Le narrateur nous fait découvrir des détails du quotidien : les vêtements portés, les repas, les coutumes du mariage, l’éducation à l’école. Bref, un livre totalement ancré dans le pays, un livre à lire absolument si vous partez en vacances au Sri Lanka ! Je l’ai lu en anglais (oui, j’ai fini par savoir parler anglais). La version française s’appelle Drôle de garçon.
Bretagne
L’importun, Aude Le Corff
Avant de vous parler du livre, il faut que je vous parle de l’écrivain : Aude. Parce que pour ceux et celles qui ne connaissaient pas la blogosphère avant, il y a bien longtemps, sachez qu’il y avait un blog que j’aimais tout particulièrement et que tenait Aude : « Nectar du Net ». J’aimais son blog pour la finesse de son style d’écriture, sa justesse, sa sensibilité et son imagination. Et puis Aude est une des toutes premières blogueuses que j’ai rencontrée en vrai. Dès le début, que ce soit à travers son blog ou après notre rencontre, pour moi Aude était écrivain sans équivoque. Alors maintenant qu’elle en est à son deuxième roman, j’ai envie de lui dire bravo, de lui dire que je l’admire et surtout que son succès est vraiment mérité. Maintenant, parlons de son dernier livre : L’importun. J’ai emmené ce livre avec moi en Bretagne le mois dernier car j’avais lu que l’action se passait dans cette belle région. En fait, les lieux n’ont finalement pas d’importance quoique … L’atmosphère du roman et les états d’âmes des deux protagonistes ne pouvaient pas avoir meilleur décor que la Bretagne. Il y a quelque chose de breton dans l’air de ce roman, quelque chose d’imperceptible, une sorte de force intérieure, de simplicité et de naturel… Mais encore une fois, l’histoire aurait pu se passer ailleurs. Quelle histoire ? Une jeune femme quitte Paris pour s’installer en Bretagne avec sa petite famille. Ils achètent une maison, une maison où résonne le passé : un vieil homme y vivait, un vieil homme traumatisé par la guerre, un vieil homme qui a souffert de l’absence de son père, un vieil homme qui n’a lui-même pas su être « un bon père », un vieil homme un peu sauvage qui s’évade tous les jours de sa maison de retraite pour venir « hanter » la maison où il a vécu. Il impose sa présence à la jeune femme, la narratrice, l’ex-Parisienne, la mère de famille. Elle, elle tente d’écrire son roman mais la présence de l’importun va peu à peu prendre une plus grande dimension dans sa vie…
J’ai aimé tant de choses dans ce livre que je n’arriverai pas à exprimer tout ce que j’ai ressenti. J’ai aimé le sujet de la cassure familiale, le thème du père qui n’arrive pas à nouer des liens avec ses enfants. J’ai aimé les mots justes qu’Aude a posé avec délicatesse sur la violence familiale, pas celle des coups physiques mais celle plus insidieuse des mots, des comportements et du manque d’amour… Celle qui, comme l’écrit Aude, est capable de « dévorer les énergies » ; je me suis revue enfant comme l’héroïne souffrant parfois de l’ambiance à la maison ; j’ai aimé le thème des douleurs et des faiblesses humaines qui se transmettent de générations en générations. J’ai aimé les allusions au monde du travail, à son impact sur nos vies, sur nos personnalités, aux doutes et sentiment d’échec qu’il peut créer. A ce propos, j’ai souligné dans le livre une phrase qui reflète totalement ma pensée : « est-ce que le fait de ne pas avoir persévéré dans une voie normale, le monde de l’entreprise, est une preuve de ma lâcheté et de ma fainéantise »… Personnellement, la seule réponse satisfaisante que je trouve les jours où je suis positive c’est que le monde de l’entreprise n’est tout simplement pas la voie normale… Justement, j’ai aimé dans le livre le recentrage sur les vraies priorités de la vie. J’ai aimé aussi le devoir de mémoire à travers les souvenirs de la dernière guerre.
Vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement ce roman car on a sans doute tous besoin qu’un importun vienne frapper à notre porte un jour pour nous raconter ses histoires et écouter les nôtres, créant des moments d’échange et de confidences où l’importun devient tout simplement important.
Bonne continuation Aude !
L’importun
Les Alpes :
Suite à mon voyage à La Rosière cet hiver dans les Alpes, je me suis notée de lire sans faute Les pionniers de l’or blanc de Philippe Révil qui raconte l’émergence des stations de ski dans les années 60.
