Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler sport (c’est mercredi !) et de vous raconter ma longue histoire avec le running… Jusqu’au collège, je faisais de la danse et du patin à glace. Tout ce qui touchait à l’athlétisme et donc à la course je n’aimais pas du tout. Bouger gracieusement sur de la musique : oui, avec plaisir, mais courir me semblait inintéressant et inutile. J’aimais le sport quand il y avait une dimension artistique. Le sport pour le sport ce n’était pas mon truc… Du coup, j’étais nulle, très nulle en course à pied et en athlétisme en général. En 6iè, j’ai même été marquée par un prof d’EPS qui se moquait tout le temps de moi. Cela me blessait profondément. Ma meilleure amie elle, elle était la plus rapide et la plus endurante de la classe. C’est elle qui m’a motivée, qui m’a donné envie. Pas mon prof. Je m’y suis mise toute seule. J’allais au stade après les cours pour faire quelques tours ; puis le stade m’a ennuyée et je suis allée dans les parcs. Ma copine me montrait que c’était possible et ma fierté me donnait envie de clouer le bec à mon prof d’EPS. Je ne sais pas si la motivation suffit ou s’il faut des prédispositions. Je ne saurai pas dire mais dans mon cas les progrès sont arrivés très vite et je suis passée de la plus nulle de la classe à une des meilleures. Quelques années après, en terminale, j’ai obtenu un 20/20 à l’épreuve d’endurance du Bac et le prof m’a dit que j’aurais même eu 20 s’il avait utilisé le barème des garçons. J’étais très fière.
Dès l’âge de 15 ans, j’ai participé à des petites courses organisées dans mon quartier ou dans des villes voisines. Ni amis ni famille venaient m’encourager. A l’époque il n’y avait pas autant d’engouement pour la course à pied et franchement mon hobby n’intéressait personne…. ça ne me dérangeait pas. Au contraire je pense. Courir pour moi ça a d’abord été un défi et une envie de performance, mais cette phase a peu duré et c’est vite devenu un moment pour me retrouver avec moi-même, une activité qui permettait à mon esprit de s’évader… Je crois que mes sorties running sont les moments où je réfléchis le plus et où j’avance le plus au sens figuré ! Pour moi, ce sport est devenu important pour cette partie « intellectuelle » plutôt que pour l’exercice physique qu’il permet… Courir était devenu mon équilibre…
En 1997, j’ai participé à la première édition de La Parisienne. A l’époque c’était tout petit… Nous n’étions même pas 2000 je crois. C’était dans le Bois de Boulogne et c’était 7,5 km. J’avais adoré. C’était la meilleure course, ma préférée ! C’était la première fois que je ne courais qu’entre filles et ça faisait du bien ! J’y ai participé les années suivantes et à chaque fois c’était une super ambiance et d’excellents souvenirs… Aujourd’hui, c’est la course que j’aime le moins… comme quoi tout change… Je n’y participe plus. Elle a perdu son âme ou elle l’a vendue… Ou c’était juste inévitable étant donné le succès (il y aura 40 000 participantes cette année ! Un cauchemar à mes yeux…).
L’an dernier, le Tour de France est parti du Yorkshire et c’est de là qu’est née la grande histoire d’amour entre le vélo et le Yorkshire. Bien sûr, cette région était déjà connue pour ses atouts en terme de vélotourisme mais avec le Tour de France l’engouement est devenu international.
Moi qui suis une grande fan de vélo, qui me déplace tous les jours à Paris en bicyclette et qui passe plusieurs semaines par an en famille à arpenter les pistes cyclables de France autant vous dire que j’étais ravie de tester le vélotourisme en dehors de nos frontières !
C’est l’équipe de Scoot Cycling Holidays qui s’est occupée de notre petit groupe de blogueurs pour nous faire découvrir une des étapes de leur itinéraire vélo « Grand Tour ». Il existe également des itinéraires sur la côte ou des traversées du Yorkshire d’ouest en est. Dans notre cas, nous sommes partis de Helmsley le matin. Tout de suite j’ai apprécié la qualité du matériel. D’excellents vélos. En même temps, c’est terrible car je me rends compte à quel point il est urgent que je change le mien ! Bref, du top matériel, une équipe adorable et c’était parti !
