Que je suis en retard pour vous parler du Village Western ! Une jolie découverte faite totalement au hasard l’été dernier alors que nous cherchions où passer la nuit à Hourtin. Il faut dire que l’hiver est passé par là donc je n’étais plus trop dans l’ambiance de notre été sur la côté atlantique.
A présent que les beaux jours arrivent, il faut absolument que je vous donne cette bonne adresse !
Pour vous remettre dans le contexte : en juillet dernier, nous sommes partis en famille à vélo le long de l’Atlantique de La Rochelle au Cap Ferret. Je n’avais absolument rien réservé en matière d’hébergements car je ne savais pas combien de kilomètres nous arriverions à parcourir par jour. Nous avions avec nous tout le matériel nécessaire pour camper et nous avons toujours trouvé un petit emplacement bien vert pour monter notre tente. Le 5iè jour, alors que nous partons de Soulac-sur-mer, les températures commencent a monté. Terriblement. 40 km après, nous sommes au milieu des pins, sur une piste cyclable absolument déserte. Nous donnons toutes les réserves d’eau aux enfants et il n’y en a plus pour nous. On s’arrête au moins trois fois pour que je reprenne mes esprits à l’ombre d’un pin (et ça ne fait pas beaucoup d’ombre un pin !). Je rêve de croiser quelqu’un avec de l’eau mais il n’y a personne ! Heureusement, Hourtin n’est pas loin. Nous décidons que ce sera notre point d’arrivée pour cette journée caniculaire. On regarde GoogleMaps et on voit qu’il y a tout près de nous un certain Village Western. Nous sommes curieux de voir de quoi il retourne et nous découvrons … un village western 😉 ! Mais vraiment, avec tous les décors d’époque, des chevaux et des hébergements insolites. On a tout de suite le coup de cœur et les enfants aussi ! Les décors sont de grande qualité. On s’y croirait ; ça fait pas du tout kitsch ou quoi, c’est juste vraiment un village western !
Très motivés, nous nous présentons à l’accueil qui ressemble à un grand saloon. L’hôtesse est adorable et nous explique qu’ hélas le séjour minimum est de deux nuits. Là, nous sommes dépités mais pour avoir de la famille qui travaille dans l’hôtellerie je comprends très bien cette règle car gérer des arrivées et des départs tous les jours c’est compliqué et coûteux pour une petite structure. L’hôtesse nous sert des verres d’eau, nous demande pourquoi nous sommes dans un tel état de fatigue. Nous expliquons nos 50km sous le soleil. Je ne sais pas si c’est la bouille de Ticoeur et Titpuce ou notre mine épuisée mais l’hôtesse nous dit qu’elle va voir si elle peut faire quelque chose.
Après quelques minutes de discussion avec son manager, elle nous annonce qu’ils vont faire une exception et nous accueillir pour un soir. Sauf qu’un gros doute la gagne : ils sont sans doute complets ! Ouf non, il reste un tipi ! Nous aurions pu faire une danse indienne autour de l’hôtesse tant nous étions contents !
En attendant que le ménage soit fait dans notre tente nous sommes allés boire un jus d’orange puis nous avons fait le tour du village. Dans la rue principale, main street, il y a un stand de pizzas à emporter. Nous n’avons pas hésité à en commander après notre journée éprouvante. Les pizzas étaient très bonnes, cuites au feu de bois. Nous découvrons ensuite notre tipi : il y a deux espaces à l’intérieur : une partie pour les parents et une autre pour les enfants. Ticoeur et Titpuce sont déjà en train de jouer avec les enfants des tipis voisins.