Yorkshire, Angleterre :
Lors de mon récent voyage dans le Yorkshire un des guides nous a conseillé de lire Dissolution de C.J Sansom, fresque historique qui se passe dans le Yorkshire au XVIiè siècle…
Oxford, Angleterre :
Pour préparer mon futur week-end à Oxford, je relis en ce moment Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, un livre dont je n’avais pas perçu toute la philosophie lors de mes précédentes lectures… A suivre ! En voyage, je lis la version numérique en anglais mais à la maison, pour le plaisir des yeux, je vous conseille la version illustrée par Rébecca Dautremer :
Lanzarote, Espagne :
Dans dix jours nous partons à Lanzarote donc n’hésitez pas à me donner des idées de lectures en lien avec les Canaries !
Suite à mon dernier voyage en Angleterre le mois dernier, je me suis souvenue de ma toute première fois dans ce pays : une sacrée aventure ! C’était pour un séjour linguistique. Je vous en avais déjà vaguement parlé mais l’expérience mérite qu’on s’y attarde :-). Mes parents avaient voulu bien faire. Je venais de finir mon année de 4iè. C’était ma première année d’anglais. Pour que je consolide mes connaissances et que je progresse un peu pendant les vacances d’été, ils m’avaient inscrite à un séjour linguistique à Londres. Enfin, pour commencer c’était pas à Londres mais dans la banlieue de Londres. La grande banlieue même, avec des rues remplies de maisons toutes similaires en briques rouges avec un minuscule carré de pelouse devant chaque porte. J’ai atterri dans une famille qui clairement ne faisait ça que pour l’argent, d’ailleurs ils cumulaient : ils gardaient deux chiens, un bébé, une étudiante espagnole et moi ! Tout ça dans une petite maison avec l’habituel escalier super raide pour accéder à l’étage. Je partageais ma chambre avec l’Espagnole et heureusement. Elle avait 18 ans, elle parlait bien anglais et elle m’a prise sous son aile. Elle m’a fait découvrir les livres de Stephen King et comme moi elle craquait pour George Michael.
C’était un peu ce genre de décor mais en moins bien (source photo : Wikipedia)
Une journée type ? Le matin, je prenais le bus pour l’école d’anglais. C’était un stage intensif donc j’avais cours toute la journée. Pour le déjeuner, la famille me préparait des sandwichs de pain de mie à l’œuf dur et mayo ! Je jetais tout à la poubelle et allais faire quelques courses chez Tesco. Je rentrais dans ma banlieue vers 17h. On me disait à peine bonjour et on m’indiquait juste d’aller dans la cuisine où m’attendait une assiette de pommes de terre et de petits pois (explosés par une cuisson au micro-onde ) et un mug de thé au lait (mais je peux pas boire de lait !). Le père et la mère étaient affalés dans le sofa et regardaient Benny Hill en grignotant cheese & crackers (on baignait en plein cliché !). Bref, le dîner était horrible. Avec l’Espagnole on donnait les petits pois et patates au chien puis on demandait à sortir faire un tour. Elle m’emmenait au pub du coin où elle retrouvait ses amis espagnols également en séjour linguistique. Ils étaient toujours super gentils avec moi. J’étais un peu la petite sœur. Ils veillaient sur moi et ils faisaient l’effort de me parler anglais alors qu’ils auraient tous pu se parler en espagnol. C’est grâce à eux que j’ai fait des progrès et que j’ai appris à apprécier les repas au pub ! Bref, ils ont sauvé mon séjour en Angleterre et m’ont donné envie de partir en Espagne la prochaine fois 😉
Le premier week-end est arrivé et il était possible via l’école de langue de participer à une grande visite guidée de Londres. J’étais ravie de profiter enfin de cette capitale qui me faisait rêver et que je n’avais pas encore vue depuis mon arrivée. La famille m’a indiqué où prendre le bus pour Londres mais avec toujours aussi peu de motivation. Ils auraient pu m’accompagner à l’arrêt de bus mais non. Résultat : je me suis trompée et j’ai pris le bon bus mais… dans la mauvaise direction ! J’ai dû être perturbée par la conduite à gauche ou bien je suis juste pas douée mais bon je me suis bien trompée !… Au bout d’un moment, je m’en rends compte. Je répète plusieurs fois dans ma tête quelques phrases en anglais pour expliquer mon soucis au chauffeur. J’étais très très timide ça n’aidait pas. J’arrive quand même à me faire comprendre et ce dernier a été adorable : il me dit qu’il ne veut pas me lâcher au milieu de nulle part et me propose de finir le trajet avec lui, qu’il préviendra l’école d’anglais et qu’il me ramènera ensuite dans ma banlieue quand il rentrera le soir. J’ai eu confiance en lui et donc je suis restée dans le bus qui allait jusqu’à… Portsmouth ! Regardez sur une carte : quand on sait que je voulais juste aller de la banlieue de Londres à Piccadilly Circus ! Je me retrouve sur la côte sud de l’Angleterre, au bord de la mer, à 2h du centre de Londres, cent kilomètres plus loin ! C’était une sacrée excursion pour le coup ! Un peu comme si une étudiante anglaise était partie d’Argenteuil pour aller à Paris et avait fini à Deauville 😉
Portsmouth, source photo : wikipedia
A Portsmouth, le chauffeur de bus appelle mon contact à l’école de langue pour expliquer la situation (j’avais sur moi la petite carte avec le numéro de téléphone en cas de pépin). Ensuite il me dit qu’il doit faire une longue pause avant de faire le trajet en sens inverse et qu’il va en profiter pour me faire visiter les deux célèbres bateaux : Le HMS Warrior (1860) et le HMS Victory (1765). Il prend la peine de commenter les visites avec des mots simples. Il semblait passionné d’histoire et ne m’en voulait pas de venir du pays de Napoléon 😉 Il m’offre une glace (oui je sais,… L’histoire de l’ado qui fait confiance à un inconnu… mais vraiment j’avais un bon feeling… et puis nous étions entourés de touristes).