Les dieux de la météo étaient avec nous. Il a fait un temps idéal : ensoleillé mais pas trop chaud. Il n’a pleuvioté que quelques instants pendant que nous étions à l’intérieur d’une belle demeure anglaise : Nunnington Hall, notre première halte de la journée. Un lieu so british ! Un manoir au bord d’une rivière… Des paons pour nous accueillir. A l’intérieur : des sols en pierre, des trophées de chasse, salons et chambres aux chaudes tapisseries… Cette « country house » a été marquée par le passage de ses nombreux propriétaires. La maison donne sur un jardin à l’anglaise bien fleuri. L’ensemble reste à taille humaine ce qui confère beaucoup de charme à ces lieux. Après la visite guidée, une cup of tea et c’est reparti !
Nous reprenons ensuite nos vélos à travers un paysage champêtre ponctué du jaune vif des champs de colza. Il y a toujours un peu de relief mais pas trop. C’est faisable quelque soit le niveau. Évidemment j’ai demandé ce qu’il en était pour les familles : Scoot Cycling Holidays loue des sièges-vélos pour les enfants et des rallonges. Ils proposent des idées de circuits adaptés à chacun (selon le nombre de jours et la longueur des étapes) sans oublier de signaler les stops qui plairont aux enfants en terme de visites, parcs, squares, etc.
Nous arrivons ensuite à Castle Howard, demeure baroque anglaise. C’est Charles Howard, comte de Carlisle qui avait décidé de faire construire son manoir à cet endroit-là au XVIIiè siècle. Nous prenons un déjeuner dans le deli du château puis nous visitons les lieux. Quel faste ! Nunnington Hall est une maisonnette à côté ! Un grand escalier, des galeries, de riches chambres à coucher, une salle à manger pourpre, une très belle salle de dessins turquoise : le tout est plus que coquet 🙂
Quand on fait du vélotourisme il est toujours agréable de passer par un ou deux lieux dignes d’intérêt. Dans le Yorkshire, entre les abbayes, les petites villes et les châteaux c’est idéal ! Bien sûr, il est également possible de varier les plaisirs, de voyager en voiture ou en train et faire juste une balade d’un jour ou deux à vélo.
La boucle est bouclée : nous rentrons à Helmsley et après la douche nous repartons, direction le hameau de Harome pour un dîner bien mérité dans un restaurant récompensé d’une étoile au Guide Michelin : The Star Inn tenu par le grand chef Andrew Pern. Non seulement le dîner était excellent (ah le risotto à l’écrevisse et aux noisettes !) mais nous avons également eu la chance de visiter les cuisines et d’y voir toute l’agitation et l’organisation qui précèdent le service. Pour l’apéro, nous avons goûté une bière locale dans la partie pub du restaurant, une salle très ancienne avec son mobilier d’époque et des sculptures de petites souris cachées un peu partout. L’établissement propose également des chambres d’hôtes. Chaque chambre a sa propre décoration et beaucoup de personnalité.
Après nos kilomètres de vélo et notre dîner étoilé, autant dire que nous avons bien dormi !
Scoot Cycling Holidays : services sur mesure et à la carte : locations de vélo, élaboration d’itinéraires, réservations d’hôtels et de restaurants de qualité, portage des bagages, transferts, guide, etc.
Toutes les informations touristiques sur la région sont sur Welcome to Yorkshire.
Et vous ? Tentés par des vacances à vélo dans le Yorkshire ?
Je ne suis pas méga fan d’Apple mais j’ai épousé un des plus grands i-fans qu’il soit
Cela ne vous a pas échappé j’imagine car je n’ai pas pu m’empêcher de poster des photos de mon Apple Watch sur les réseaux sociaux : depuis fin avril, cette nouveauté de la « pomme » ne quitte plus mon poignet alors j’avais envie de vous faire un petit bilan après plus d’un mois d’utilisation.
Avant cela, je vous donne le contexte : je ne suis pas méga fan d’Apple mais j’ai épousé un des plus grands i-fans qu’il soit ! Du coup, quand pour mes 40 ans il m’a annoncé qu’il m’offrait l’Apple Watch j’ai cru qu’il plaisantait. Il sait très bien que je ne suis pas du genre à acheter les toutes dernières nouveautés high-tech. J’aime attendre, observer, me faire mon idée. J’ai dû avoir un iPhone trois ans après tout le monde et je ne suis toujours pas convaincue par l’iPad…
Bref, mon avis n’est donc pas celui d’une fan inconditionnelle mais celui d’une nana qui n’a pas eu le choix (oui, plaignez-moi…!). Le 10 avril à 9h01 mon chéri avait passé la commande et donc nous avons été les premiers à la recevoir (je parle au pluriel car il s’en est également commandé une vous imaginez bien !). Cinq minutes plus tard il y avait déjà six semaines d’attente…
C’est parti pour mon avis :
1ère partie : L’Apple Watch donne l’heure !
Sauf qu’il y a quand même quelque chose à dire sur le sujet : toutes les Apple Watchs sont synchros, exactement synchros (au décalage horaire près évidemment…). Les secondes avancent d’un même pas et si vous avez choisi l’affichage Mickey Mouse, sachez que Mickey bat les secondes avec son pied et tous les Mickeys de toutes les montres le font en même temps… Aucun intérêt, ok, je le conçois mais c’est drôle ! Pour l’affichage de l’heure il y a de nombreuses possibilités avec de jolis designs. L’avantage c’est que l’on peut changer selon notre humeur… (mais je ne mettrai jamais Mickey !!!). En ce qui me concerne la grosse révolution pour moi c’est que je ne portais plus de montre depuis mes 17 ans !!! Et je ne comptais pas en porter de nouveau. Posséder une Apple Watch me posait donc surtout le problème d’avoir une montre ! J’ai gardé mon sale caractère d’ado qui ne veut pas être enchaînée au temps qui passe… Je pouvais voir l’heure sur mon téléphone si je le souhaitais mais alors c’était un choix…
2iè partie : L’Apple Watch est un prolongement de l’iPhone…
Le portable peut toujours rester au fond de mon sac puisque je suis avertie par ma montre…
Pour faire simple, une Apple Watch nous permet d’avoir à notre portée toutes les applis de notre iPhone (ou presque) et cela simplifie la vie ! Oui, je dois l’admettre plusieurs fonctionnalités se sont avérées très utiles. Voici ce que j’apprécie :
Répondre au téléphone et aux SMS : je suis dans ma cuisine ; mon portable est dans le salon ; le téléphone sonne. Pas besoin de courir : je réponds directement avec la montre et je parle avec mon poignet ;-). Idem pour répondre à un SMS, j’utilise la commande vocale et je réponds en dictant un SMS à mon poignet. Avant, sur mon mobile, je ne me servais pas de la commande vocale. Là c’est obligatoire car on ne peut pas écrire. Il y a des messages prédéfinis pour les SMS mais c’est très limité : « oui », « non », « je te rappelle »… On peut aussi se paramétrer des messages, notamment un petit « ok, bisou » ça sert !… Mais pour la plupart des SMS, je préfère dicter mon propre message.
Être alertée de mes messages en temps réel (SMS, mails, tweets et autres…) : avant, il m’arrivait de louper quelques SMS importants car je ne consultais pas toujours mon téléphone. Là, les SMS me sont notifiés directement sur la montre et une petite impulsion au poignet me prévient. On peut mettre ce genre de notification pour les mails, Messenger, Twitter, Instagram… mais bon, je me suis limitée aux SMS histoire de ne pas risquer l’overdose ! Connectée oui ,mais j’essaie de ne pas tomber dans l’hyper-connexion ! Je n’ai donc pas mis d’alertes sur les mails mais j’utilise régulièrement l’appli pour les consulter sur ma montre sans sortir le téléphone.