Bref, au final je passe un superbe après-midi sous le soleil de Portsmouth et je révise mes cours d’histoire.
Nous entamons ensuite le trajet retour. J’arrive vers 21h dans ma banlieue. La police est devant la maison mais pas pour moi ;-). C’est l’ado de la famille qui est mêlé à une histoire de marijuana ;-). Les parents eux sont sur le canapé en train de regarder la télé. Ils me lancent un « Hi Christine ! », genre les gars pas du tout inquiets de me voir rentrer si tard ! L’Espagnole est au pub. Je suis fatiguée. Je reste dans la famille pour me remettre de mes aventures. Soudain la mère me propose de regarder une vidéo avec eux. C’était la première fois qu’elle me proposait quelque chose. J’ai accepté. Et là, c’était parti pour… 9 semaines 1/2 ! Ok, ça va, y a pire mais quand même pas le meilleur film pour une petite collégienne bien sage non ? Bon, j’avoue : Mickey Rourke m’a bien plu quand même 😉
La deuxième semaine, encore des mésaventures : la mère de famille fait mon lit avec un drap où se trouve une grosse tache d’encre et me dit que j’en suis la coupable ! Elle m’oblige à appeler mes parents en PCV pour leur demander de l’argent ! J’en parle à l’école de langue qui paye la famille pour acheter la paix et promet de les radier du fichier des familles d’accueil ! J’espère qu’ils l’ont fait !
Le dernier week-end, une excursion à Oxford était organisée par mon école d’anglais. Là croyez-moi j’ai demandé dix fois à l’arrêt de bus avant de monter dedans et je n’ai pas loupé mon point de rendez-vous ! C’était super ! Une bien jolie ville ! (Contente d’y retourner bientôt !…). Le lendemain, je rentrais en France. Je m’étais fait une super amie Espagnole, je n’avais pas vu Londres et j’avais vécu deux semaines mémorables !
Hélas, je ne me souviens ni du nom de cette banlieue ni du nom de cette école de langue… mais alors croyez-moi avant d’envoyer mes enfants en séjour linguistique en Angleterre quand ils seront ados, je ferai de looooongues recherches pour m’assurer de la qualité de la prestation ! Ou bien je les enverrai tout simplement chez des copines blogueuses 😉
Depuis, je vous rassure j’ai eu tout plein de bons souvenirs en Angleterre : un voyage organisé par mon prof d’anglais en 3iè puis plusieurs séjours à Londres. Depuis, je suis totalement réconciliée avec cette destination !
Et mon niveau d’anglais ? Au fil de mes séjours linguistiques j’ai progressé un peu à chaque fois mais le grand déclic a été quand je suis partie vivre et travailler six mois à Chicago pendant mes études. La durée du séjour compte beaucoup forcément. Je vous raconterai une prochaine fois mon expérience américaine !
Et vous ? Des anecdotes de séjours linguistiques en Angleterre ?
Après vous avoir raconté notre arrivée sur la côté ouest du Yorkshire et après vous avoir parlé de notre balade champêtre à vélo, je vous emmène du côté des villes. Tout d’abord, nous avons visité York, ville très agréable, à taille humaine, dominée par l’impressionnante York Minster, la plus grande cathédrale gothique d’Europe du nord. Pour découvrir la ville, nous nous sommes baladés sur les remparts, puis nous avons plongé dans les ruelles de l’ancienne cité médiévale avant de rejoindre la partie plus récente et commerçante.
A York, j’y retournerai volontiers en famille. Mes enfants aimeraient la balade sur les remparts. Avec eux, j’aurais également envie de visiter le Jorvik Viking Centre, le National Railway Museum et le York Maze (labyrinthe). Si vous avez des enfants plus grands, ils devraient aimer les York Dungeons pour se faire un peu peur…
Pour une pause gourmande, il faut absolument s’arrêter chez Betty’s, le salon de thé le plus connu de York… Miam les scones ! (suite…)