Ne plus poser mon téléphone sur la table : à une terrasse d’un café, au bureau ou au resto, le portable peut toujours rester au fond de mon sac puisque je suis avertie par ma montre… Cela limite les vols et c’est plus poli 😉
Trouver mon chemin : comme je suis un peu parano, je n’aime pas sortir mon téléphone dans la rue dans certains coins, surtout à certaines heures donc là, quand je cherche une adresse il suffit que je l’écrive en amont dans « Plans » et quand je sors du métro j’active la montre. Le chemin m’est alors indiqué sur l’écran (c’est un peu plus discret je trouve…). Je peux aussi ne pas regarder l’Apple Watch et juste interpréter les vibrations sur mon poignet : deux vibrations je dois tourner à droite, une vibration je dois tourner à gauche… à moins que ce ne soit l’inverse ! Vous l’aurez compris, j’ai encore du mal avec le guidage aux vibrations mais j’aime le guidage avec les instructions à l’écran.
Prendre des photos : voilà un petit gadget qui me plaît : on peut déclencher des photos à distance… Parfait pour prendre des photos de famille sans rien demander à personne. On pose l’iPhone sur un support ; on se place devant le téléphone, on voit la photo à prendre sur l’écran et en appuyant sur la montre on déclenche la photo ! C’est sympa !
Autres applis : je peux commander un taxi chez Uber, regarder mes photos, déclencher iTunes, lire mes Tweets, regarder la météo, la bourse, etc… mais je ne le fais pas trop…
…Et permet même de retrouver son iPhone !
Un petit gadget que j’utilise beaucoup sur la montre : il y a un bouton pour faire bipper son téléphone. C’est idéal si comme moi vous ne savez jamais où vous l’avez laissé ! Cette option justifierait presque à elle seule l’acquisition d’une Apple Watch, non ?
Enfin, avant il fallait penser à mettre son portable en silencieux dans un lieu public, pendant un spectacle… Maintenant il faut aussi mettre la montre en silencieux. La première fois je me suis faite avoir et la montre a sonné au cinéma alors que j’avais bien coupé la sonnerie sur le téléphone. Sinon, une valeur sûre c’est le mode avion…. ça coupe tout !
3iè partie : L’Apple Watch pour le sport :
Mon amie pour le running …
Quand j’ai compris que mon chéri m’avait vraiment commandé cette montre, j’ai vu au moins un aspect positif : pour la course à pied, l’Apple Watch pouvait m’être utile et je peux confirmer à présent : c’est le cas ! Autant je dirais de ne pas vous acheter tout de suite ce produit si vous n’êtes pas un méga fan d’Apple, autant si, comme moi, vous aimez la course à pied, l’Apple Watch devient intéressante, surtout côté prix… Parce que si vous voulez acheter une très bonne montre pour la course vous allez approcher du budget de l’Apple Watch (qui au passage coûte 399€ pour le modèle de base) donc autant avoir une montre qui fait tout ! Ainsi j’ai mon rythme cardiaque, ma vitesse, ma distance, le nombre de calories brûlées. je n’ai pas besoin de puce sur la chaussure ni d’autres accessoires. Si je cours avec mon iPhone sur le bras, la montre utilise le GPS ; si je n’emmène pas le téléphone, la montre mesure la distance grâce à un premier paramétrage/étalonnage effectué avec l’iPhone une première fois. En plus des infos fournies par l’Apple Watch dans la partie « Activité » j’utilise Runkeeper que j’ai installé sur la montre car j’y ai tout mon suivi depuis des années. Dans l’appli « Apple Health » j’ai maintenant tout plein d’infos intéressantes sur mon activité sportive, avec un bilan hebdomadaire, un historique, etc…
… Mais, non je ne me lèverai pas une fois par heure !
La montre VEUT qu’on se lève une fois par heure… sauf que moi je NE VEUX PAS qu’on me dicte quoi faire
Dans la partie « Activité » de la montre il n’y a pas que le sport et pour le reste je n’aime pas du tout ! Je m’explique : la montre VEUT qu’on se lève une fois par heure… sauf que moi je NE VEUX PAS qu’on me dicte quoi faire ! Soit-disant c’est bien pour la santé… Ok mais si je vais courir 50 minutes le matin, que je me déplace toute la journée à vélo, que je finis la journée par une séance de yoga, j’estime que je suis plutôt sportive et active ! Donc si j’ai envie de passer 2h assise dans mon canapé ou devant l’ordi, je veux qu’on me laisse en paix !!! Au lieu de cela, la montre vous envoie une notification à l’heure pile pour vous dire de vous lever ! Je veux bien que ma montre soit une aide à la mesure de mon activité mais pas un dictateur de l’effort ! Bref, dès le troisième jour j’ai désactivé cette fonctionnalité, surtout que je me suis retrouvée au cinéma à regarder un film qui durait deux heures donc autant dire que je n’allais pas me lever au milieu du film !
… et je ne serai pas accro à la mesure de mon activité !
Quand je cours je veux un max d’infos mais en dehors de mon footing je ne veux rien savoir. Pourquoi ? Parce que si l’on commence à vouloir mesurer les calories de chaque mouvement, le nombre de pas, le nombre de marches et qu’on se fixe des objectifs, tout ça, tout ça, ben moi je trouve que l’on met trop de chiffres dans notre vie ! Et puis on devient accro et on ne peut plus se séparer de sa montre. J’ai un exemple sous mes yeux : mon mari met son Apple Watch dès le réveil pour qu’elle ne manque rien dans la mesure de son activité du jour. Je tiendrai bon : je souhaite rester libre par rapport à cette montre qui pourrait devenir très aliénante !
4iè partie : l’Apple Watch, un accessoire de mode ?
Je ne sais pas ce que vous en pensez : l’Apple Watch est-elle un bel accessoire de mode ? Le design est pas mal, surtout le rendu sur l’écran. La montre en soi est simple mais propre, nette. J’ai le modèle d’entrée de gamme, sportif avec donc un bracelet en plastique. J’avais peur que ce soit désagréable mais pas du tout, c’est confortable. Après je trouve qu’elle est légèrement grande pour mon petit poignet (j’ai pourtant pris le plus petit modèle) mais en même temps il faut bien qu’on puisse y voir quelque chose ! Globalement, je trouve que l’Apple Watch est réussie mais je déplore le fait que d’ici quelques mois nous aurons tous la même montre 🙂 Bon, évidemment il est possible de l’acheter avec de jolis bracelets. Mon chéri voulait me prendre celle avec le bracelet en cuir rose mais je l’en ai dissuadé car c’est quand même deux fois plus cher ! Sans parler de l’Apple Watch en or à 10 000€ 😉
5iè partie : Quand l’Apple Watch me fait peur… 😉
Là, je vais vous parler de quelque chose qui m’a fascinée dès les premières secondes. J’ai mis mon Apple Watch au poignet ; mon mari aussi et là il m’a envoyé des « pokes » : il appuie sur l’écran de sa montre et ça m’envoie des jolis petits dessins colorés… On peut aussi se faire des dessins… Jusque là c’est mignon presque romantique… Et puis soudain il m’a envoyé autre chose… Le battement de son cœur ! Et là j’ai flippé !!! J’ai senti son pouls sur mon poignet ! Il faut le vivre pour comprendre le choc de cette sensation ! D’un côté je ne peux qu’admirer la prouesse technologique de cette fonctionnalité en même temps c’est perturbant ! Jusqu’où ira-t-on ? Les objets prennent vie, ce battement de cœur semble être le mien ! Du coup, il y a quelques jours, quand j’étais en Angleterre, mon chéri m’envoyait son battement de cœur de temps en temps et la distance se réduisait, tout en me laissant très perplexe !
6iè partie : Et en voyage alors ?
Lors de nos voyages, j’en ai à peu près la même utilisation, avec un plus grand usage du déclencheur de photos quand nous partons en famille, et quand je voyage seule je reçois plus de cœurs ;-). Avant un vol, je peux mettre le mode avion depuis la montre. La vraie différence ce n’est pas sur l’usage mais sur l’accès car à l’étranger, pas de réseau pour moi (il faut que je prenne un forfait international !) et donc quand je n’ai pas non plus de wifi je perds la plupart des fonctionnalités de la montre (cela m’est notamment arrivé lors de traversées en ferry). Après, je vous rassure : elle continue de donner l’heure !
Edit 2020 :
Ci-dessus, il s’agissait de la série 0, la toute première Apple Watch.
En 2017, nous avions acheté l’Apple Watch série 3 (plus rapide et étanche) ; ce modèle est toujours en vente.
En 2018, mon mari s’est offert la série 4 (écran plus grand) qui n’est plus produite.
En septembre, deux nouveaux modèles viennent de sortir : tout d’abord, le modèle haut de gamme, l’Apple Watch série 6 sortie, plus rapide, plus performante et notons que l’écran est toujours allumé (pour les modèles précédents, l’écran ne s’affiche que lorsque l’on tourne son poignée pour regarder l’heure). Et l’Apple Watch SE, assez proche de la série 6 mais moins chère. Aujourd’hui, c’est le modèle qui selon nous a le meilleur rapport qualité-prix.
Je n’ai pas toujours envie d’avancer dans cette direction mais bon, je crois que le progrès est inéluctable
En conclusion, je suis plutôt convaincue par l’Apple Watch : j’ai découvert de nombreuses fonctionnalités que je n’imaginais pas et des situations où la montre me simplifie la vie. Pour la course à pied, clairement c’est très bien. Reste mon impression d’entrer d’une nouvelle ère, l’impression que l’Apple Watch c’est un pas de plus. Vers quoi ? Je ne sais pas trop et je n’ai pas toujours envie d’avancer dans cette direction mais bon, je crois que le progrès est inéluctable. Tout le monde aura cette montre à son poignet dans quelques temps. Il s’agira de garder son espace, sa liberté, sa personnalité, son unicité. L’essentiel est d’y trouver son compte et de savoir garder un pied dans la réalité !
Je vous l’ai déjà raconté : j’ai vécu quelques mois au Pérou en 2002 et j’en ai donc profité pour découvrir la région et les pays limitrophes. C’est ainsi qu’un jour j’ai décidé de partir pour le désert d’Atacama, au Chili. Je ne me doutais pas que j’allais y vivre une grande aventure devenue une anecdote que je raconterai sans cesse à mes petits-enfants le soir au coin du feu… En attendant, je vous raconte cette histoire sur le blog !
Après un long périple en bus via le lac Titicaca, La Paz et Uyuni en Bolivie, je suis arrivée au Chili à San Pedro d’Atacama, village situé au milieu du désert. Bien sûr, si j’avais eu de l’argent, j’aurais pu me rendre au Chili par avion avec Lanairlines mais à l’époque, j’étais en mission humanitaire donc j’avais plus de temps que d’argent ;-). En plus, le salar d’Uyuni s’est avéré un des plus beaux endroits que j’ai pu voir en Amérique Latine donc mon long périple n’a pas manqué d’intérêt. Je vous parlerai d’ailleurs sans faute de la Bolivie un jour !
Bref, dans le Lonely Planet je lis qu’une chouette façon de découvrir ce désert chilien est d’opter pour une grande balade à cheval. A San Pedro, je n’ai aucun mal à trouver la personne qui organise ces promenades équestres. Je m’inscris. Nous sommes une dizaine de touristes. La balade commence vers 15h si je me souviens bien. Au début, l’expérience est magique : les chevaux se suivent, je suis juste derrière le guide et les paysages sont superbes, lunaires. Nous passons d’ailleurs par la vallée de la lune et la vallée de la mort… Tout un programme !
Le désert d’Atacama est clairement un incontournable de tout voyage au Chili et à cheval on profite vraiment du décor. Je suis complètement enthousiaste. Le guide est adorable. On discute pas mal ensemble d’autant plus que nous faisons souvent des pauses pour attendre le reste de la troupe.
Et c’est là que commencent mes soucis. Très gentiment, le guide me dit que comme je me débrouille bien, il trouve dommage que je ne profite pas totalement de mon cheval à cause du rythme de notre groupe. Il me propose donc de partir devant, au trot ; que je n’ai pas à m’inquiéter car le cheval connaît le chemin par cœur (hum, hum !) car il le fait tous les jours. Je me souviens avoir eu un moment d’hésitation. Je ne connais pas si bien que ça les chevaux et du coup j’étais sceptique mais je me suis laissée tenter. J’avais envie d’aller plus vite, de ne plus être avec dix inconnus et de vivre l’expérience désert à 100% ! Sauf que c’est devenu une expérience à 300% !
Au début c’était le rêve. Je me serais cru dans un western, chevauchant mon beau cheval noir dans ce décor :
crédit photo : Falco – Pixabay
Ces reliefs forment un labyrinthe. Oui, un labyrinthe. Vous me voyez venir : mon cheval s’est perdu ! Oui, celui en qui je devais avoir totalement confiance a commencé à hésiter, puis à faire demi-tour une première fois, une deuxième fois et puis il s’est mis à « pleurer ». J’ai compris qu’on était mal barré… Je décide de diriger moi-même l’animal en essayant de suivre les crottes les plus fraîches (oui, les idées viennent dans les situations désespérées !) et je me dis que forcément nous allions retomber sur le groupe. Mais non, ces dunes forment un dédale plus complexe que je ne l’aurais pensé. Après une bonne demi-heure d’errance au galop, je descends de cheval, fatiguée. Mon compagnon semble aussi désespéré que moi. Je me pose sur un rocher pour réfléchir et essayer de m’orienter mais je n’ai pas de solution miracle. San Pedro doit être à environ 10km mais je ne sais pas dans quelle direction et je ne vois rien au loin à cause des petites montagnes qui me cachent la vue. Du coup, je décide d’escalader l’une d’elles. J’espère apercevoir le village depuis le sommet sauf qu’après quelques pas je m’enfonce d’un coup jusqu’aux genoux et là je comprends que ces petites montagnes ne sont pas faites de terre ferme. Je me rappelle soudain avoir lu qu’il s’agissait de sel ! Ce qui est très logique dans cette zone. L’endroit s’appelle en fait la Cordillère de sel. Du coup, je prends peur car hors de question de disparaître sous un tas de sel ! Je reste donc sur le chemin mais je n’ai plus d’idées. Sur ce, mon cheval s’en va sans m’avertir et je n’ai même pas la force de lui courir après.
crédit photo : TravelCoffeeBook – Pixabay
Je me retrouve donc seule, dans le désert. Je commence une longue marche… Tant qu’il fait jour, je garde espoir et je me sens d’attaque pour essayer un peu tous les chemins sauf que le soleil commence à disparaître et mon courage avec. Je me demande alors quels animaux sauvages je risque de croiser. Je me souviens avoir vu un renard plus tôt dans la journée et je n’ai aucune envie d’en revoir un ou tout autre bête… La nuit tombe. Je m’assoie sur un rocher. Là je commence à avoir peur. Vraiment. Cela fait faire 3 ou 4h que je suis seule dans le désert. Je commence aussi à avoir froid (le plateau est situé à 2500 mètres d’altitude). Les premières larmes s’échappent…
crédit photo : Backpackerin – Pixabay
Juste à ce moment-là, par miracle, je vois au loin des lampes torches (comme dans les films !) et j’entends « Cristina, Cristina…! »). Tout le monde était parti à ma recherche ! Enfin, une bonne vingtaine de personnes, dont le guide bien sûr, ses amis et des touristes qui avaient commencé la balade avec moi. Quel soulagement, je vous dis pas ! Juste quand je craquais, j’ai été sauvée ! Le guide a eu très peur aussi (enfin moins que moi !). Cela aurait compromis son business s’il m’avait perdue ! Et puis, bien sûr il avait une conscience heureusement tout comme tous les gentils bénévoles qui marchaient depuis plus d’une heure à ma recherche. Le cheval, lui, le lâcheur était rentré à l’écurie avant le coucher du soleil ! Ah le coquin !
J’étais sous le choc toute la soirée et même le lendemain, comme lobotomisée. Le groupe qui était parti à ma recherche s’est occupé de moi : ils m’ont invitée à dîner. Nous avons fait une grande tablée dans un resto de San Pedro d’Atacama. La soirée a duré de longues heures, autour de mon histoire et des anecdotes des uns et des autres… C’était la première fois que le guide perdait un touriste. Depuis j’imagine qu’il ne laisse plus jamais personne passer devant 😉 Si quelqu’un se rend à San Pedro d’Atacama passez-lui le bonjour. Je pense qu’il se souviendra encore de moi !
Mais pas d’inquiétude ! Le Chili est un pays superbe et j’étais juste jeune et inconsciente 🙂
Partez sereinement visiter le Chili et suivez le guide si vous allez dans le désert !
*En partenariat avec LanAirlines mais le contenu est évidemment totalement personnel !
Il y a quelques jours, j’étais dans le Yorkshire. J’avais très envie d’y aller car s’il est vrai que nous nous rendons deux ou trois fois par an en Angleterre, nous allons toujours à Londres où nous avons amis et famille. Or j’ai beau adoré les capitales, un pays se découvre aussi à travers le charme de ses régions et le Yorkshire n’en manque pas. Alors quand Visit Britain m’a proposé de passer quelques jours là-bas en mode road trip, j’ai tout de suite été tentée surtout que la campagne anglaise est réputée pour ses paysages : j’avais en tête une certaine poésie, de grands espaces, une atmosphère, une lumière, un rythme apaisant… Tout était au rendez-vous !
L’aventure de ce voyage dans le Yorkshire a commencé en mode slow travel puisque nous y sommes allés en bateau depuis le port de Zeebrugge (port de Bruges) en Belgique. Direction Hull avec P&O Ferry le temps d’une nuit à bord. Prendre le bateau m’a rappelé l’époque où petite j’allais en Sicile chaque été avec mes parents pour rendre visite à la famille. Prendre son temps, ralentir sa course, on y pense de moins en moins aujourd’hui et pourtant cela fait du bien. J’aime cette impression de partir à l’autre bout du monde, entendre le ferry quitter le port, regarder vers le bas depuis le pont, observer les vagues se briser, espérer croiser des dauphins (cela aurait pu !) et puis surtout regarder au loin, très loin, vers un coucher du soleil, vers un nouvel horizon…
Pendant le dîner, alors que je faisais connaissance avec les autres blogueurs de cette aventure, un petit verre de vin aidant et bercée par les mouvements du bateau, j’ai même lâché une confidence… Quelque chose que je n’osais pas trop avouer car il s’agit avant tout d’une tragédie mais voyez-vous, je vous l’avoue également : j’aurais aimé être sur le Titanic ! Penser cela de nos jours n’a pas de sens mais ce que je veux dire par là c’est qu’avant le départ de ce navire mythique, si j’avais été blogueuse à l’époque (oui, bon, je sais…) et bien j’aurais absolument voulu être à bord pour vivre cette expérience incroyable. Je ne développerai pas davantage au risque de vous paraître trop mélodramatique :-)… Et puis, j’ai le Yorkshire à vous raconter !
Donc à 9h le matin, nous arrivons au port de Hull et pour notre première étape nous prenons un train vapeur touristique (le North Yorkshire Moors Railway) entre Pickering et Whitby. Les trains vapeur sont également de belles occasions pour rêvasser. Dans celui-ci j’ai pensé à mon chéri qui est tellement fan de Harry Potter et justement notre train vapeur est passé par la petite gare de Goathland où ont été tournées les scènes de la gare d’arrivée d’Harry Potter quand il se rend à l’école.
Gare de Pickering
Je suis tombée tout de suite sous le charme de Whitby, petit port avec son quai animé et fleuri, ses nombreux restaurants de Fish & Chips, ses bateaux de pêcheurs et son abbaye dans les hauteurs.